Pourquoi être le meilleur?

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

l’alpinisme avec un grand A (activité de celui qui parcours la
montagne pour son plaisir d’après le petit Larousse ) n’est
pas un sport et tout esprit de compétition lui est étranger.

qu’il est doux de lire ça! Pour avoir osé declarer que le ski de rando n’est pas un sport, j’ai provoqué, sur le site voisin, le courroux de certains skieurs. J’ai l’impression que, chez un certain nombre de mes contemporains, l’étiquette « sport » qu’on accolle aux activités de montagne est tout à fait essentielle. En gros, si l’activité (alpinisme, ski de rando…) n’est pas « reconnue » comme « sport », ça ne vaudrait presque pas le coup de la pratiquer!

Pratiquer la haute montagne permet de se construire dans sa jeunesse

« se contruire », « se realiser »… Moi je préfère ces expressions à « obtenir la reconnaissance de… »

Posté en tant qu’invité par L’Urbain:

Merci Albert.
(« merci », en Afrique de l’Ouest francophone, c’est une jolie de façon de dire « je suis d’accord »).

Posté en tant qu’invité par jerome rochelle:

Albert G. > « l’alpinisme avec un grand A (activité de celui qui parcours la montagne pour son plaisir d’après le petit Larousse ) n’est pas un sport et tout esprit de compétition lui est étranger. »

Je crois qu’il serait temps d’appeler un chat un chat. N’ayons pas peur des mots, l’alpinisme n’est plus celui de Horace Bénedicte de Saussure et Jaques Balma en 1786, mais bien un sport et de compétition aussi. Dés les années 1940, les Terray, Comici et j’en passe étaient déjà de très grands sportifs, il avaient l’esprit du jeu, du défi et de la conquète (relisez leur bouquin) et se tiraient tous la bourre pour être les premiers.

Ce qui a changé, c’est que les conquètes sont plus difficiles aujourd’hui à imaginer, moins évidentes à trouver: la walker ça saute plus au yeux, l’Everest non plus. Mais l’esprit persiste, trouver un challenge moderne, perpétuer le « grand alpinisme ».

Bien sûr, l’alpinisme possède des valeurs, à des atouts que ne possède pas d’autres activités sportives: nature extrême, danger, connaissance de soi, style de vie, philosophie, un partage, l’esprit de cordée…

Faire croire qu’il n’y à qu’un seul alpinisme avec un grand « A » c’est faux; il y a « des » alpinismes (même du Pyrénéisme, de l’Himalayisme…) sous les formes que chacun d’entre nous à envie de pratiquer: son propre alpinisme, ni bon, ni mauvais… mais un esprit de liberté.

Albert G.> « Tout le reste n’est que dérive puis bavardage journalistique. »

… non! on est sur un forum, on discutte, on échange, on réfléchit, on débat, on écoute, on se pose des questions, on y répond, on bavarde quoi… à défaut de fouler la neige… à moins que je perde mon temps ici?

voilà, voilà…

bonne grimpe à tous

Posté en tant qu’invité par Tof:

Tu as raison Jerome.

Le bouquin de PA « Alpinisme et Compétition » date de plusieurs decennies.

Pourquoi voudriez vous que l’Alpinisme soit un sport différent des autres sports. Il y a une différence mais c’est plutôt dans l’acceptation des « valeurs » et des « conséquences » du sport bussiness professionel et du star système. Les mêmes mécanismes gouvernent tous les sports. C’est lié à la nature humaine et à « l’exploitation marketing/comm » qui en est fait. En Alpinisme, c’est juste nettement plus « faux culs » que dans le foot/vélo et les « erreurs » se payent cash.

Posté en tant qu’invité par Mic’hel:

Je crois qu’il serait temps d’appeler un chat un chat. N’ayons
pas peur des mots, l’alpinisme n’est plus celui de Horace
Bénedicte de Saussure et Jaques Balma en 1786, mais bien un
sport et de compétition aussi.

oui mais ça c’est ta vision des choses. On peut très bien avoir une approche sportive de l’alpinisme, tout comme on peut considérer que c’est simplement une activité de decouverte/exploration/natualisme/contemplation. Les deux visions existent. c’est si difficle à accepter?
Perso quand je vais me ballader sur le plateau du Trient et faire des photos des aiguilles dorées au lever du soleil ou gravir l’aiguille du tour, je ne fais pas de sport. Cela n’empeche pas d’autre de faire la traversée de ces memes aiguilles le plus vite possible chrono en mains. Et ça n’empeche meme pas une personne de suivre mon approche un jour et l’approche "chronometrique2 un autre jour.
Je vais tenter une analogie: si je vais a amsterdam et que je passe la journée à decouvrir la ville en vélo, je ne trouve pas que je fais cyclisme.

Dés les années 1940, les Terray,

Comici et j’en passe étaient déjà de très grands sportifs, il
avaient l’esprit du jeu, du défi et de la conquète (relisez
leur bouquin) et se tiraient tous la bourre pour être les
premiers.

là encore c’est l’approche de Terray. y’a des alpinsites qui vont en montagne sans vouloir « ressembler a Terray » ou « faire comme Terray » ou « etre le premier »

Un autre truc qui va te paraitre peut etre bizarre, c’est qu’il y a des alpinistes qui ne vont pas « conquérir » une montagne. Les montagnes appartiennent à personne. On ne les conquiert pas, on ne les vainc pas, on ne les assaille pas. ça m’interpelle toujours ce vocabulaire guerrier. Les montagnes restent, les alpinistes passent (et pas toujours en un seul morceau d’ailleurs)

Faire croire qu’il n’y à qu’un seul alpinisme avec un grand « A »
c’est faux; il y a « des » alpinismes (même du Pyrénéisme, de
l’Himalayisme…) sous les formes que chacun d’entre nous à
envie de pratiquer:

Là je suis d’accord. il existe certainement un alpinisme sportif, il existe aussi un sans aucune vision sportive.

… non! on est sur un forum, on discutte, on échange, on
réfléchit, on débat, on écoute, on se pose des questions, on y
répond, on bavarde quoi…

Ben ouais, si on etait tous d’accord, y’aurait plus qu’a fermer les forums! :o)

Posté en tant qu’invité par jerome rochelle:

J’ai écrit:

à chacun « son propre » alpinisme…

et pour ce qui est de « mon » alpinisme, je n’en fait pas un cas personnel; je n’ai rien à vendre ou à défendre ici.