Plus de BRA sur meteofrance.com dès le 29 avril?

Bonjour,

Voulant suivre l’evolution du manteau neigeux suite à la précédente chute la semaine derniere, j’ai voulu consulté le BRA sur le site de meteo france.
Quelle ne fut pas ma surprise de voir que ce dernier est déjà passé hors-saison… Et ceci en pleine saison de ski de rando!!!
Suis je le seul à etre étonné? (Pour pas dire révolté…)
Y’a t’il une raison autre que de pure et simple reductions financieres?
Peut on faire qqchose ou doit on attendre plusieures morts dramatiques pour que les pouvoirs publics reagissent?

Merci! Et bonnes sorties pour ceux qui continuent! :slight_smile:

Maleureusement le bera s arrête quand les stations ferment, pour ceux proche de la frontière il reste le bulletin Suisse.

Un bulletin n’est pas rédigé mais il y a toujours l’indice de risque.
Après, il faut appeler à droite à gauche pour avoir plus d’info…

Et pour ceux qui sortent, n’hésitez pas à partager vos retours sur les conditions, en cette période de « disette » d’information nivologique officielle :wink:

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Oui c’est important de mettre en commun nos observations sur le terrain lors de nos sorties.
Malgré l’arrêt des bulletins BRA, certaines informations sont aussi bien utiles sur Meta ski rando pour préparer nos randos.
Le site data-avalanche répertorie les avalanches
Il y a déjà eu 10 décès par avalanche cette saison de ski listés sur le site de l’ANENA

Quand il n’y a plus les infos quotidiennes et calibrées provenant des pisteurs, le BERA passe en mode « issu d’informations restreintes ».
C’est comme ça tous les ans à la même époque, rien de nouveau.

A priori, sur Cham, ca craint « un peu »

Sur le BRA, le risque n’est plus chiffré et les pentes exposées sont non renseignées.
Pourtant, il y a des informations concernant la qualité et la quantité de neige, les risques.
Pourquoi le risque d’avalanche n’est plus affiché ? Cela signifie-t-il qu’il est très faible et que cela ne vaut plus le coup de l’afficher ? Ou est-ce que cela est dû « à la fin de saison » ?
Léo

C’est le contraire BRA non chiffré mais commenté… A nous de nous faire le ratio

ex
http://www.meteofrance.com/previsions-meteo-montagne/bulletin-avalanches/belledonne/OPP08

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Euh, je ne vois pas trop à quoi ça sert.
Le niveau chiffré sert juste à résumer le texte.
Une fois qu’on a lu le texte, on a des infos bien plus précise que le chiffre, inutile de le résumer en un chiffre, à part si on aime utiliser des infos peu précises.

Je suis d’accord avec toi, un ratio sans commentaire a aucun interêt…ou du moins très limité.
Par contre le ratio est utile si l’on doit partager le risque avec des équipiers. Ce ratio est quand même une bonne aide à la décision.

C’est bien dommage cet arrêt « arbitraire » du BRA à la date prévue… deux amis qui sont passés passé pas loin de la sanction cette semaine, dans le Mercantour et dans les Écrins. Ils ont eu chaud… ils n’auraient peut-être pas pris les mêmes décisions avec un BRA de qualité comme nous avons la chance de l’avoir en hiver.

La base dans la gestion du risque est que quand on ne sait pas, on n’y va pas.
S’ils sont incapables de faire leur propre BERA quand il n’y en a plus, ils n’y vont pas, point.
Par ailleurs, il y avait bien un BERA la semaine dernière pour les Ecrins et le Mercantour, mais valable pour plusieurs jours.
Dans une autre discussion, on se demande ce qu’est être autonome en montagne. En voulant expliquer une erreur de décision sur le manque de précision du BERA, on a une démonstration éclatante d’une absence d’autonomie.
Désolé d’être aussi sec, mais tes potes doivent bien comprendre que tout ce qu’ils leur est arrivé est entièrement de leur faute. Ils faut qu’ils se mettent bien ça dans leur petite tête, parce que sinon ça peu mal finir justement. Et c’est uniquement eux qui en subiront les conséquences, donc a priori tout le monde s’en fout qu’ils ne soient pas autonomes, personne ne va les prendre par la main pour leur explique le B.A. BA.

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Alors toi @Bubu, le troisième dan de l’autonomie, tu apprendras que ce sont tous deux des professionnels de la montagne mais que la météorologie et ses dérivés ne sont pas des sciences exactes…
D’autre part, j’ai bien mentionné que « peut-être » n’auraient-ils pas pris la même décision. Je ne suis pas à leur place mais voilà ce que cela m’évoque.
Et enfin puisque tu es aussi troisième dan de gestion du risque, tu apprendras que le risque ne baisse que quand on le multiplie par des facteurs de modération, sans jamais atteindre zéro. Prendre en compte les résultats de travaux de professionnels diplômés de l’étude de la neige (ce que tu n’es pas et que la majorité des pratiquants ne sont pas) ne « mange pas de pain » comme on dit et est, de plus, bien plus pertinent que toute conviction de celui qui connaît le [quote=« Bubu, post:13, topic:242455 »]B.A. BA[/quote]

Et bien c’est une preuve de plus qu’être pro de la montagne ne garantit aucune compétence supplémentaires en gestion du risque par rapport à des amateurs. Et ce ne sont pas les stats d’accidents qui me démentiront ! Désolé, mais il fallait plutôt éviter de la ramener avec l’argument que ce sont des pros, ce n’est pas du tout en leur faveur !
C’est même encore pire : autant on peut comprendre que des amateurs ne soient pas à l’aise quand il n’y a plus de BERA, ce qui ne les disculpe pas pour autant s’ils font l’erreur d’aller dans une pente dont ils ne connaissent pas la stabilité, autant c’est inadmissible pour des pros, qu’ils soient avec des clients ou non.
Je rappelle qu’une bonne gestion du risque est accessible à n’importe qui, débutant ou pro. Appliquer la règle « quand on ne sait pas, on n’y va pas » est accessible à tout le monde.

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Ce qui constiturait le nombre de morts le plus faible depuis 1971 si on en reste là. Ceci dit, la saison n’est pas fini (l’Anena clôt son comptage au 30/09). Donc une saison plutôt moins meurtrière que la moyenne des dernières années.

Ah ouais et comme tu appliques cette règle à la lettre ça doit expliquer que tu ne skis que des bouses :wink:

En tout cas ça a l’air de te rendre aigri quand on lit tes dernières interventions. Tu devrais peut être sortir la tête de tes waypoints, complétudes de topos et autres geekerie pour aller prendre l’air…

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Pareil que @Bubu, je ne comprends pas. J’aimerai bien un BERA au top toute l’année. Cependant quand il n’est pas là je fais avec en connaissance de cause.

Vu mon niveau de nivologie, cela veut dire qu’en l’absence de BERA soit je skie des «bouses» (à mon avis il faut être aigri pour utiliser cette dénomination, moi je me fais plaisir malgré tout !), soit je pars avec plus compétent que moi-même.
Il y a aussi une troisième solution, y aller quand même … et prendre plus de risques.

En règle générale en montagne (mais pas que) : plus j’ai d’informations, plus je me permets de faire des trucs «risqués» ; et non le contraire !

C’est comme pour une voie d’escalade : en absence de topo on vise le facile (ou on accepte la réchappe, les risques, …). En présence de topo on va plus facilement chercher le niveau max.

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A mon avis c’est le commentair le + honnête.
Il n’y a rien d’indigne de prendre des risques tant que l’on ne les impose pas à d’autres que soit.

Le BERA est établi à partir des retours de professionnels (pisteurs essentiellement), qui garantissent, de part leur qualité de « pro » un niveau d’expertise et de fiabilité, permettant d’établir ce bulletin. Sans ces retours (qui cessent pour leur plus grande part, à la date de fermeture des stations où sont faits tests et observations) MF estime n’avoir plus suffisamment de retours du terrain pour établir un bulletin assez précis et je trouve responsable d’un point de vue professionnel, de l’indiquer et de se limiter à du texte qui donne au moins le peu d’informations disponibles … ! Alors certes il y a aussi des retours hors stations et zones périphériques des stations, par d’autres sources (guides entre autres) mais ça fait léger pour un bulletin sérieux.
Les mêmes qui critiquent le bulletin réduit et se plaignent d’être mal informés, se plaindraient d’un bulletin qui ferait semblant d’être précis alors que la quantité d’infos reçue est faible.
Compare même les différents bulletins en saison haute et tu verras que Isère et Savoie par ex, n’ont pas le même niveau de précision car la « couverture terrain » par les stations est loin d’être la même, (même si ce n’est peut-être pas la seule explication).
Avec un risque chiffré à 3 tu vois sortir de ces trucs qui font frémir… à 4 ils n’y seraient pas allés sans doute: se reposer sur un chiffre qui met ta limite c’est chaud non ? Et rien n’empêche de te faire salement prendre par 2, alors bon …
A part être attentif tous les jours à ce qui se passe en haut (et notamment les épisodes de vent) y’a pas d’autre solution. Le BERA est un service, rendu dans la mesure des possibilités de rendre se service le plus honnêtement possible, si la fiabilité devient faible il est normal de l’indiquer et de prendre des précautions (du coté de MF et des skieurs).

Mais quand on n’habite pas très près du massif où l’on projette de skier et qu’on n’a pas suivi ce qui s’est passé question neige et surtout vent, ou pris les prévisions, on a tendance à se reposer sur le BERA. En neige printemps ce n’est pas pénalisant, mais avec les petits hivers avril/mai la sanction peut être immédiate (mais tes amis qui sont des" professionnels" savent ça en principe).
J’ajoute que depuis qq années, les conditions sont vraiment plus tendues et compliquées, notamment avec des pb de cumuls de précipitations et surtout de vent ! C’est pénible et frustrant surtout avec des dispos limitées et que tu ne peux pas choisir.
Bref, en cas de doutes nivo (avec ou sans BERA) faisons du bon ski de bouses en belle neige sans serrer les fesses et sans regretter d’être là parce que ça faisait mieux sur le papier ou sur la toile.
Un certain spécialiste avalanche disait la semaine dernière qu’il y a tant de bon ski à faire en ce moment dans les pentes à moins de 30. Plus tu vieillis, plus les conditions moisissent, moins y’a de BERA et plus t’es d’accord :sweat_smile:

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