« Poncho » et prévention hypothermie

Message du SSF et le CDS74 du 26 septembre 2025.
Préambule : Lors du dernier wend de printemps ASV, l’urgentiste spéléo présent a bien insisté : une petite blessure demandant une immobilisation peut conduire rapidement à une hypothermie dramatique dans nos cavités alpines (entre 5 et… 0°) , y compris pour l’accompagnant qui reste avec la victime. Mêmes les meilleurs secouristes du SSF arriveront dans ce cas parfois trop tard. Un dispositif de survie léger, solide et efficace est indispensable, pas que pour vous, mais aussi vos compagnons en difficulté.

Nous vous proposons l’achat de deux modèles de ponchos imperméables, les deux du même poids, l’un plus solide et un peu plus encombrant (modèle endurant) à tarifs préférentiels, selon le nombre de commande , sans frais de port. Ponchos - ACS
A noter : par rapport à une simple couverture survie bien moins efficace, on peut sans hésiter et très rapidement l’utiliser le temps d’une attente, de multiples fois. Il peut éviter de prendre trop de couches supplémentaires. Si on y rajoute un dispositif de chauffage (mini réchaud alcool ou bougie) on n’est pas loin du paradis. Et peut s’utiliser aussi en montagne.
Procédure
Adresser un mail à contact.cds74.org avec en objet : commande de ponchos et « je suis intéressé par x ponchos modèle polyvalent ou endurant ».
Nous reviendrons vers vous après le sondage avec la procédure et le tarif définitif.

[Edit modération : correction du lien vers le site de vente]

Je n’ai pas vraiment compris les différences entre les 3 ponchos, au niveau du descriptif c’est toujours « gain de 10°C + imperméable + très résistant au déchirures ».
Le poncho extra fin est plus léger, mais est-il aussi efficace que les 2 autres ?

Sur les deux présentations, dans les 2 cas, il est dit qu’on gagne une dizaine de degrés. L’extra-fin est deux fois plus léger et pour 135g, cela paraît compétitif avec une couverture de survie classique. Intéressant…

Je me pose quand même la question de la thermicité parce que sur les autres c’est bien précisé au niveau des couleurs que c’est aluminisé à l’intérieur, mais pas sur l’extra-fin.

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L’extra fin doit aussi tenir ses promesses d’isolation thermique mais beaucoup plus fragile mais par contre moins encombrant. J’en avait fait un PULSEC sur la base de deux couvertures de survie fine neuve re-découpées et scotchés en forme de cône. Mais ça ne résiste pas à plusieurs utilisation, mais par contre imbattable en terme de prix et d’encombrement ( bien plié).
Infiniment plus efficace qu’une simple couverture de survie classique.
Un retour d’expérience intéressant sur un « point chaud » contraint et forcé …en 2009. Une éternité. Pas de poncho à l’époque.
Et en 2025 il n’y a plus de carbur fort heureusement mais des bougies efficaces… et des ponchos .

De ce que j’avais retenu, en utilisant le poncho, c’est la convection qui est prépondérante, pas le rayonnement.

Voir le document complet de la dernière étude EFS concernant la gestion de l’attente sous terre (2015)

Il y a aussi une question d’usage : le poncho, tu le sort sans te poser de question, contrairement à une couverture de survie qui va se déchirer (fine comme épaisse)
On peut se déplacer avec, ça protège aussi de l’eau.

Sous terre ok mais pour un usage montagne ?

Je traine le mien en montagne.

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La comparaison thermique joue-t-elle en sa faveur par rapport à ces autres produits ?
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Perso j’ai un « bivouac d’urgence », un peu comme le Bivvy donné en lien par csv, en fond de sac. Un peu comme sur couverture de survie mais en forme de sac.
Aucune idée pour l’efficacité, j’espère bien ne pas avoir à l’utiliser.
J’ai déjà testé la couverture de survie et en plein vent ça s’envole et c’est donc d’une utilité limitée, le sac me parait meilleur de ce point de vue.

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Déjà testé pour un bivouac improvisé sans vraie doudoune. Ca protège bien du vent, et ça garde un peu la chaleur grace au renvoi du rayonnement.
Par contre sans surprise, comme c’est bien étanche, ça condense (juste avec la transpiration du corps, en laissant le visage à l’extérieur). Du coup au bout d’un moment on a froid à cause des vêtements humides. Donc il faut aérer de temps en temps pour limiter l’humidité. Mais du coup on a froid, donc on s’agite pour se réchauffer, on transpire, ça s’humidifie, il faut recommencer… Et dans tous les cas on dort mal.
Si c’était à recommencer, je prendrai en plus un collant en laine, car le pantalon d’alpi light d’été c’est trop léger, surtout humide, et la source de refroidissement était principalement par les jambes (pour le haut j’avais de la laine). Si on a déjà prévu un collant pour l’approche ou la descente, ça doit être déjà plus confort.

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Le poncho version spéléo est à associer avec une source de chaleur ( bougie longue durée) qui va réchauffer efficacement un volume d’air limité (sauf la tête pour éviter le risque d’asphyxie) en position assise isolé ( carré de mousse) au dessus du sol ou l’on ne peut que s’assoupir ponctuellement.
Source de chaleur que l’on ne peut pas activer utiliser dans un sac de couchage de survie ni, de façon efficace, sous une couverture de survie classique.
Les écossais utilisent un système bi-place en position assise ( sans trou pour le tête donc sans bougie😵 ) a peu près similaire pour laisser passer les averses en randonnée .

Les situation d’attente longue et les risques associés ( hypothermie) peuvent être similaires à l’extérieur.
L’intérêt de ce système de protection individuel en spéléo est à mettre en regard avec les délais importants d’intervention des secours et d’évacuations des victimes.

En spéléo, on n’a pas trop de vent.
Une technique commode et de faire une « tente » avec des couvertures de survie, puis d’y mettre une ou plusieurs bougies. C’est plus convivial que chacun dans sa cloche…
A l’extérieur, s’il y a du vent, ca me semble + difficile à mettre en oeuvre.

Commode c’est vite dit.
Il est question ici d’équipement individuel ( le poncho-lire le premier message ) qui sont mis en place en moins d’une minute pour protéger un blessé léger et surtout pour les poses en progression ( n’importe où).
Donc pour ma part aucun problème pour me servir d’un poncho en extérieur . Alors qu’une tente en couverture de survie…

La première chose à faire est de s’isoler du vent pour maximiser ces chance de survie et eviter l’hypothermie. Être exposé à l’arrêt et dans la durée a un courant d’air sous terre est tout aussi problématique.

honnêtement pour être intervenu sur exo speleo secours, avec trois couvertures de survies épaisse tu fais un misérable abris pour une personne, en ayant de la cordelette, un perfo, des murs pas loin et aucune influence du vent. Alors commode et convivial, sauf à avoir un vrai point chaud de ce type et encore, on repassera. Quant à vouloir extrapoler à l’extérieur, le poncho semble largement plus commode

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