Posté en tant qu’invité par Roland VIDAL:
Quelle tristesse ! J’ai toujours grimpé par esprit de liberté, de dépassement personnel ; aussi pour m’échapper des tracasseries quotidiennes… en me suspendant à un clou, même foireux. J’allais à Bartagne dans les années 70, puis 80, moins en 90. Je rêve d’y retourner avant 2010 et retrouver de vieux pitons, aussi des neufs pour les remplacer, posés par quelques prudents que je remercie par avance. Pourquoi donc vouloir toujours tout organiser, asseptiser, domestiquer ? N’y a-t-il pas assez de terrains de jeu pour l’escalade dominicale en famille, ou sportive entre copains, pour vouloir encore réduire l’espace du rêve et de l’aventure ? J’ai 52 ans, je n’ai jamais passé du 7, et pourtant j’amène toujours des amoureux de grandes bambées dans ce genre d’itinéraire. Et si le doute vous prend sur votre capacité à les gravir dans les règles du libre et de la sécurité, je rappelle à votre connaissance qu’il existe depuis… quelques temps déjà… des coinceurs et autres friends dont l’utilisation est, je vous l’assure, fort distrayante.
Mes salutations verticales à tous,