Posté en tant qu’invité par Robert:
Salut le Chevalier,
Je me souviens de tes interventions sur le forum concernant les abrutis en raquettes.
Apparamment tu n’y comprends toujours rien, pas plus pour les rando en raquettes que pour les dispositifs de haute technologie. Ca ne m’étonne pas pour quelqu’un qui passe son temps à Saint Sorlin d’Arves, pays de bouseux s’il en est. Si vraiment tu cherches à comprendre, prends un dico et lis ce qui suit :
ARVA :
http://www.ffme.fr/technique/neige/avalanche/secours/index.htm
Utilisation : ski, raquettes à neige, surf, cascade, alpinisme hivernale (et estival si nécessaire)
Utilisation, mode d’emploi
Pour être efficace avec un ARVA il faut savoir s’en servir en mode recherche. Il ne faut pas attendre l’accident pour apprendre car avec le tress et la confusion, la recherche doit être comme un réflexe.
Entrainez vous et entrainez vous encore à la recherche avec ARVA avant l’accident.
Le point sur les fréquences
En cas d’accident, l’ARVA de chaque utilisateur doit pouvoir « interagir » avec l’appareil des autres personnes présentes (ceux en emmission et ceux en réception, de quelque marque qu’ils soient). Pour cela tous les ARVA aujourd’hui commercialisés en Europe émettent (et réceptionnent) sur une même fréquence radio : 457 Khz. C’est une norme internationale.
Notons cependant que, dans l’histoire récente, d’autres types d’appareils on été commercialisés
- les appareils monofréquences 2,275 kHz (type Pieps 1) sont obsolètes et ne doivent plus être utilisés
- les appareils bifréquences 2,275 et 457 kHz (type ARVA 4000, Orthovox F2) sont en voie de disparition
Lors d’un voyage en pays lointain, il peut être judicieux de se renseigner sur le type d’appareils utilisés sur place. Ne pas hésiter à louer des appareils sur place si la fréquence utilisée n’est pas la même que vos appareils.
Les erreurs à éviter :
- porter sont ARVA juste sous sa veste : dès qu’il fait plus chaud, en enlevant sa veste l’ARVA apparaît à l’air libre : en cas d’avalanche il risque d’être arraché !
- partir sans pelle à neige ni sonde : vous venez de trouver une personne ensevelie en moins de 5 minutes mais il vous en faut 45 pour la dégager à la main… le temps de mourrir asphyxié sous la neige
- partir avec des piles très usées (ou sans piles en début de saison)
- ne pas s’entraîner au maniement de l’appareil : en cas d’avalanche, le stress n’aidant pas, vous devrez avoir les réflexes qui sauve. Pour cela, entraînez vous régulièrement !
- laisser l’ARVA au fond du sac : même allumé, cela ne sert qu’à retrouver le sac si celui ci est arraché par la force de l’avalanche.
Il faut :
- savoir renoncer à une course, l’ARVA n’est pas un « bouclier » à avalanche, ni une garantie de survivre…
- contrôler le bon état de marche et la mise en route de tous les appareils en commençant chaque randonnée. On évite ainsi les appareils en pannes ou les randonneurs étourdis qui ne l’auraient pas branchés.
- Lors d’un voyage sur un autre continent, vérifier que la fréquence d’utilisation des locaux correspond bien à celle utilisée en Europe soit 457 Khz
L’ARVA est le seul appareil de détection adapté à la pratique du ski-alpinisme ou du ski de randonnée (ou de la raquette à neige) du fait de la rapidité de sa mise en oeuvre en cas d’avalanche, à partir du moment ou tous les participants en sont équipés.
Poids : 300 grammes environ avec les piles
Prix Public Indicatif : 180 à 300 Euros
Pour en savoir plus sur les ARVA :
- Utilisation de l’ARVA lors d’un secours en avalanche
- Comparatif sur les ARVA nouvelle génération
- Point de vue sur les ARVA nouvelle génération
- Attention : interférences ARVA / téléphone portable
Remarque : la sonde fait partie de la trilogie ARVA + pelle + sonde indispensable pour la recherche efficace d’une victime d’avalanche.