Posté en tant qu’invité par Yvan:
Merci du pistonnage
Posté en tant qu’invité par Yvan:
Merci du pistonnage
Posté en tant qu’invité par Rudigen:
exact: on trouve des plaques à vent à toutes les expositions: ce sont les différences de vitesse du vent provoquées par les reliefs qui les créent. D’où l’importance de bien observer les pentes avant de s’y lancer
Posté en tant qu’invité par J2LH:
sam a écrit:
C’est pas une plaque a vent, mais une plaque avant.
C’est le 1er avril ?
Posté en tant qu’invité par J2LH:
Ubu sur la butte a écrit:
Lachez le J2LH.
Il arrive…
Posté en tant qu’invité par J2LH:
Yvan a écrit:
Une plaque à vent c’est une accumulation de neige soufflée.
Cette neige devient dure et instable, puisqu’elle est soufflée,
ce qui est particulièrement dangereux.
Elle n’est pas instable parce qu’elle est soufflée mais parce qu’elle repose sur une autre couche sans qu’il y ait cohésion entre les couches. Une plaque à vent a en général une bonne cohésion interne (ce sont des grains fins).
Le risque c’est qu’elle ce décroche sous l’effet de son propre
poids à n’importe quelle moment avec ou sans l’aide de
l’alpiniste !
Pas tout à fait, outre son manque de cohésion avec les autres couches la plaque à vent est une surchage locale (=> difficile à détecter). L’avalanche peut être spontanée au moment où le vent souffle ou peu de temps après mais également au passage d’un randonneur ou d’un animal et ceci plusieurs semaines après l’épisode venteux.
La plaque à vent se trouve le plus souvent sur
les crêtes et aux endroits exposés au vent.
Disons aux endrois où la neige a tendance à s’accumuler sous l’effet du vent, le schéma classique de la crète avec la corniche, la plaque au vent et la plaque sous le vent est maintenant abandonné (du moins dans les formations du CAF quand on a affaire à un insctructeur formé récemment), on préfère parler de zones d’accumulations naturelles. Il faut observer les signes indiquant qu’il y a eu un épisode venteux, c’est à dire les corniches, les zones déneigés, les congères, la neige plaquée sur les arbres, panneaux, croix, etc…, les accumulations irrégulères de neige sur les toits, etc…
Parmis les signes indiquant l’éventuelle présence de plaques à vent il faut être vigilant quand on aperçoit de petites fissures dans le manteau neigeux ou quand la neige s’affaisse quand on passe dessus avec un « whoumf ! » caractéristique.
Posté en tant qu’invité par J2LH:
Ubu sur la butte a écrit:
Non et heureusement, quand tu expliques cela « par exemple si un
fort vent du nord souffle et que tu te trouve sur une face
nord, tu est exposé », ce n’est pas expliquer différemment,
c’est tout simplement faux.
Yvan a raison, si tu es à priori plus exposé sous les crètes en versant sud quand le vent souffle du nord il peut également exister des plaques en versant nord. Une simple rupture de pente peut suffire à l’accumulation mais sur un versant exposé au vent.
A mon avis il ne faut pas tenter d’écrire que telle zone est sure ou que telle autre ne l’est pas il faut voir la situation réelle sur le terrain. On peut écrire que le vent provoque des accumulations dangereuses, que ces accumulations se forment le plus souvent dans les pentes sous le vent, mais sûrement pas qu’en théorie telle pente est sûre parce qu’elle a certaines caractérisques tant qu’on n’a pas été voir sur le terrain.
Il faut se dire que vent=danger que l’épisode venteux soit en cours ou terminé et observer sur les terrain les signes qui permettent de detecter la présence de plaques.
Posté en tant qu’invité par Danny:
concernant ce phénomène de plaques et une première approche des avalanches, je ne saurais trop vous conseiller les conférences de l’ANENA dont la première a eu lieu samedi dernier à annecy (une à lyon très bientôt).
Pour une première approche, c’est excellent, concis, précis et premettant aux néophytes de rayer certaines idées reçues (yvan par exemple).
Et comme l’a dit dominique stumpert, intervenant et guide, des plaques, y’en a partout, c’est comme le vent. Sachant ça, t’es toujours vigilant.
PS : grosse déception, l’absence samedi de JL mais au moins on a fini à l’heure.
Posté en tant qu’invité par Bazé:
J2LH a écrit:
Parmis les signes indiquant l’éventuelle présence de plaques à
vent il faut être vigilant quand on aperçoit de petites
fissures dans le manteau neigeux ou quand la neige s’affaisse
quand on passe dessus avec un « whoumf ! » caractéristique.
La plaque à vent est seulement un type de plaque et, en ne voyant que ce type, ont ignore les autres. Les signes que tu indiques ci-dessus ne concernent pas seulement les plaques à vent, mais également les autres types de plaques, et je dirai même surtout les autres types de plaques. Il en est de même du déclenchement à distance qui concerne le manteau neigeux qui a une certaine structure : une couche liée reposant sur une strate de faible résistance.
Mais il est plus facile de ne parler que des plaques à vent dont les signes avertisseurs sont mombreux et d’ignorer les autres encore plus difficile à déceler. A défaut de « woumf » et de fissures, seuls les profils de neige, les coins glissants et les tests à la pelle permettent de les déceler.
Posté en tant qu’invité par J2LH:
Bazé a écrit:
La plaque à vent est seulement un type de plaque
Tout à fait.
et, en ne voyant que ce type, ont ignore les autres.
Toujours d’accord, je ne parlais que de la detection des plaques à vent, sujet de cette discussion.
Les signes que tu
indiques ci-dessus ne concernent pas seulement les plaques à
vent, mais également les autres types de plaques,
Non, les fissures et les whoumfs sont vraiment caractérisques des plaques à vent. L’accumulation extrêmement rapide de neige
Il en est de même du
déclenchement à distance qui concerne le manteau neigeux qui a
une certaine structure : une couche liée reposant sur une
strate de faible résistance.
Attention à ne pas confondre la façon dont se déclenche une avalanche et l’origine de la plaque. Les notions de déclenchement à distance et de plaque à vent sont deux notions qui ne s’opposent pas.
On peut avoir déclenchement à distance dès qu’on a une certaine cohésion d’une couche de neige qui permet de propager la contrainte jusqu’à une zone de faiblesse. On peut tout aussi bien avoir un déclenchement à distance avec une plaque à vent qu’avec une plaque « normale » reposant sur une couche de gobelets
A défaut de « woumf » et
de fissures, seuls les profils de neige, les coins glissants et
les tests à la pelle permettent de les déceler.
De les déceler à coup sûr oui, mais on ne peut pas se permettre de faire une coupe de neige dès qu’on a un doute. Pour ma part je préfère utiliser régulièrement la sonde (plus précise que le bâton) qu’occasionnellement la coupe de neige (quelle qu’en soit la forme, coin glissant, pelle ou autre). La structure du manteau, particulièrement quand il y a des plaques à vent étant à mon avis trop irrégulière pour qu’une seule analyse puisse donner une information fiable. Ca reste plutôt à mon avis du domaine de la théorie.
Posté en tant qu’invité par Ubu sur la butte:
J2LH a écrit:
Yvan a raison, si tu es à priori plus exposé sous les crètes en
versant sud quand le vent souffle du nord il peut également
exister des plaques en versant nord. Une simple rupture de
pente peut suffire à l’accumulation mais sur un versant exposé
au vent.
Tu chipotes J2, c’est ce que je sous-entendais. Après une semaine de vent du nord, tu t’attends plutôt à trouver des plaques en versant sud, même s’il est possible qu’il y en ait en versant N. Ce que dis n’est pas faux, certes, mais ce n’est pas le cas général, plutôt le cas particulier.
Posté en tant qu’invité par J2LH:
Ubu sur la butte a écrit:
Après une
semaine de vent du nord, tu t’attends plutôt à trouver des
plaques en versant sud, même s’il est possible qu’il y en ait
en versant N.
Pas besoin d’une semaine, une ou deux heures suffisent pour qu’une plaque se forme.
Ce que dis n’est pas faux, certes, mais ce n’est
pas le cas général, plutôt le cas particulier.
Pas tant que ça.
Posté en tant qu’invité par Lucio:
Plaque et vent : voir http://perso.wanadoo.fr/duclos.transmontagne/article_vent.htm, notamment la figure 4. Cette année, j’ai rencontré des plaques au vent « synoptique » mais sous le vent local (la topographie locale était parvenue à renverser le vent). Attention aussi aux ruptures de pentes de forme convexe dans les versants au vent.
Posté en tant qu’invité par J2LH:
J’aime bien les phrases creuses comme « Des avalanches ne sont possibles que si cette épaisseur est suffisante ». J’étais pourtant sûr d’avoir observé des avalanches avec une épaisseur de neige insuffisante ;-))
Je vais lire le reste de l’article.
Posté en tant qu’invité par Bazé:
J2LH a écrit:
Non, les fissures et les whoumfs sont vraiment caractérisques
des plaques à vent. L’accumulation extrêmement rapide de neige
Non et renon… Tu fais tellement l’amalgame entre les plaques à vent et les autres que je te conseilles de te replonger dans l’étude de la constitution de manteau neigeux et des métamorphoses.
Attention à ne pas confondre la façon dont se déclenche une
avalanche et l’origine de la plaque. Les notions de
déclenchement à distance et de plaque à vent sont deux notions
qui ne s’opposent pas.
On peut avoir déclenchement à distance dès qu’on a une certaine
cohésion d’une couche de neige qui permet de propager la
contrainte jusqu’à une zone de faiblesse. On peut tout aussi
bien avoir un déclenchement à distance avec une plaque à vent
qu’avec une plaque « normale » reposant sur une couche de
gobelets
Je crois que c’est ce que j’ai dit. Par contre, c’est en contradiction avec ce que tu as dit plus haut.
De les déceler à coup sûr oui, mais on ne peut pas se permettre
de faire une coupe de neige dès qu’on a un doute. Pour ma part
je préfère utiliser régulièrement la sonde (plus précise que le
bâton) qu’occasionnellement la coupe de neige (quelle qu’en
soit la forme, coin glissant, pelle ou autre). La structure du
manteau, particulièrement quand il y a des plaques à vent étant
à mon avis trop irrégulière pour qu’une seule analyse puisse
donner une information fiable. Ca reste plutôt à mon avis du
domaine de la théorie.
Si tu es capable de déceler des différences de strates avec une sonde, alors tu es vraiment le roi de la nivo!!!
Par contre tu peux facilement, à l’aide de la pelle, constater si la neige récente est liée ou pas, ce qui est quand même le premier signe avertisseur d’une éventuelle présence de plaque.
En résumé, selon ton habitude, tu chipotes sur des détails, tu te contredis, ce qui ne manque certainement pas d’embrouiller ceux qui aimeraient apprendre quelque chose à travers ce forum.
Posté en tant qu’invité par marco:
question peut être idiote?
si à un endroit précis, il y a des plaques à vent, qu’il reneige par dessus (sans vent), et qu’on passe une semaine après, est ce que tout ça s’est stabilisé, ou bien est ce que c’est encore plus risqué?
autre question:
de la neige qui tombe sur des zones mixtes faites de glace et de rocher: comment ça se fait que l’ensemble tient plus tard dans la saison alors que le tout repose sur de la glace???
Posté en tant qu’invité par J2LH:
Bazé a écrit:
Non et renon… Tu fais tellement l’amalgame entre les plaques
à vent et les autres que je te conseilles de te replonger dans
l’étude de la constitution de manteau neigeux et des
métamorphoses.
Parce que les whoumfs pour toi ne sont pas provoqués par les plaques à vent ??? Je ne dis pas que seul le vent peut former des plaques propices aux whoumfs mais que le vent est le facteur le plus propice à la formation de « plaques à whoumfs »
Quant aux fissures je ne parle pas des « gueules de baleines » qui sont dues à la reptation du manteau mais aux fissures fines que montre la photo A p64 de « Attention Avalanche ! » de Bolognési ou p30 dans le bouquin de Sivardière.
Je crois que c’est ce que j’ai dit. Par contre, c’est en
contradiction avec ce que tu as dit plus haut.
Avec quoi exactement ?
Si tu es capable de déceler des différences de strates avec une
sonde, alors tu es vraiment le roi de la nivo!!!
Ca donne une excellente idée, même si on peut rater une couche peu épaisse et de faible cohésion. J’en ai fait l’expérience plusieurs fois en comparant une coupe de neige ou un sondage par battage avec ce que semblait indiquer la sonde.
En résumé, selon ton habitude, tu chipotes sur des détails, tu
te contredis, ce qui ne manque certainement pas d’embrouiller
ceux qui aimeraient apprendre quelque chose à travers ce forum.
C’est ce que tu penses.
Posté en tant qu’invité par J2LH:
marco a écrit:
question peut être idiote?
Absolument pas.
si à un endroit précis, il y a des plaques à vent, qu’il
reneige par dessus (sans vent), et qu’on passe une semaine
après, est ce que tout ça s’est stabilisé, ou bien est ce que
c’est encore plus risqué?
Le risque persiste mais impossible de savoir si c’est plus ou moins risqué. La nouvelle couche peut consolider le manteau mais va créer un surcharge, ça dépend donc du facteur qui va l’emporter.
autre question:
de la neige qui tombe sur des zones mixtes faites de glace et
de rocher: comment ça se fait que l’ensemble tient plus tard
dans la saison alors que le tout repose sur de la glace???
Je ne suis pas sûr de bien comprendre ta question mais si ça tient mieux sur de la glace que sur sur le sol c’est peut-être parce ce que la température de la glace est négative alors que la température d’un sol couvert de neige est nulle.
Posté en tant qu’invité par Bazé:
marco a écrit:
question peut être idiote?
si à un endroit précis, il y a des plaques à vent, qu’il
reneige par dessus (sans vent), et qu’on passe une semaine
après, est ce que tout ça s’est stabilisé, ou bien est ce que
c’est encore plus risqué?
La question n’est pas idiote du tout.
Tu décris une situation assez fréquente, car après un épisode de précipitations avec du vent, il est fréquent qu’immédiatement après le passage de la perturbation, alors que le vent a cessé, les nuages résiduels lâchent encore un peu de neige qui recouvre et dissimule pa plaque. Il y a aussi les cas des plaques formées hors précipitations à l’occasion d’un épisode de vent sec et qui sont recouvertes plus tard par de la neige sans vent.
D’une manière générale le danger reste le même et tu as les mêmes « chances » de provoquer un déclenchement. Cependant, si la chute de neige est importante, le poids de cette nouvelle neige peut provoquer une purge et éliminer la plaque ou alors la stabiliser. Sur une plaque recouverte d’une épaisse couche de neige (+ de 60 cm) le passage du skieur aura peu d’influence à une telle profondeur et le risque de déclenchement accidentel s’en trouve diminué.
Mais ceci est de la théorie…
Posté en tant qu’invité par oli974:
Ben, normalement, quand il n’ y a pas de « cimentation » en profondeur, la plaque surchargée offre une probilité de se détacher encore plus grande.
Posté en tant qu’invité par oli974:
Dac, j’ai appris quelque chose!
Merci!