Point de renvoi et assurage du second

Posté en tant qu’invité par kelekeras:

salut tous

petite question sur une manip dans un cas précis…

assurage du second au relais et point de renvoi installé au permier point de la longueur suivante.

maintenant sachant que je grimpe en réversible, comment j’assure mon second ? au baudrier sur le point de renvoi ? ou alors au relais genre demi-cab, reverso, piu ? mais dans ce dernier cas quelle corde je passe dans l’assureur? si je mets la corde qui descend du point de renvoi j’aurai de la corde à ravaler une fois que mon second sera arrivé au relais pour qu’il reparte…

si quelqu’un veut bien m’éclaircir la manip!

Posté en tant qu’invité par kelekeras:

pour être plus clair dans ma question…

peut on avec un point de renvoi au premier point de la longueur suivante, assurer le second au relais ??

si le point de renvoi est l’un des points du relais, ok mais dans l’autre cas ??

Posté en tant qu’invité par Alain Coetmeur:

si tu n’utilise pas le point de renvoi
pour le second,
tu vas être obligé de clipper la corde
quand le second sera arrivé, et là tu risque une chute
au relais, chose que justement tu charchait a éviter
avec le point de renvoi

donc n’importe comment, il faut que la corde soit clipée.

deux solutions :

  • tu assure ton second avec ce point de renvoi
    mais il te faut faire passer toute la corde
    par le point de renvoi, ce qui est finalement
    pratique (on tire vers le bas pour avaler)

    en reversible c’est super, plus de manip après.

    attention par contre a placer la dégaine du point de renvoi
    de telle sorte qu’elle ne soit pas vrillée
    pour le futur leader (es-second). en reversible,
    ca correspond a la mettre a l’envers de l’habitude,
    mais c’est pas dangereux pour toi, parce que tu ne passe
    pas au dessus. ce serait con d’avoir un point de renvoi
    qui se déclipe a cause d’une dégaine vrillée.

je l’ai fait avec un PIU et ca marche bien…
il n’y a pas de raison que ca marche moins bien
avec n’importe quelle plaquette.

  • tu laisse ton coté de corde dans le point de renvoi,
    sans avaler le mou a travers…
    revenu au relais, tu fais ton relais, tu avale le mou
    qu’il y a après le point de renvoi, et tu assure
    le second sans renvoi (ou avec un renvoi au relais,
    qui en moulinette ne fatique pas les points).

et comme ca si tu repart en leader fixe,
tu n’a aucune manip

Posté en tant qu’invité par nicolas:

kelekeras a ecrit:

? mais dans ce dernier cas quelle corde je passe dans l’assureur? si je mets la corde qui descend du point de renvoi j’aurai de la corde à ravaler une fois que mon second sera arrivé au relais pour qu’il reparte…

si tu fais cela, le point de renvoi ne sert a rien, puisque tu assure soit depuis le relais si tu as fixé le systeme d’assurage la soit sur toi, ( et la c’est pas bien du tout).

Alors, reprenons:
Un premier

  1. ne doit jamais assurer son second directement sur lui (si le second chute, le premier est tiré vers le base et les manips pour echapper l’assurage sont complexes)
  2. peut choisir d’assurer directment sur lui UNIQUEMENT si la corde passe par un point de renvoi (situé idealement au dessus du relais)
  3. peut choisir d’assurer directement sur un point du relai par exemple avec un systeme auto-bloquant.

En réversible, la méthode 2 permet au second de repartir sans manipulation supplementaire, la méthode 3 exige de replacer le systeme sur l’assureur.

Posté en tant qu’invité par Christophe:

  1. ne doit jamais assurer son second directement sur lui (si >le second chute, le premier est tiré vers le base et les >manips pour echapper l’assurage sont complexes)

Ce n’est pas entierement vrai. Avec un relais sur coinceur pas trop directionnel et un peu limite, il est souvent preferable d’assurer son second directement au baudrier. Les américains et les britanniques assurent directement. Cela marche très bien, il suffit de faire gaffe. Les manips pour « echapper l’assurage » ne sont pas plus complexes : il suffit de passer un autobloquant en dessous du sytème d’assurage et de donner du mou.

  1. voir réponse 1

  2. uniquement valable sur un point « solides ». en cas de doute sur la solidité, il est preferable d’assurer sur les points jumélées ou au baudrier.

D’une façon générale, il faut toujours faire attention avant d’appliquer en terrain moins aspetisé, les méthodes apprises en grimpe sportive sur des spits de 12mm (cf la discussion sur les points de renvoie).

Posté en tant qu’invité par nicolas:

A compter les discussions sur les relais (« anchors »), j’ai l’impression que les grimpeurs US et GB sont d’abord particulierement friands des techniques d’égalisation avant d’être partisan de l’assurage au baudrier.