Pour une cohabitation sereine grimpeurs/défenseurs de la nature

#21

Oh je me souviens très bien (de l’écrit sur le site de la LPO, que j’aurai peut être du prendre en copie à l’époque). J’avais été vérifier quand je l’avais entendu de la part de grimpeurs qui râlaient contre la LPO, n’ayant pas forcément d’a priori vu que d’où je venais tout se passait bien.
Ca a peut être été un écrit très temporaire par quelqu’un qui n’aurait pas du mais ça a fait beaucoup de mal à cette époque, surtout quand sur le même site tu voyais la fédé de chasse comme contributeur financier. Ça a clairement poussé à des conclusions, potentiellement hâtives, mais destructrices…

#22

Je comprends (et je pourrais aussi te citer des coins où l’attitude des grimpeurs a carrément tout foutu en l’air, j’avais même, avant même la publication d’un article dans une revue (dont j’avais eu vent avant parution), anticipé l’interdiction qui en a découlé). Des conneries, écrites et faites il y en a eu, on est d’accord. Mais enterrons le passé, et tournons-nous vers l’avenir, ce sera plus constructif.

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#23

D’où ma citation de la gestion par le Grand Site de la Vallée de la Tine qui est pour moi un bon exemple d’une interdiction préventive pour laisser la nidification se faire, avec réajustement en cours de route: une fois que la zone est choisie par le piaf on rouvre ce qui n’est plus pertinent à l’interdiction, et si jamais la nidification échoue on rouvre quand le piaf est parti.

Le piaf de la vallée de la Tine étant particulièrement surveillé, à voir pour les ornithos à quel endroit ce genre de suivi est applicable mais ça purge déjà un certain nombre de problèmes d’acceptation par le public.

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#24

Dans le même ordre d’idée je serais assez partisan d’une date de début et de pas de date de fin, celle-ci dépendant de l’émancipation des jeunes (ou bien sûr de la certitude d’une repro qui a échoué et qu’une deuxième ponte n’a pas lieu). Mais est-ce qu’il y a assez d’effectif pour contrôler ça ? J’ai fait des surveillance d’aires, c’est très chronophage, pour être sûr de quelque chose il faut souvent y passer au moins une journée entière (et une journée en été c’est très long), ça peut être un problème.

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