Pof!

Posté en tant qu’invité par Lolive:

j’suis un ancien bleausard qui utilisait du pof, du vrai : de la résine, et pas de celle qu’on fume évidemment (remarquez que j’aurais peut-être dû …).
Cette matière première est disponible dans les magasiens spécialisés (genre Le Vieux Camp) pour une somme rondelette, 7,5 euro les 500 grammes (prix 2002) ou 4 euros les 100 grammes.
J’ai découvert cet été à Tréguier (22) , dans une coopérative maritime que les marins utilisaient cette résine pour calfater les coques en la mélangeant à du suif. Ils appellent ça du « brai » ! Ah je vous jure ! Quelle idée !
Bon.
Et alors ?
Alors ? Le prix au kilo est de 4,2 euros seulement … et c’est exactement la même matière que celle des boites rondes vendues à Paris.

V’la.
Merci pour l’info.

Posté en tant qu’invité par xavier:

Les danseuses aussi, sous leurs ballerines.

Idem pour l’archer des violonistes, sauf que la résine est beaucoup plus dure.

Posté en tant qu’invité par Benoît:

enfait la pof est utilisée dans beaucoups de domaines

Posté en tant qu’invité par frank:

et pourquoi on apelle ca ‹ pof ›?

Posté en tant qu’invité par Boris:

Bof !!!

Posté en tant qu’invité par bco4x:

ca vient du fait que lorqu’on tape sur le rocher
ca fait pof pof ???

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Presque! En fait ça fait pouf pouf, mais pouffe, c’était déjà pris, comme nom.

Posté en tant qu’invité par Benoît:

c’est déjà longuement débatu et on a pas encore trouvé pourquoi mais si qqun a la réponse…

Posté en tant qu’invité par Lolive:

Ben si j’en crois mes neurones poussiéreux, il semble qu’à Bleau, les exploitants des carrières de grès distinguaient les qualités de roches en tapant dessus : il y avait du grès « pif » , « paf » et … euh … « pouf » (à confirmer). Il reste de nombreux vestiges de carrières, au Rocher de la Reine ou à La Reconnaissance (chercher sous les tumulus de mousse) par exemple .
Les proto-bleausards utilisant la balle de « pof » pour tapoter le rocher glissant auront certainement adopter un vocabulaire proche de celui des tailleurs de cailloux qu’ils ont nécessairement cotoyer à l’époque (début XXe) alors que les dernières exploitations fermaient.