Pour un accès responsable à la nature
Bravo Frédi ! C’est pas en restant devant nos claviers qu’on va faire bouger les choses mais au contraire avec des (petites aujourd’hui mais grosses demain ?) actions comme celle là relayées par la presse !!!
Faut arrêter de se laisser prendre pour des veaux par Micron and Co !
On veut aller dans la nature sans trop de restrictions de temps et de limitations de distance! Au départ de chez soi, dans les 12h et sans voiture! Ca permettrait de contrôler efficacement, on ne peut être à 200km à la journée de chez soi, sans motorisation.
https://www.haute-savoie.gouv.fr/Services-de-l-Etat/Prefecture-et-sous-prefectures/Alain-Espinasse-prefet-de-la-Haute-Savoie
C’est ce Mr, non élu, qui souffle le chaud et le froid! Il serait bon de lui rappeler qu’il est à notre service. Une petite archive sur ce Mr “Pourquoi le droit de dérogation aux normes reconnu aux préfets a été généralisé”
J’ai envoyé ça au député de la 1er circonscription de la Haute-Garonne mais effectivement, je suis sceptique :
et bien envoyons lui tous un petit mot! moi chui ok.
Pour ma part c’est fait! Et je n’attend aucune réponse, le mépris étant une des grande bases de la démocratie dans les préfectures, il n’y a qu’à voir la réponse faite à Fredi Meignan. Par contre pour les cathos Versaillais y’a pas de soucis!
Pas mal de citations intéressantes dans cet article (Fredi Meignan, Jean-Mi Asselin…) :
Au départ de chez soi, dans les 12h et sans voiture !!!
Évidemment, tout cela est juste. Comme vous, j’enrage de ne pas pouvoir partir en montagne, sur des itinéraires ou je peux être certain de ne croiser quiconque de la journée. Qui ne présenteraient donc absolument aucun risque sanitaire.
Mais il peut être également nécessaire de se rappeler qu’elle était la situation cet été sur les sites les plus fréquentés : la foule à Ailefroide avec des groupes se croisant sans marquer la moindre distanciation. Les parkings bondés, les rives des lacs facilement accessibles envahis.
Aujourd’hui, les Hautes alpes est un des départements dont le système hospitalier est le plus sollicité. Il peut être intéressant de se demander pourquoi.
A mon sens, toutes ces pétitions, tous ces courriers seraient encore plus pertinents s’ils proposaient également une solution pour empêcher ces débordements.
Mais il peut être également nécessaire de se rappeler qu’elle était la situation cet été sur les sites les plus fréquentés : la foule à Ailefroide avec des groupes se croisant sans marquer la moindre distanciation. Les parkings bondés, les rives des lacs facilement accessibles envahis.
Tout cela n’est pas un problème. Pour t’infecter, il faudrait que la personne que tu croises autour du lac tousse directement sur toi. Combien de foyers d’infection ont été identifiés dehors ? On peut s’infecter dans un endroit clos, mais même là il faut normalement une durée de contact prolongé. De combien est plus faible la densité des particules virales à l’extérieur, où l’air est constamment renouvelé ? Il existe d’ailleurs suffisamment d’articles scientifiques sur ce sujet.
A mon sens, toutes ces pétitions, tous ces courriers seraient encore plus pertinents s’ils proposaient également une solution pour empêcher ces débordements.
Il suffirait de faire comme la plupart des autres pays européens (qui ne sont pas plus mal lotis que la France), comme la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne. On interdit tout contact proche entre les différents ménages. La police peut intervenir si, par exemple, des groupes se forment dans les parcs.
Mais empêcher des familles de se promener dans la forêt est tellement fou, je n’aurais jamais imaginé que de telles règles seraient édictées dans le « berceau des droits de l’homme ».
J’ai l’impression que tu lis les choses ds le sens qui t’arrange.
Le fait d’avoir bcp de monde et des gens essoufflés ou qui parlent est un facteur de risque.
Le fait d’être dehors diminue le risque, mais rien ne dit qu’il est nul. Très souvent, on ne sait pas comment les gens sont contaminés.
Je suis pour le retour à la nature, mais à mon avis bcp de gens sont ds le déni du risque covid. Le pb du gouvt est de rendre impossible tous les regroupements, même dehors. Pour le gouvt, l’interdiction des sorties en nature n’est qu’un dégât collatéral autour de cette finalité.
L’idéal pour se faire entendre serait de proposer des mesures juridiques qui permettraient ces sorties sans les regroupements…
Il suffit de copier les autres pays européens non ? Vu qu’on est les seuls ou presque avec cette règle et les attestations, et que ça a l’air de fonctionner ailleurs sans tout cela (verbaliser les regroupements, tout simplement?)
Bonjour,
Parce qu’on ne fait pas d’études pour le savoir. En Chine, ils profitent de chaque cas explicite pour faire une étude précise. Grâce à eux, on sait qu’une seule personne a pu en contaminer plusieurs dizaines en une seule journée. Les personnes participaient à une sortie de une journée. Elles y sont allées dans 2 cars, dans lesquels elles étaient assises aux mêmes places à l’aller et au retour. Elles ont mangé toutes ensemble dans un restaurant extérieur à midi. Tous les contaminés étaient dans le même car que la personne déjà contaminée au départ. Il n’y a donc eu aucune contamination pendant les visites extérieures et pendant le restaurant sinon des personnes de l’autre car auraient été contaminées aussi. Dans le car des personnes contaminées, 4 fenêtres étaient ouvertes. Sur les 8 personnes assises à côté de ces fenêtres ouvertes, 1 seule personne a été contaminée. Sur les autres personnes du car, même complètement à l’autre bout du véhicule par rapport à la personne contaminée, environ la moitié des personnes ont été contaminées.
Ici, on ne fait pas d’études on affirme « parce que ce serait possible ». Exemple, sur les passerelles du lac de Monteynard, une affiche à chaque bout indique : si vous croisez une personne, vous devez vous tourner chacun vers une balustrade de façon à vous croiser dos à dos. Cette injonction pour un simple croisement de quelques secondes à l’air libre me semble aussi injustifiée que la plupart des affirmations complotistes. On ne peut pas avancer avec de telles fausses certitudes, on ne peut pas rassurer et guider correctement la population ainsi. Il faut de vraies études et de vraies informations pour savoir où et quand il faut prendre des précautions, et où on peut mener une vie normale.
Bernard
J’ai l’impression que tu lis les choses ds le sens qui t’arrange.
Le fait d’avoir bcp de monde et des gens essoufflés ou qui parlent est un facteur de risque.
Le fait d’être dehors diminue le risque, mais rien ne dit qu’il est nul. Très souvent, on ne sait pas comment les gens sont contaminés.
Il est évident que le risque d’infection des maladies respiratoires en général doit être beaucoup plus faible à l’extérieur, car ce risque est toujours proportionnel à la concentration des agents pathogènes. S’il serait déjà facile de s’infecter dans un parc, même s’il est plein de joggeurs, combien plus facile serait-il de s’infecter à l’intérieur ?
Et, comme nous le savons, ce ne sont même pas tous les espaces intérieurs qui sont dangereux, mais surtout ceux qui sont étroits et mal ventilés, comme les restaurants. Des analyses soigneuses montrent que une grande majorité des infections se produisent dans 10 % des endroits (clos):
« in the Chicago metro area, 10% of POIs accounted for 85% (95% CI, 83%–87%) of the predicted infections at POIs »
Je suis pour le retour à la nature, mais à mon avis bcp de gens sont ds le déni du risque covid. Le pb du gouvt est de rendre impossible tous les regroupements, même dehors. Pour le gouvt, l’interdiction des sorties en nature n’est qu’un dégât collatéral autour de cette finalité.
L’idéal pour se faire entendre serait de proposer des mesures juridiques qui permettraient ces sorties sans les regroupements…
Là, tu touches le cœur du problème. Je crois que la règle du 1km/1h est destinée à éviter les rassemblements de personnes, qui peuvent en fait être dangereux, surtout à l’intérieur. (Mais c’est une conjecture, car à ma connaissance, le gouvernement n’a jamais justifié cette restriction.)
Mais cela revient à interdire la conduite automobile pour éviter les accidents mortels, à interdire les sucreries pour éviter l’obésité ou à introduire une prohibition totale pour éviter l’alcoolisme.
Seulement, c’est encore pire : il n’existe pas de droit de l’homme spécifique à la consommation d’alcool ou de sucreries. Il y a même des sociétés qui s’en passent assez bien, comme il y a des îles et villages sans circulation automobile. Mais pouvoir se déplacer librement au sein de son pays est un droit de l’homme absolument fondamental.
Les juristes sont d’accord sur le fait que les restrictions des droits fondamentaux dans un état de droit doivent être proportionnées et nécessaires. Ce n’est évidemment pas le cas de la règle du 1km/1h, cependant. Il suffirait d’imposer des restrictions de contact, comme dans la plupart des autres pays démocratiques.
Je n’accepte pas l’argument que « les français sont indisciplinés » : d’une coté, comment être discipliné quand des règles tellement incohérentes sont imposés ? (En plus, cela se fait au sein d’un « conseil de défense » secret, mais ça c’est un autre débat!) Et puis, les Français sont ils tellement différents que les Belges francophones par exemple ?
Même si c’était le cas, ce n’est pas une raison pour restreindre de manière disproportionnée les droits fondamentaux des Fraçais. Il faudrait alors établir des restrictions proportionnels et compréhensibles, et puis renforcer leur contrôles et si necessaire augmenter les sanctions.
Le Professeur Fontanet s’est battu avec la CNIL pour pouvoir mener ces études. Comme on manipule des données de santé, l’accès est très restreint car on couple cela avec des info de localisation. C’est donc très sensible en terme de données personnelles. Apparemment, un protocole a été trouvé et des études de terrain devraient être menées.
Un Lillois doit avoir moins de différence avec un Belge francophone qu’un Basque ou un Corse
Propose
Exact c’est un Conseil de défense de guerre avec des décisions opaques et fermetures à la discussion y compris au Parlement (cf réplique culpabilisante de Véran à l’AN)
Les restrictions de contact existent aussi il me semble. Et elles ne fonctionnent pas car justement les règles dans leur ensemble sont perçues comme incohérentes et iniques. En plus les fameux 1m sont débiles car les postillons vont au-delà. Dans certains pays, c’est 1m50 minimum.
Départ de chez soi, pas de déplacement motorisés (il ne devrait pas y avoir une seule voiture sur les parkings), dans la limite des 12h ce qui permet à tous de trouver un bout de nature et de vraiment prendre l’air, dans un rayon de 50km (cyclistes, et ultratrailers), regroupement de foyers différents interdits.
Quand tu habites le Grand Paris, les 50 km sont insuffisants sinon surcharge du peu de bois (pas forêt) dans ce périmètre.
Foyers différents ? Donc impossible pour des ami·e·s de se voir, seules les familles et les colocataires sont autorisé·e·s.