Portrait d’Antoine le Menestrel
Merci pour le partage! 
Ça vit ou les « chefs Hibachis » ?
Ça vit sans chaussette ni chaussure ? 
Non. Ça enlève ses chaussures et ça se masse. Donc, avant de les enlever, ils doivent les avoir ! 
Rien que pour ce passage ça vaut une lecture😎.
Je cite :
« Et c’est pour ça que, quand ils ont fait un film sur l’histoire de l’escalade au Royaume-Uni, j’ai appelé le réalisateur, je lui ai dit : ‘Je ne suis pas content. Parce que le grimpeur, il ne grimpe pas bien. – Mais c’est un très fort grimpeur”, m’a-t-il répondu. “Oui, mais le pied, il hésite. Il repose son pied. Moi, quand j’ai fait la voie, il n’y avait pas une hésitation. Et j’ai grimpé beaucoup mieux que ce qu’il a grimpé. Vous auriez dû m’appeler pour ça, pour que je puisse venir refaire la voie.”
Je me dis que ces anglais ne sont vraiment pas fair-play avec le froggy « chief » Hibachi (sans chaussette😉)
C’est qu’ils ont, eux aussi, leurs fiertés, l’arrogance ( du succès) en moins et une dose d’humour en plus sans doute.
Et vivement le visionnage de ce « film intitulé L’Escalade libérée , un manifeste qui présente sa vision radicale de ce qu’est et de ce que pourrait être l’escalade ».
Article un peu chiant; j’ai laissé tomber. Ce qui n’ôte rien aux qualités de grimpeur de Le Ménestrel.
extrait :
" Regarder Le Menestrel grimper sur “Le cœur” était inspirant, mais pas vraiment encourageant : je n’arrivais pas à me laisser aller à l’illusion que mon corps pouvait peut-être le faire. Il a une ouverture de hanches absolu et peut grimper avec le nombril qui gratte la roche. Son aplatissement contre la paroi évoque un lézard, ou une araignée. Il a souvent les quatre principales articulations des membres – coudes et genoux – pliées en même temps. Il travaille les deux pieds sur la pointe, comme s’il était accroupi pour bondir, mais au lieu de bondir, il se redresse, en relevé, et prend gracieusement la prochaine prise. Lorsque l’escalade devient intense, il respire de façon rythmique et audible, comme un moteur.
Il m’a dit que sa respiration était son “cinquième point d’appui”.
Antoine, c’est exactement ça
Si tu peux nous résumer en 3ou 4 mots, ça serait super !
Escalade libérée
Pas de contrainte stop