Pour Marcel Demont hip hip hip?

Posté en tant qu’invité par jc:

Marcel.
Oui, Marcel.
Je dis bien: Marcel!
Depuis ton retour sur c2c, tu nous sur-combles de super-aventures. Ton style et ton vécu rehaussent notre quotidien. Ta gentillesse nous ravit (je me permettrai de parler au nom de tous les miens -)) car en effet, qui remercie chaque c2ciste à chaque fois? Y’en a qu’un: toi.
Bon, ce n’est pas une déclaration d’amour, n’exagérons rien, mais il fallait un thread spécialement pour te manifester ma (notre, sans doute) gratitude pour toutes tes contributions.
Voilà, c’est fait.
Les autres, ne vous gênez pas, les compliments n’ont jamais fait de mal à un guide! -))

Posté en tant qu’invité par Flo:

Entièrement d’ accord avec jc, sans parler de ta belle littérature pleine d’ humour, j’ admire le grand respect dont tu fais preuve envers tous les autres forumeurs.
merci Marcel.

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Ben tiens, on va se gêner !!!

Marcel, un mot, cent mots, mille mots ?

Pffff, quelle importance, en fait, plutôt un verbe, non pas comme un ordre mais comme un désir, de notre part à tous,
souvenir d’ un manque douloureux :

RESTE !!!

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par unCplus:

comme je te l’ai dans une de mes réponses, je t’ai découvert récemment et j’apprécie bien tes écrits qui sont agréables à lire. c’est une façon originale de partager ta vie de guide et de montagnard.

alors comme dit jc : hip hip hip !!!

Posté en tant qu’invité par Apoutsiak:

HOURA ! ! !

Posté en tant qu’invité par Apoutsiak:

flûte… HOURRA …

non, non, pas sur la tête Missié…

Posté en tant qu’invité par luap:

up ,tu l’as bien dit !!!

Posté en tant qu’invité par Mid:

…HOURRAAAAAAA !!!

J’ai aussi lu son (un de ses??) bouquin(s?) et j’avais beaucoup apprécié. Ca fait plaisir de retrouver sa prose colorée ici! Encore!!

Posté en tant qu’invité par yann80:

atchic atchic atchic ???

Posté en tant qu’invité par piloune:

Je ne viens pas souvent sur ce forum, pas autant que je ne le voudrais, mais c’est un plaisir également de lire les interventions de Marcel.
Mais que fait donc ce linguiste émérite perdu en pleine montagne ???
Marcel, nous t’aimons !

Posté en tant qu’invité par catherine:

HOURRA ! ! !

une chanson ! une chanson ! une chanson !
euh… plutôt :
une histoire ! une histoire ! une histoire !

Posté en tant qu’invité par pierre:

Ben oui, tant qu’on y est …

C’est que les élections, ce n’est que dans un an. Vous imaginez un peu ce que ça pourrait donner, Marcel à l’Elysée ?.. On se prend à rêver non ?

… Quoique …
Quoique, not’ Marcel échapperait-il à la corruption ?
A l’argent facile ?
Résisterait-il aux ors de la République ?
Aux filles ? … Ah mais, attention, c’est qu’il faut imaginer une sorte d’Alban en jupons, susurrant d’une vois qui se noue : "Marcel, t’es le plus beau ! le plus intelligent, le plus …etc, etc ". Que croyez-vous qu’il ferait, Marcel, hein ? Hein ?
Ben, il ferait comme tout le monde ! C’est qu’il est comme nous, Marcel, c’est même pour ça qu’on l’aime.
Il le croirait, pardi !

Pis qu’il nous ferait des réformes musclées (comme son beau corps d’athlète, je sais, je sais …), du genre :
-Vendredi soir, train du Montenvers pour tous ceux dont le prénom commence par « M ». O-bli-ga-toire !

  • Samedi soir, train du Montenvers pour tous ceux dont le nom commence par « D ». O-bli-ga-toire !
  • Dimanche soir, train du Montenvers pour tous ceux dont l’age est supérieur à 64 ans. O-bli-ga-toire !
  • Lundi … Ouais, je sais, ça va faire de la place dans les Ecrins, mais c’est un exemple : dans les Ecrins aussi, il a un programme de réformes !

Bon, du coup, je ne suis pas sûr de voter pour lui : c’est que je le préfère sensiblement là où il est, à nous pondre régulièrement ses belles historiettes alpines.

Longue vie à toi, Marcel !

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Un Alban en jupon…

On se prête à rêver…

Un Pierre en bigoudis !!!

Hou, c’ est chaud !!!

Marcel, reste bien où tu es et tache d’ ignorer ces perfides sirènes !!!

On aura tout vu, il y a de quoi " vitupérer l’ époque ", comme disais qui-tu-sais !!!

;-))

Posté en tant qu’invité par pierre:

AlbanK a écrit:

On se prête à rêver…

Un Pierre en bigoudis !!!

Hou, c’ est chaud !!!

Tssss …
Alors ça, cher ami, c’est une image qui ne pourrait même pas sortir de l’imagination débridée d’un cerveau malade. C’est impossible.
Totalement.
C’est que, pour reprendre l’expression de Bubu, ma coupe de cheveux est de plus en plus adaptée au réchauffement climatique…
Autant dire que l’Elisa du beau Serge n’est pas prête
"D’enfoncer ses ongles
Et ses doigts délicats
Dans la jungle
De mes cheveux "…

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Situation capilaire que je partage avec toi depuis de nombreuses années déjà !!!

Chauve qui peut !!!

Posté en tant qu’invité par Francois:

Quoi, quoi?
Alban, je suis bien déçu… et moi qui t’imaginais en play-boy italien: cheveux noirs, yeux de braise, regard de velours caressant délicatement toutes les proies passant à ta portée…
Ah oui! bien déçu, que je suis…

On s’imagine des choses, et puis crac! désillusion…
Mais la vie est ainsi faite.

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

En fait, c’ est tout à fait ça, à part que je viens ( !!! depuis bien 10 ans ) d’ adopter le coupe Robert Duval dans Apocalyps now !!!

Ça, c’ est la grrrrrrrrrrrande classe !!!

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

Bonjour,
Un grand merci à tous.
J’ai un petit coup de fatigue, disons de… vague à l’âme.
Mais… je n’oublie pas nos échanges, votre inventivité, votre gentillesse.
A bientôt.

Posté en tant qu’invité par AlbanK:

Y ’ a intérêt mon vieux !!!

Heureux de te retrouver !!!

Posté en tant qu’invité par Marcel Demont:

catherine a écrit:

HOURRA ! ! !

une chanson ! une chanson ! une chanson !
euh… plutôt :
une histoire ! une histoire ! une histoire !

Une histoire pour Catherine, que j’apprécie tout particulièrement (et j’aime beaucoup tous les autres aussi).

Des êtres mystérieux

Les peuples himalayens habitant dans des endroits retirés, à la limite des neiges éternelles, ont l’habitude d’être confrontés à ces créatures sauvages et échevelées qui errent sur les vastes étendues glacées, parfois s’attaquent aux yaks, effrayent les hommes et tentent de séduire les jeunes femmes.
Au Tibet on leur a donné le nom de migyu, au Népal celui de yeh-teh.

Les habitants de la région de l’Everest, versant népalais, les sherpas, classent les yeh-tehs en trois espèces distinctes : le ‘yeh-teh paisible géant’, qui mesure jusqu’à trois mètres ; le ‘yeh-teh timide demi-portion’, couvert de poils roux, qui fait rarement plus d’un mètre cinquante sous la toise ; et enfin, le ‘yeh-teh féroce’, colosse de près de deux mètres de haut, dont le corps est garni d’une toison hirsute, à l’exception du visage et de l’estomac.
Les membres des trois groupes ont le crâne conique. Ils ont le pied exceptionnellement long et large. Ces nougats démesurés leur donnent la possibilité de se déplacer dans les immensités recouvertes de neige sans y enfoncer, à l’instar des montagnards marchant avec des raquettes.

Le yeh-teh féroce jouit d’une épouvantable réputation. Il est connu pour son penchant à croquer les hommes qu’il peut attraper. De plus, il est très difficile à traquer.
Grosso modo, un yeh-teh féroce sur trois a un pied à l’envers, talon devant et orteils derrière, et l’autre pinceau à l’endroit.
Toujours sur trois, un deuxième représentant de cette espèce peut avoir les arpions tournés à nonante degrés, et est capable de se déplacer latéralement des deux côtés.
Enfin, il n’est pas rare que le dernier spécimen d’un échantillon de trois ait les panards normalement orientés vers l’avant, mais… pas impossible non plus que ses ripatons soient carrément dirigés à cent quatre-vingts degrés.
Ainsi, le plus fin des limiers lancé sur la trace d’un groupe de yeh-tehs féroces ne tarde pas à en perdre la boule.

Tous les habitants du Khumbu ont encore en mémoire l’agression dont fut victime une sherpani qui s’employait à remettre sur le bon chemin deux yaks égarés. Après avoir estourbi les deux herbivores, le yeh-teh féroce s’en prit à la jeune fille qui ne dut son salut qu’à l’intervention résolue d’un groupe de villageois.
Il n’y a dès lors pas de quoi s’étonner du fait qu’un touriste frileux s’étant en sus de ses vêtements occidentaux enveloppé dans une peau de yak fut, dans la semi-obscurité d’une nuit tombante, roué de coups de bâtons par des sherpas l’ayant pris pour un yeh-teh féroce.

Depuis qu’un yeh-teh paisible a sauvé la vie d’un jeune garçon répondant au nom de Chang, seul rescapé d’un long courrier s’étant abîmé sur le flanc d’une très haute montagne, plus personne dans le monde n’ignore l’existence du géant débonnaire.

Le yeh-teh timide, lui, est moins universellement connu. Toutefois, le rapport établi et largement publié par une fine équipe du Männerchor d’Oberhinterbipp s’étant, avec succès, lancée à sa recherche, lui a valu une certaine renommée, plus particulièrement en Suisse alémanique.
Les intrépides chercheurs remontaient péniblement la vallée de l’Imja, luttant contre les premières atteintes du mal des montagnes, lorsqu’ils entrevirent dans le lointain la silhouette demi-portion d’un yeh-teh timide.
Après avoir, à titre préventif, ingurgité la dose préconisée d’un antidote fameux réputé combattre efficacement les maux d’altitude aigus (de la Kräuter Likör, distillation maison, potion sublime que chacun portait à la ceinture dans une gourde de deux litres de contenance seulement – les réserves nécessaires devant permettre de refaire le plein étant acheminées à dos de yak – ), n’écoutant que leur courage, ils se précipitèrent à la poursuite de la mystérieuse créature.
Par monts et par vaux, la chasse harassante se prolongea de longues semaines, et nos hommes voyaient déjà se profiler à l’horizon de leurs gosiers la lourde menace d’un assèchement des provisions de Kräuter Likör, lorsqu’ils découvrirent les mérites de la bière et de l’eau-de-vie locale.
Infatigable, agile, d’une manière ou d’une autre, le yeh-teh parvenait toujours à distancer les vaillants découvreurs.
Jusqu’au jour où il se trouva pris au bout d’un goulet n’offrant plus aucune possibilité de fuite.
« Alors mon gaillard, on croyait pouvoir échapper aux éléments d’élite du Männerchor d’Oberhinterbipp, lui lança le chef de cette troupe de scientifiques de choc, qu’est-ce que tu en dis maintenant ? »
« Grüezi mitenand » (bonjour en suisse allemand) murmura le yeh-teh timide, en rougissant de confusion jusqu’au blanc des yeux.