Posté en tant qu’invité par gaston:
Un post précédent dresse la liste des alpinistes disparus en montagne.
Je n’apprécie pas du tout !
C’est une incitation à la course à la notoriété, en ce sens que ceux là sont morts, mais on en parle encore, car ils étaient connus. Pour certains, cette forme « d’immortalité » justifie toutes les prises de risques.
Mais à coté de tous ces disparus, Il faudrait aussi parler des jeunes de 20-30 ans qui y sont passés avant d’avoir leurs noms dans les magazines spécialisés, mais qui révaient d’y figurer.
L’alpinisme est extrèmement dangereux ; dés que l’on attaque des courses engagées, les risques existent. Mais ils peuvent être largement réduits dés lors que l’alpiniste respecte 3 ou 4 principes :
- être trés bien préparé (physiquement et techniquement)
- refuser la compétition (dans le sens de « repousser les limites », être le plus fort, gravir le dernier problême, )
- refuser la médiatisation, et la pression qui va avec.
- donc finalement, refuser le professionnalisme !
- refuser le solo. quand on est deux, il faut aussi tenir compte, par humanité, des faiblesses de son compagnon (et vice versa) : c’est le meilleurs moyen d’éviter d’aller trop loin.
Bref, gravir les montagnes par plaisir, et en amateur.
Ce qui permet largement de rassasier une soif d’aventures, de connaissance de soi, et d’amitié.
Pourquoi vouloir être « le meilleur » ?