Ah mais clairement y a pire, et y aura toujours pire : cela ne doit pas, à mon sens, nous amener à stopper luttes et revendications, mais au contraire à viser un nivellement par le haut !
Pleurer et déprimer pour quelqu’un qui va plus mal est rarement le meilleur remède, je crois : sourire et renforcer sa propre énergie pour pouvoir lui en transmettre me semble plus approprié.
Enfin, si mes envies / besoins sont différents de ceux de l’autre, je pense que cela ne justifie pas une « hiérarchie » des situations ou plaintes.
Si le seul truc qui me fait vibrer est de prendre l’avion toutes les semaines pour des raisons variées, je suis sûrement fondamentalement malheureux ces temps-ci… Alors que si ma priorité est de voir mes enfants grandir, je reste serein tant que je les sais en bonne santé, même si plein de choses s’effondrent autour…
Peut-être que, parfois, cela fait moins mal et permet de tenir de mettre des œillères plutôt que de rebrancher le cerveau et de regarder la réalité ?