Peur en rocher

Try This Dude
Essaie ca mec:

http://www.youtube.com/watch?v=SGNBl9lTXXs

Ca décoince un peu… Ca te fais dire d’avoir confiance au matos…Ca fais pas mal dans la tête… Un petit plomb de 10M…
PS : Je suis un des mecs qui fait un saut dans la vidéo…Donc je sais de quoi je parle

j’ai moi aussi par période cette sensation quoi que elle passe avec le temps… Pas si forte j’arrive a faire 6a et je me lance dans des 6b…et en grande voie et alpinisme je ne suis pas paralysé…
ce qui me fait le plus peur ce n’est pas de volé mais de revenir sur un vire, taper la cheville contre un truc… Ce genre de chute…
Me blesser… C’est plus ca…Pas de tomber a terre ou dévisser… mais faire un petit bobo… C’est con mais c’est comme ca
Le seule moyen grimper est surmonter ca peur… j’ai remarqué que plus on grimpe plus sa passe… et bien avoir confiance en soi…

Je pense que Piotr et Gruyère, vous devriez vous planifier une course de rocher ensemble! Egalité dans les compétences et les sensations, ça peut faire du bien au moral. Au moins un coéquipier qui vous comprend! C’est mieux que la belle qui moufle et rétorque étonnée: mais non, mais là il y avait pleins de bonnes prises!

Posté en tant qu’invité par Piotr1:

Et c’est ma foi une très bonne idée. Sauf qu’à mon avis on se décidera très vite pour une course de neige :lol:

plus 1 ! sauf que moi je ne fais pas d’alpi à côté :rolleyes:
J’ai eu un coup de speed un jour en escalade, la raison je ne la connais pas, mais c’est comme si mon cerveau me disait ; « hey man tu risques ta vie là ». Depuis j’essaie aussi différentes techniques ; via ferrata, rando alpine mais pour l’instant je ne pas trouvé la clef. Maintenant j’ai tendance à « anticiper » en plus.
Du coup je pense que pour la prochaine sortie ce sera une rando

Cet hiver j’essaierai peut être la cascade de glace, on verra.

En effet, partez sur des courses assez faciles dans du III max pour vous y faire, ce genre de course permet d’aborder parfois des sections « vertigineuses » sans pour autant risquer la crise de panique car dans ce niveau de difficulté on est quand même rarement en équilibre précaire.
Faut juste éviter dès le début une course comportant un passage notoirement exposé car même étant habitué, c’est le genre de passage qui donne toujours des émotions. Les topos ne manquent jamais de les citer s’ils existent.

l’assurance venant, les envies de IV et V reviendrons. Abandonner peut être la grimpe un peu raide pour le moment pour mieux y revenir

Ca pourrait être une sorte de thérapie par exposition progressive.
Les psychiatres suivants des personnes atteintes de troubles anxieux liés à tel ou tel sujet (araignées, foule, etc …) pratiquent ce genre de méthode et ça marche assez bien en général.

Personnellement, c’est comme ça que je suis venu à l’alpi sur le tard.
A 25 ans j’ai débarqué sur Toulouse avec des rêves de montagne mais 0 pratique. Vous n’en n’êtes déjà plus là.
J’ai fait de la rando pendant deux ans en corsant les itinéraires petit à petit jusqu’à faire quelques sommets via des arrêtes ou en nécéssitant de mettre les mains ici où là.
Parrallèlement j’ai repris l’escalade pour prendre de l’assurance dans mes gestes.
Au bout de trois ans, je faisais mes premiers sommets dans le queyras (Bric Bouchet, Tête des toillies) Dont l’escalade n’est vraiment pas difficile mais parfois impressionante.
Depuis, je suis parti dans des courses toujours un peu plus difficiles à chaque fois mais sans franchir de palier violent soit en terme de difficulté ou de techniques d’assurage à maîtriser.

A votre différence, je n’ai pas cette « peur en rocher » ce qui fait qu’en grande voie je fais depuis 2 ans déjà des voies plus dures mais cela ne change pas grand chose.
Cependant, aujourd’hui, l’écart technique entre mes réalisations en grande voie et en course « montagne » a beaucoup diminué.

Je me suis permis de détailler mon parcours pour montrer que peut être prendre du temps est une bonne solution.
Aborder progressivement les choses (si ta compagne gruyère est d’accord pour te laisser ce temps :confused:

Rapidement, Shirkan, j’suis pas sûr que la cascade de glace résoudra tes angoisses, y’a quand même peu d’éléments aussi précaires. Ca demande de s’être forgé un certain moral quand même.
D’ailleurs, à une époque tu te renseignais sur les sommets du Queyras, t’as mené à bien tes projets?

[quote=« Floc, id: 1048608, post:19, topic:101872 »]

Qu’est ci qui t’en empêche ? Quel était cet alpiniste qui sur un passage trop dur était allé cherché son piolet en disant à chamonix on fait comme ça… J’ai en tête Pierre Alain, mais je ne suis vraiment pas sur.

Enfin moi je remarque que c’est quand même plus un problème d’escalade pure, même pour piotr. Si vous grimpez dans des niveaux très inférieurs vous avez aussi cette peur ? Genre, Gruyère, tu dis que tu es mort dans du 5a… et dans le 3 ça donne quoi ?

Tu me mets dans du 6 je balise à fond, j’avance pas. J’ai peur, même si je sais que j’ai la possibilité d’y aller techniquement (enfin j’avais) j’ai peur et je me jette sur la dégaine.

Mais dans du 3, je me balade en sifflotant et je prends plaisir à faire des voies de ce niveau en montagne.[/quote]

pour ce qui est de faire du dry à Bleau, ca ne poserait aucun soucis, mais si tu veux là bas, c’est un petit microcosme de quelques grimpeurs de blocs qui s’y trouvent et qui croient avoir la science infuse en passant des heures devant un cailloux, donc Non, ca me branche pas du tout d’aller là bas, l’ambiance ne me plait pas du tout, c’est tres parigos, j’me la pete.

En 3/4 pas de soucis, ca va vite, sans soucis, pour avoir fait pas mal de grandes courses ou il y avait du rocher et en ta pas de soucis, mon probleme est venu le jour ou j’ai voulu progresser en escalade pur, depuis c’est la déconfiture.

Fais gaffe quand même quand tu te jette sur ta dégaine, si elle est encore au baudrier, ca le fait pas !!!

Et puis en montagne, ca fait longtemps que j’y ai pas mis les pieds pour faire une grosse course, me suis plutot focalisé sur mon entrainement en grimpe !!

[quote=« FlicFlac, id: 1048609, post:20, topic:101872 »]

Faut pas aller au Cuvier! Et surtout pas avec les péniches Décathlon!

Et attention, les jaunes sont souvent plus patinés que les circuits plus difficiles, c’est un fait!

Des fois il faut avoir la Foi pour que ça tienne (j’entends par là que tu ne va pas te placer de la bonne façon si tu es persuadé que ça va riper). Encore une fois le « mental » joue énormément.

Si tu vas grimper sans en avoir envie, c’est sûr que ça ne marcheras pas. Et grimper sans arrêt avec des gens bien meilleurs que toi non plus : ils te feront essayer des trucs trop durs, tu n’y arriveras pas, le moral prendra encore un coup, tu n’y prendras pas plaisir, etc…
Quand tu vas à Bleau, fais un circuit de ton niveau (i.e : un circuit où tu réussis 75% des blocs : succès gratifiant, avec un peu de « challenge » quand même), avec des amis de ton niveau, et de temps en temps essaie un plus dur (quand tu croises un autre circuit par exemple), sans y passer plus de 15min.

Surtout, évite les gens qui vont passer 4h sur un même bloc : si tu es comme moi tu t’entraînes à l’escalade avant tout pour aller en montagne, tu t’en fous de faire le dernier pas à la mode.

Enfin bref, je n’ai pas de diplôme, ce sont juste des conseils tirés de ma propre expérience (et pour mes propres objectifs).

Et en falaise, autant que possible, grimpe en tête un maximum, évite la moulinette. Tu auras bien le temps d’en faire quand tu travailleras le dernier 8c+ à la mode.[/quote]

Non ni bas cuvier, ni autres, l’ambiance des grimpeurs present ne me plait pas du tout, me font rire avec leur paillasson !!! et puis le coin non plus ne me plait pas, c’est pas beau, le rocher est mauvais, et cela manque d’espace, j’ai besoin d’espace.

Pour que cela tienne, je veux bien, mais quand tu charge, et que cela glisse en laissant une grosse trace noir, je vois pas quoi faire, c’est pas un probleme mental, et en falaise, plus cela va plus, j’ai moins envie d’y aller, j’ai des potes, ils ne voient que par Cormot, site tres à la mode, rocher tres glissant, sableux, et tres mal équipé, limite dangereux, maintenant quand on y va je prend mon vélo !!! ou j’y vais plus et puis la falaise, cela ne m’interesse presque plus, on y va avec les enfants comme cela ils me mettent la corde !!!

Et il est vrai aussi, que je suis un peu entouré de forts tres tres forts grimpeurs, donc la comparaison est difficile.

[quote=« kiki_74, id: 1048611, post:21, topic:101872 »]Try This Dude
Essaie ca mec:

http://www.youtube.com/watch?v=SGNBl9lTXXs

Ca décoince un peu… Ca te fais dire d’avoir confiance au matos…Ca fais pas mal dans la tête… Un petit plomb de 10M…
PS : Je suis un des mecs qui fait un saut dans la vidéo…Donc je sais de quoi je parle

j’ai moi aussi par période cette sensation quoi que elle passe avec le temps… Pas si forte j’arrive a faire 6a et je me lance dans des 6b…et en grande voie et alpinisme je ne suis pas paralysé…
ce qui me fait le plus peur ce n’est pas de volé mais de revenir sur un vire, taper la cheville contre un truc… Ce genre de chute…
Me blesser… C’est plus ca…Pas de tomber a terre ou dévisser… mais faire un petit bobo… C’est con mais c’est comme ca
Le seule moyen grimper est surmonter ca peur… j’ai remarqué que plus on grimpe plus sa passe… et bien avoir confiance en soi…[/quote]

Je pense pas que cela fasse avancer le schmiblic, j’ai plusieurs fois volé en tete int et ext, ca n’a rien changé. Sauter d’un pont (ce que j’ai déja fait,ne changera rien, on m’a meme jeté d’un avion avec un sac sur le dos) ne changera rien a l’escalade parce que pour le cas present ce n’est pas la chute qui pose probleme, c’est la grimpe pur, le toucher, et la façon de grimper.

Ok, mais on t’emmene, pour ramener les 2 zombies :stuck_out_tongue:

Pourquoi pas, mais là ca va pas le faire tout de suite, va falloir attendre que l’hiver revienne

[quote=« Bloublou, id: 1048725, post:25, topic:101872 »]

En effet, partez sur des courses assez faciles dans du III max pour vous y faire, ce genre de course permet d’aborder parfois des sections « vertigineuses » sans pour autant risquer la crise de panique car dans ce niveau de difficulté on est quand même rarement en équilibre précaire.
Faut juste éviter dès le début une course comportant un passage notoirement exposé car même étant habitué, c’est le genre de passage qui donne toujours des émotions. Les topos ne manquent jamais de les citer s’ils existent.

l’assurance venant, les envies de IV et V reviendrons. Abandonner peut être la grimpe un peu raide pour le moment pour mieux y revenir

Ca pourrait être une sorte de thérapie par exposition progressive.
Les psychiatres suivants des personnes atteintes de troubles anxieux liés à tel ou tel sujet (araignées, foule, etc …) pratiquent ce genre de méthode et ça marche assez bien en général.

Personnellement, c’est comme ça que je suis venu à l’alpi sur le tard.
A 25 ans j’ai débarqué sur Toulouse avec des rêves de montagne mais 0 pratique. Vous n’en n’êtes déjà plus là.
J’ai fait de la rando pendant deux ans en corsant les itinéraires petit à petit jusqu’à faire quelques sommets via des arrêtes ou en nécéssitant de mettre les mains ici où là.
Parrallèlement j’ai repris l’escalade pour prendre de l’assurance dans mes gestes.
Au bout de trois ans, je faisais mes premiers sommets dans le queyras (Bric Bouchet, Tête des toillies) Dont l’escalade n’est vraiment pas difficile mais parfois impressionante.
Depuis, je suis parti dans des courses toujours un peu plus difficiles à chaque fois mais sans franchir de palier violent soit en terme de difficulté ou de techniques d’assurage à maîtriser.

A votre différence, je n’ai pas cette « peur en rocher » ce qui fait qu’en grande voie je fais depuis 2 ans déjà des voies plus dures mais cela ne change pas grand chose.
Cependant, aujourd’hui, l’écart technique entre mes réalisations en grande voie et en course « montagne » a beaucoup diminué.

Je me suis permis de détailler mon parcours pour montrer que peut être prendre du temps est une bonne solution.
Aborder progressivement les choses (si ta compagne gruyère est d’accord pour te laisser ce temps :confused:

Rapidement, Shirkan, j’suis pas sûr que la cascade de glace résoudra tes angoisses, y’a quand même peu d’éléments aussi précaires. Ca demande de s’être forgé un certain moral quand même.
D’ailleurs, à une époque tu te renseignais sur les sommets du Queyras, t’as mené à bien tes projets?[/quote]

INteressant ta reflexion, c’est même un peu ce que je fait depuis un certain temps, bon bien sur je grimpe toujours un peu avec les enfants et ma compagne, ces derniers temps, je l’ai laissé tranquille et là elle s’eclate a grimper en montagne pendant que moi je bosse, mais pas de soucis, j’ai mon vélo !!!

Je vais plutot revenir a du niveau accessible pour moi, mettre mes sangles et friends et oublié l’esclade sportive. Mais bon avec l’automne arrivant, à Paris on a ps grand chose mis a part des salles en plastique !! oui, je sais le plastic, c’est fantastique, le caoutchouc super mou !!

Après faut peut être se faire une raison… tu n’aimes pas l’escalade et c’est tout. C’est pas que tu as peur, c’est juste que tu n’aimes pas ça… et évoluer avec des très très forts grimpeurs comme tu le dit t’as peut être complètement démotivé, dégouté de cette pratique.

J’en connais un qui était fort grimpeur et du jour au lendemain a décidé d’arrêter, il en avait marre de cette pression sur ses épaules à cause de l’engagement et de l’exposition qu’il ne supportait pas.

Il ne fait plus trop d’escalade, plus trop d’alpinisme mais beaucoup de rando et prends son pied. Et ce n’est pas une tare.

[quote=« Gruyere, id: 1048741, post:28, topic:101872 »]

[quote=« kiki_74, id: 1048611, post:21, topic:101872 »]Try This Dude
Essaie ca mec:

http://www.youtube.com/watch?v=SGNBl9lTXXs

Ca décoince un peu… Ca te fais dire d’avoir confiance au matos…Ca fais pas mal dans la tête… Un petit plomb de 10M…
PS : Je suis un des mecs qui fait un saut dans la vidéo…Donc je sais de quoi je parle

j’ai moi aussi par période cette sensation quoi que elle passe avec le temps… Pas si forte j’arrive a faire 6a et je me lance dans des 6b…et en grande voie et alpinisme je ne suis pas paralysé…
ce qui me fait le plus peur ce n’est pas de volé mais de revenir sur un vire, taper la cheville contre un truc… Ce genre de chute…
Me blesser… C’est plus ca…Pas de tomber a terre ou dévisser… mais faire un petit bobo… C’est con mais c’est comme ca
Le seule moyen grimper est surmonter ca peur… j’ai remarqué que plus on grimpe plus sa passe… et bien avoir confiance en soi…[/quote]

Je pense pas que cela fasse avancer le schmiblic, j’ai plusieurs fois volé en tete int et ext, ca n’a rien changé. Sauter d’un pont (ce que j’ai déja fait,ne changera rien, on m’a meme jeté d’un avion avec un sac sur le dos) ne changera rien a l’escalade parce que pour le cas present ce n’est pas la chute qui pose probleme, c’est la grimpe pur, le toucher, et la façon de grimper.[/quote]

Ha la effectivement si c’est la technique pur… je comprends il faut bouffer du pan… c’est pas mal… pour la technique pur et l’explosivité.

[quote=« Gruyere, id: 1048742, post:29, topic:101872 »]

Ok, mais on t’emmene, pour ramener les 2 zombies :P[/quote]

Non, non, rien qu’à deux, en toute autonomie! et en rocher.

Posté en tant qu’invité par Piotr1:

C’est intéressant comme post, parce que finalement tout le monde connaît cette peur, mais la gère différemment. Au delà du niveau de chacun, tout se passe dans la tête. Pourquoi dans un rappel de 10m en rocher je stresse alors que dans un rappel de 25m en fil d’araignée en canyoning ça m’éclate? Je vais essayer de reprendre le rocher cet été à un niveau très inférieur au mien déjà pas très glorieux, genre PD- pour commencer. Qui sait, peut être qu’avec la confiance dans une paire d’années je gèrerai le niveau PD/AD ce qui me permettrait de me lancer dans un nombre de courses assez conséquent finalement.

C’est peut-être bien ça, le soucis!
Il faut repartir sur des courses de bon rocher en alpi, en II, III, tel la Grande Glière, les coinceurs au baudrier. Et laisser tomber un peu l’escalade en grandes voies pour reprendre confiance en soi.
Parce qu’il n’y a pas de raisons! Quand on a fait la traversée de la Meije, sans guide, (course contenant une bonne partie rocheuse peu équipée, si je m’en souviens bien!..et de pentes neigeuses, aussi OK), la « voie du trou » de la pointe percée n’est à côté qu’une promenade.
Et quand on a monté, en premier de cordée, les 1000 mètres de rochers de l’arète est du Viso (si, si, il l’a fait!) on ne devrait pas trembler, en second, dans Amadéus!
Donc, il faut retourner pour l’instant, ou tu te sens le mieux: les courses d’alpi rocheuses en II, III pour reprendre goût et confiance.

En effet, à moins d’avoir un cerveau vide, tout le monde à peur à son niveau mais cette peur n’est pas vécue de la même manière, ni à même intensité.
Pour certains, elle est paralysante, pour d’autres, elle est stimulante (recherche d’adrénaline et de ses effets euphorisants), pour d’autres le désir de vaincre ou amour propre est bien supérieur. Personnellement, j’ai peur avant et après! Avant, je doute énormément sur mes capacités. puis, sur un passage où je me sens en réelle difficulté, j’arrive généralement à refouler l’angoisse au plus profond sur une grande inspiration, et me concentrer au max. Mais une fois le pas passé, c’est tremblement et compagnie. Il faut que ça s’extériorise. Mais franchement, je préfère une course où je n’ai pas eu ce sentiment de peur; juste la petite limite du « …j’ai donné un peu mais ça passe bien »
Le problème est surtout que cette peur t’empêche de réaliser les projets qui te tiennent à coeur.
J’ai très peur de nager dans la mer parce qu’il y a d’horribles poissons et méduses prêts à me dévorer! mais je m’en fou, je n’aime pas la mer.
Par contre, toi (ou vous) la montagne , tu aimes ça! donc, vas-y! Choisis bien tes courses rocheuses, pas trop dur, rocher stable, et un coéquipier compréhensif mais pas trop « maternel ».
Un bon truc, quand tu te sentiras mieux, c’est d’emmener quelqu’un de beaucoup moins fort, dont tu seras responsable, sur une course que tu maîtrises bien. La responsabilité d’autrui, aide beaucoup à prendre sur soi!

Posté en tant qu’invité par Piotr1:

Exact, les fois où j’étais responsable de qn de moins expérimenté, dans ma tête la responsabilité laissait moins de place à la peur. Grimper systématiquement en second, mal à l’aise en rocher est peut-être la pire des solutions. Mieux vaut considérablement baisser le niveau de la course et grimper en tête, puis progresser à son rythme peut-être.

[quote=« Krof, id: 1048776, post:34, topic:101872 »]

[quote=« Gruyere, id: 1048742, post:29, topic:101872 »]

Ok, mais on t’emmene, pour ramener les 2 zombies :P[/quote]

Non, non, rien qu’à deux, en toute autonomie! et en rocher.[/quote]

En autonomie, ok, je prend le pack de biere et toi piotr, le cubi de rouge

Oui, je suppose aussi que tout le monde a peur parfois, à son niveau. Ce n’est pas forcément négatif, puique ça peut aussi t’empêcher de faire des conneries. Evidemment, si cela te bloque bien en dessous de ton niveau réel, c’est là où un travail sur le mental devrait être fait (si toutefois tu as envie de progresser dans ce domaine, bien sûr). Je pense que le mental conditionne la réussite pour une bonne moitié, voire plus.

Moi le premier, je suis parfois plus obnubilé et bloqué par mon imagination sur les conséquences d’une chute, alors que je ferais bien mieux de me mobiliser pour la recherche du bon mouvement. Il faut connaitre ses capacités, et s’accorder un peu de confiance. Et accepter la possibilité du vol si les protections sont bonnes et que le terrain s’y prête. J’ai aussi besoin, pour être rassuré, d’un partenaire de confiance, et puis j’aime bien avoir beaucoup (trop ?) de marge technique et physique.

Enfin, j’essaie d’être concentré dans l’action (pour oublier les doutes), mais aussi relaxé que possible, et d’avoir une représentation positive du rocher (en général bien plus solide, adhérent et chaud que de la neige ou de la glace !).

Cependant, je constate aussi qu’une partie de mon plaisir en montagne réside dans le fait d’être capable de surmonter des difficultés, et mes propres peurs et doutes. N’avoir aucune émotion autre que la beauté du paysage, où le partage entre amis, serait insuffisant, je trouve.