Planquer du matos arêtes du Gerbier

Rien si ce n’est le plaisir de ne pas avoir un sac trop lourd !

@pasinvite, je suis de ce coin à peu prêt. J’ai dormi plus de 100 nuits à la belle étoile l’année de la première au lycée, soit plus d’une nuit sur quatre. Plus au Peuil à 1000 m qu’à 2000 m, c’est vrai. La plupart du temps sans même un tapis de sol (mais avec un très bon duvet). Je ne me rappelle que d’une seule nuit sous tente au col de l’arc en hiver un ou deux ans avant. Je me rappelle d’une traversée des plateaux vers Fond d’Urle sud Vercors en février avec des ânes, il n’y avait pas de neige, sans doute hiver 89 ou 90. Nous dormions sous les tombées de sapins, mais toujours sans tente. Je devais avoir 14 ans … Et deux duvets l’un sur l’autre, je n’avais pas encore un bon duvet.

Dormir à la belle étoile, ça s’apprend comme le reste. Et ça reste absolument un moment magique. Surtout sur des coins où tu peux voir le soleil très tard et très tôt.

Et je suis très frileux !

Non vraiment, si tu veux un souvenir de magie plus qu’un souvenir de portage, en moyenne montagne comme ça, la belle, c’est tout de même le mieux.

Prendre le moins de choses possible et avoir le sentiment de ne pas trainer, c’est aussi un sacré sentiment de liberté quand on va en montagne.

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La seule chose qu’on ait dit c’est qu’en été, sur les arêtes du Gerbier, si on ne veut pas se charger pour ne pas avoir à déposer du matos quelque part ou porter sur les arêtes, c’est que la tente est inutile si on choisit son créneau météo. Après, c’est sûr qu’avec un sac de 15kg (j’en sais rien, peut-être que @FrenchToast a un sac qui fait moins de 10kg tout compris avec sa tente, tant mieux pour lui), il faut plus de temps pour faire la traversée qu’avec seulement un kway dans le sac.
Libre à lui de choisir.

Duvet + matelas + tente + rechaud + popote + bouffe = 3kg sans chercher le plus light.
Reste l’eau car on en trouvera pas près des crêtes. Disons 3L.
En tout cas ça fait 8kg grand max sur le dos (la corde et le baudard ne sont pas sûr le dos lors de la traversée).
Sinon je ne comprends pas tout ce pataquès pour trouver un endroit où cacher le matos de bivouac.
Il y a bien sûr plein d’endroit. On s’en four si c’est loin du départ ou de l’arrivée de l’arête On a toute la journée pour faire des détours à droite à gauche.

@To_f Ta personne supérieure ne m’intéresse absolument pas

Chouette. Ne connaissant pas le coin, c’était mon inquiétude (Je me disais que c’était éventuellement que des petits éboulis ou de la pente herbeuse. Rien pour cacher)

Sérieux, c’est si fréquenté? Au moins, si on bivouaque à la double brèche on sera ptètre les premiers!

Merci à tous pour vos réponses. On avisera selon la météo avant de partir si belle étoile ou pas. (Ma tente est une 1,5 place de 1kg donc on a connu pire en poids ajouté).

Je suis rarement à plus de 9kg pour 2 jours mais si je peux éviter de faire des taillantes avec un balourd, je préfère :slight_smile:

Pour les 2 jours, en été, seulement 3L je trouve ça un peu light, mais peut-être que je suis une boit sans soif.
En dehors de la traversée, tu portes aussi sur les chemins.
Tu as peut-être toute la journée pour faire des tours et des détours, mais poser du matos, ça rajoute en gros 200m de D+ et 3km. Ca pèse aussi dans la balance (enfin pour moi).

Non, 3L à partir du moment où tu attaques l’arête. Donc après la veille et le matin, pour lesquels tu prends ce que tu veux. En fait 2L suffisent.
C’est pour expliquer qu’il n’y a rien d’impossible à emporter le matos de bivouac dans l’arête, car ça fait bien moins de 15kg comme tu le prétendais.

La « norme » FFRP tacitement admise, c’est 300 m/h à la montée et 500 m/h à la descente (arrêts non compris).

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@FrenchToast j’espère que tu auras une belle météo et que tu feras un bivouac de rêve avec coucher et lever de soleil féérique :heart_eyes: lors de cette magnifique traversée.
À moins que tu modifies complètement ton projet pour traverser les arêtes en string et en faisant péter le chrono…:sunglasses:
Ce sont deux approches complètement différentes, mais dans tous les cas j’espère que tu emporteras un appareil photo pour nous faire profiter.
Perso même si ton beau corps d’athlète est capable de belles perfs (je parle de la traversée des arêtes hein :stuck_out_tongue_winking_eye:) je préfèrerais des belles photos de paysage, ciel étoilé, bouquetins, fleurs, lagopèdes… :innocent:

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@FrenchToast: fait toi plaisir avec ou sans tente et rapporte nous de belles photos.

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@FrenchToast, tu as parlé d’aller à la grande Moucherolle le lendemain. Si tu y vas, tu devrais descendre par l’arrête NW (Camptocamp.org), ca vaut vraiment le coup!

Tu peux aussi faire un crochet par les.deux soeurs en suivant la crête, mais ça rallonge un peu : Camptocamp.org

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Salut FrenchToast,

Suivant où tu choisis de bivouaquer, tu peux cacher tes affaires dans les lapiaz en haut à droite de la Combe Charbonnière (juste sous l’attaque des arêtes). Depuis la fin des arêtes ça doit prendre +/- 20min pour venir les récupérer. Pour ce qui est de l’eau, tu trouveras surement encore quelques névés dans le Clos d’Aspres, sinon tu peux faire un crochet par le lac de la Moucherolle le lendemain pour faire le plein… Pour un joli bivouac je te conseille la prairie du Pas de l’Oeille.

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Y’en a qui font ça en 2h aller-retour depuis la bagnole, y’en a d’autres qui le font en 2 jours avec bivouac, et y’en a même qui le font en lisant le CR. Je ne vois pas où est le problème. C’est interdit ? Il y a un arrêté du maire ?

Tu vois ça, c’est un jugement de valeur par rapport à tes principes.
Si tu avais pu seulement écrire : chacun est libre !
Et ce sera mon dernier post te concernant mais quel regret de ne pas pouvoir mettre des « je n’aime pas » sur les posts dans ce forum !

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oui ya du monde. En été il y a des chances quil y ait une cordée avant toi. Mine de rien, si on ne cherche pas a faire un chrono meme sur un rappel de 20 mètres, tout compris (se decorder, passer la corde dans le maillon, arriver en bas , tirer la corde, la plier), tu mets facilement un peu plus de 10 mn. Suffit qu’il y ait une cordée avant toi et les 20 mn y sont.
Sinon, comme les autres, pas besoin de tente normalement.
Une solution serait de bivouaquer vers le col vert (en faisant le plein d’eau en passant a Roybon. Et le lendemain d’enchaîner le rang des agnelons (rando mais ca monte et ca descend pas mal et au final tu as bien dénivelé) et les arêtes. Tu bivouaques ensuite sur la station en faisant le plein deau au lac…
Ou alors tu inverses. … Moucherolle jour 1, plein deau au lac, bivouac entre l’arrivée des arêtes et le pied de la double brèche. Aretes le lendemain… Ca evite de bivouaquer au milieu des pylônes de teleskis…

je ne sais pas quel est ton niveau. Mais si tu veux bivouaquer de façon « utile » tout en faisant une belle course, sans t’emmerder avec de l’eau, j’ai une solution.

Faire la traversée des aretes du grand pic de belledonne, avec bivouac au Lac blanc.
C’est plus dur que le Gerbier (ce n’est que AD+), très beau, plus sauvage, le bivouac paradisiaque et bien justifié.

Bonne grimpe (cela dit le gerbier c’est beau. Tu peux aussi Commencer par une vraie voie d’escalade si tu veux rallonger et justifier le bivouac)

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Pas con, ça colle bien avec :

Et sinon, c’est clair que ça aussi, c’est classe :

Même si pour ma part, je privilégierai une approche retour par le lac de Belledonne que je trouve plus joli … Mais les goûts et les couleurs.

En effet, depuis le Lac de Belledonne, on a une belle vue sur le téléphérique de Vaujany, qu’on entend aussi très bien.

Je vais étudier tout cela. Merci.

J’ai 3 contraintes :
-Mon meilleur pot n’est ni grimpeur ni alpiniste.
-J’arrive à 7h45 à Lyon donc au mieux 10h départ rando.
-Après 8h de bus de nuit et 2h de bagnole, pas sûr que je sois dans ma meilleure condition physique.

C’est pour ça que le Gerbier me semblait idéal mais j’avoue que Belledonne, ça donne envie. Je préfère cela dit éviter une voie ou par erreur d’itinéraire, par exemple, on est obligé de passer de 5+ ou désescalader des rochers pourris (enfin, vous voyez ce que je veux dire)

dans ce cas là, c’est bien ce que je disais : tu inverses : rando Jour 1 (le Cornafion par exemple plutot que la Moucherolle au milieu des pistes de Villard), Bivouac dans le coin (tu peux faire le plein d’eau a Roybon) et arêtes du gerbier le lendemain. Et si tu planques le matos de bivouac et de grimpe kek part entre Roybon et le col vert ça évite de trop porter…

PS j’habite le plateau, donc je vais jamais là-bas en partant de prélenfrey. Y’a ptet des emplacements de bivouac et des points d’eau (LE facteur limitant dans le Vercors) mieux de ce côté.

Au vu de ce que tu viens d’écrire, je ne peux que te recommander de commencer par le Gerbier. Belledonne, c’est un vrai ton au-dessus en terme d’altitude, de longueur et d’engagement. Le rocher demande tout de même des précautions pour qui n’a pas l’habitude de ce type de terrain … interactif disons.

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