Quand je dis facile, je veux surtout dire efficacement et sans bouffer trop de matière : le fil produit par le fusil (j’en ai un bon) est très tranchant et mon constat est qu’il dure longtemps sur les lames Lethemann.
Avec les lames Victorinox (plus d’inox ? traitement de surface différent ?), c’est bof, j’utilisais plutôt une pierre à huile de barbier pour obtenir quelque chose de pas mal.
Peut-être as-tu une explication de la chose ?
J’aime bien les canifs bien affutés, une lame qui coupe mal c’est trop dangereux …
Ben si, en pratique c’est exactement la même chose. Si tu veux absolument pinailler tu entreras dans la différence entre la pointe et le reste de la lame, mais bon là on tombe dans les pratiques intimes des diptères et les diptères c’est plutôt ma spécialité que la tienne non ?
Ce qui fait la dureté de la lame, c’est le taux de carbone, l’ajout éventuel d’autres composants (chrome, molybdène …) et la qualité du forgeage et le traitement thermique. Mais au final dans tous les cas ce que j’ai dit reste vrai. Si c’est dur c’est dur à affûter. je pense que puisque tu aimes avoir un fil bien tranchant tu dois souvent passer tes couteaux au fusil, et si tu les fais souvent c’est très rapide. Les lames inox sont très difficiles à affûter mais leur tranchant dure beaucoup plus longtemps. Pour t’en rendre compte il faudrait que tu aies deux couteaux identiques, un au carbone standard, un en inox, avec la même qualité de coupe initiale. Tu les utilises en alternance chacun un jour sur deux et tu verras bien que celui dit au carbone (en fait celui en inox est aussi au carbone, et si on cherche bien par définition tous les aciers ont du carbone) s’use plus vite.
Et petite précision: si le couteau est vraiment émoussé on ne peut pas lui faire retrouver son tranchant avec uniquement un fusil.
J’ai un Opinel n°9 au fond de la poche. Toujours. Je pense à le mettre de côté quand je prends l’avion. Mais je ne prends plus l’avion.
Je me suis fait arrêter déjà à Paris lors des plans Vigipirates. Grâce au délit de bonne gueule dont je bénéficie, on m’a toujours laissé partir avec.
Pour l’affûtage, j’ai un fusil Fischer pour le courant et une pierre à huile de temps en temps. Ton truc a l’air bien. Au moins les angles sont-ils toujours bien respectés.
Et surtout, un couteau c’est fait pour couper. Un couteau qui coupe mal, autant prendre une orange.
Sinon je ne jure que par l’Opinel, affûté à la pierre, je n’ai jamais été vraiment convaincu par le fusil, peut-être à tort…
C’est arrivé aussi à un pote, intermittent du spectacle, monteur de chapiteau pour les Ogres de Barback, et vivant en camion, qui s’est fait arrêter avec son leatherman au côté et s’est retrouvé au tribunal.
il s’est retrouvé au tribunal pour port de couteau/arme ou pour outrage à agent? je demande car j’ai un pote qui fait sa pleureuse quand il fait de la gav de temps à autre. Mais le connaissant il ne peut pas s’empêcher de crier sa haine des flics dès qu’il en voit un, alors dès qu’il a un coup dans le pif…
J’ai envie de dire que ça dépend si tu le portes sur le dos aussi, pour la scie à bois je conseille couteau suisse type Ranger Grip 79 (grosse scie à bois, bonne taille et système de bloquage de la lame pour le couteau).
En pince multifonction j’ai une leatherman surge, c’est relativement lourd donc pas à trimballer en rando. Il y a une scie à bois et métaux mais la taille des scies n’est pas exceptionnelle, pour la scie à métaux c’est moins important je pense tu ne vas pas scier des pièces en métal de 5cm de diamètre. Pour la scie à bois c’est plus limitant je pense.
La pince leatherman est un vrai outil de travail et non une pince de dépannage. Je l’emporte tjs sur les bases vie où je travaille et elle résout tous mes problèmes du quotidien (et quand on vit en algeco il y en a bcp). Une vraie caisse à outils à elle toute seule, son plus gros défaut l’absence de tire-bouchon.
Pour la rando un petit opinel suffit largement et est bcp plus léger.
J’aurais souhaité acquérir une pince multifonction style leatherman pour quelqu’un qui fait du ski de rando, de l’alpinisme et de l’escalade (parfois en cascade aussi) à emporter sur le terrain pour résoudre les problématiques du terrain.
Est-ce que vous en recommanderiez une en particulier qui se prête particulièrement à ces sports et aux diverses galères que l’on peut rencontrer ?
Par exemple, j’imagine que certains tournevis cruciformes se prêtent mieux au ski de rando que d’autres quand il s’agit de résoudre un problème de fixation ou autre, idem pour les crampons en Alpi peut-être ?
Bref, le choix repose beaucoup sur la connaissance des besoins et des difficultés que l’on peut rencontrer dans tous ces sports. Difficultés dont je n’ai pas vraiment connaissance pour avoir été suiveur plutôt que meneur dans le faible nombre de courses que j’ai pu faire…
Le poids est aussi un critère important.
Si vous avez un modèle de prédilection, je suis tout ouïe !
En plusieurs dizaines d’années de pratique, jamais je n’ai eu besoin de ce genre d’outil. Ma trousse de réparation consiste en du scotch bien solide et du fil de fer bien solide (fil de cuivre, plutôt, ça se tortille mieux).
En ski de rando, j’ai ça avec le/les embouts adaptés à ma fix. https://www.opinel.com/fr/multifonction/n9-bricolage
Jamais utilisé pour moi (sauf le couteau) , mais j’ai « sauvé » un autre randonneur qui arrivé au sommet avec des skis qui sortaient du magasin, s’est aperçu qu’on ne lui avait pas réglé ses fix. pour la position descente. On peut dire qu’il a eu du bol…
Pour des raid plus longs (VTT, pulka,…) j’ajoute ça la knipex xs.: