Conférence de M.A Selosse passionnante sur les sols .
Il y aurait normalement dans ce qu’il reste en France de sol encore vivant entre 10 et 20 (équivalent en masse de) « moutons » sous terre et par hectare d’insectes et invertébrés dont beaucoup sont encore inconnus .
Post à insectes... et autres petites bestioles
Un joli syrphe qui n’est pas rare (mais absent près de chez moi) mais que je n’avais jamais eu l’occasion de prendre en photo et ça me fait plaisir de l’avoir enfin immortalisé: Helophilus trivittatus (à ne pas confondre avec son cousin pendulus)
Bravo ! Pas facile à trouver.
Dans les même ton jaune/noir : une variété de guêpe solitaire ?
Butinage sur une « fleur » de poireau.
Deux bestioles qu’on ne voit pas souvent. La première n’est pas spécialement rare mais elle est très discrète. L’autre est un syrphe, un Chrysotoxum plus que rarissime, quasiment rien sur lui sur internet, ne figure même pas dans les guides d’identification. Classé en danger sur la liste rouge des espèces menacées, sacré trouvaille (sur la montagne de Lure)
j’ai trouvé le nom de cet insecte !
Se reproduit par parasitage de larve de scarabé :
C’est une guêpe solitaire : la Scolie hirsute
Famille des Scoliidae
http://www.orchidee-poitou-charentes.org/spip.php?article3254
PS Sa cousine la scolie des jardins est l’une des plus grandes espèces d’hyménoptères d’Europe
( plus de quatre centimètres de longueur et dix centimètres d’un bout à l’autre des ailes étendues) .
Au-dessus de Chamrousse il y a plusieurs zones humides avec de belles populations de libellules, tritons, grenouilles,… dans un des petits lacs, j’y avais même vu des sangsues.
Les libellules ont d’abord une vie de larve aquatique, puis un jour montent s’accrocher sur une tige de plante qui sort de l’eau, pour que leur enveloppe sèche. Celle-ci se déchire au niveau du dos du thorax, et la libellule toute molle s’extrait de ce carcan, s’accroche bien fort à la tige de la plante, tenue par 2 petits cordons, déploie ses ailes, et attend d’être bien sèche pour s’envoler.
C’est l’émergence. Il y en a eu plein ces derniers temps, et malgré le vent, il reste des exuvies (ce sont les enveloppes vides) encore accrochées. Il y a eu aussi des loupés, avec des libellules tombées dans l’eau. Les grenouilles et les tritons en profitent pour les croquer.
ci-dessous 2 exuvies d’Aeschne des joncs. Pour la 2ème photo, je l’ai récupérée dans l’eau
Voici deux libellules très nombreuses sur cette zone
Agrion hasté mâle
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Leucorrhine douteuse mâle
Leucorrhine douteuse accouplement
Vous connaissez la tribu des Spipolliens ?
« Spipoll » : suivi photographique des insectes pollinisateurs .
71192 collections d’insectes pollinisateurs à ce jour.
Tout est ici !
Une magnifique série de photos d’une cigale sortant de son exuvie
Celle-là je préfère pas croiser son chemin…
Ah , la notonecte ! Très commune dans les mares et autres points d’eau calme . Très efficiente prédatrice de larves de moustiques , sympathique non ?
Ne pas taquiner sans précautions , la bestiole pique fort façon guêpe .
Quand je photographiais cette cigale, j’ai vu des fourmis se balader sur cette branche.
J’ai attendu pour voir, et pas bien longtemps
Plusieurs études montrent que les populations d’insectes déclinent. Mais que se passerait-il si ces insectes disparaissaient ?
La suite ici :
Besoin d’aide pour identifier cet… animal !..
(très mauvaise photo, puisque photo de l’écran de mon APN, ne pouvant faire mieux actuellement)
Lieu d’observation : sur un chemin en baie de Somme
Taille : environ 6 cm de long
Il était vivant ? On dirait un fossile !
Oui oui ! Il avançait tranquillement sur le chemin… Je n’ai jamais vu un tel animal. Et mes recherches se sont révélées infructueuses…
Je me demandais si c’était une queue de lézard !
C’est étrange comme bestiole.
Elle avait de nombreuses pattes pour avancer ?
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