Posté en tant qu’invité par Cedric C:
Je tombe sur ce vieux fil, et surtout cette dernière réponse qui est très proche de mon histoire.
Il y a 12 ans j’ai du arrêter l’escalade en principe définitivement suite a une usure prématurée des cartilages du poignet, résultat d’un surentrainement et d’un traitement anti allergique a la cortisone (et au mauvais toubib qui m’a pas prévenu).
J’étais a 8a+ après travail, mais en pleine mutation, je travaillais un 8b+, et commençait a faire du 7b a vue, le a vue n’était pas mon truc.
Bref, en pleine montée, j’ai du descendre du train, avec cette phrase en poche : l’escalade, c’est fini.
Du coup, après des années de disette (1m80 et 68/70 kilos) je me suis lâche, bouffe, graisse, alcool, et surtout, plus de sport.
12 ans ont passe, je suis actuellement photographe et formateur en travail en hauteur, et j’ai du former des gars aux manips de corde en salle d’escalade (merci Altissimo Albi ^^) du coup, je me suis essaye une voie, pour la nostalgie, un 5a, je ne suis pas arrive en haut, 96kilos le bonhomme, souffle court, brioche et j’en passe …
Mais aucune douleur. C’était le 7 mai 2010. Le lendemain, je vais refaire les examens qui m’ont stoppe net, bilan : plus de lésions, miracle ou erreur de diagnostique, toujours est-il que je suis remonte dans le train avec cette phrase en poche : pouvez regrimper et presque 30 kilos de plus, pratiquement 40 ans, mais le sourire aux lèvres.
A ce jour, je pèse 83 kilos, élimine graisses et alcool, change toute mon hygiène de vie, et mon objectif est de remonter dans le 8a avant 40 ans, il me reste 11 mois, j’en suis au 7a / 7b, et il me tarde de retrouver mes 70 kilos !
Le poids est une donnée prépondérante en scalade, car c’est le rapport poids/puissance qui determine les résultats, le reste, souplesse, mental, technique, est indispensable, mais moins obligatoire que la puissance et la résistance.