Bonjour,
Discussion très intéressante…
Y’a-t-il une photo du vélo de @mollotof dont on parle tant ?
A-t-il essayé un autre vélo dans sa vie, pour voir s’il en chiait autant qu’avec le sien ?
Y’a pas un copain à Lans-en-Vercors pour lui en prêter un ?
Réglage de selle, gonflage des pneus, pignons… Ok !
A part le matos, les pignons, les développements (rappelez-vous, il y a à peine 50 ans, nos anciens montaient ces mêmes pentes de 2,5 km et 70m de D+ sans se plaindre ni transpirer avec des vélos sans vitesses de 20 kg !)…
Il y a aussi tous ces voyageurs à vélo au long court, qui traversent le monde avec des vélos en acier, des tanks de 20 kg, chargé de 50 kg de bagages… (j’en ai fait partie).
Dans les années 80, certains l’on même fait avec un vélo sans aucune vitesse, et traversé des montagnes…
Au delà du matos, il y a aussi et surtout le mental, la tête, et la technique.
La gestion de l’effort, très spécifique au vélo (comme en ski de fond en skating), et comme la gestion de l’effort à pied en montagne.
A vélo, c’est d’abord le rapport de vitesse choisi (donc le + petit développement pour @mollotofà , et l’effort que l’on décide de mettre sur les pédales.
C’est notre cerveau qui décide, et qui analyse… (les débutants se font avoir, toujours…).
Lorsque l’on est « débutant » (comme @mollotof à vélo), notre cerveau nous incite à grimper cette côte + ou - vite pour se « débarrasser » de l’obstacle visuel devant nous.
De même, un non-randonneur parisien aura tendance à s’exploser dès la première sortie en montagne à pied, car il souhaite avaler « l’obstacle » au plus vite.
Adapter son rythme et son effort n’est pas si évident pour des débutants en rando pédestre, ou comme un débutant à vélo comme @mollotof.
C’est ensuite l’expérience qui fait le job…
Moi je pèse 50 kg, et j’ai traversé la Cordillère des Andes avec un vélo de 70 kg (20 kg pour le vélo + 50 kg de bagages).
Alors se mettre minable sur 2,5 km et 70 D+ (moi aussi je peux !), moi je vois surtout une inexpérience et aussi une « inappétence » au vélo, considéré comme un outil, un mal, pas l’envie…
« Tout est dans la tête », comme on dit souvent…
A la lecture de ce fil, pour moi il est ridicule de penser que le problème vient du matériel !
Ni de la condition physique du « spécimen »…
C’est dans la tête, c’est un simple problème de psycho-motricité.
Sauf si tu es debout, en danseuse de tout ton poids sur tes pédales, sans zig-zagguer, entre l’Olette et le parking de site d’escalade du Cornillon…
Et que tu mets toute une après-midi pour t’en remettre !