Pétition pour la défense des Parcs Nationaux

Mais ne changeons rien, hein, … surtout ne changeons rien!
Équipons, artificialisons, construisons, développons, aménageons, « dysneyland-isons », NE CHANGEONS RIEN!

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Un article au sujet du refus de l’ouverture de nouvelles voies dans le Parc de la Vanoise.
Parc de la Vanoise : deux alpinistes se voient refuser l'ouverture d'un itinéraire

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C’est un peu court? qu’est ce qu’il ne faut pas changer? peux tu développer?

Pour être précis, de mon point de vue, les Parcs seraient bien inspirés de hiérarchiser les menaces. Pour reprendre l’exemple du Parc des Calanques quand je vois :

  • les eaux usées de la ville qui se déversent dans les Calanques,
  • les boues rouges du site industriel de Gardanne qui suivent le même chemin
  • une pinède rasée à Luminy pour y construire des batiments
  • les problèmes de circulation et de stationnement agravés par la hausse de fréquentation inhérrante à la création du parc (+50% de fréquentation depuis la création).

sans que beaucoup de réaction de la part du Parc, je me dis que peut-être ils se gourrent dans la priorité des actions à mener et qu’au lieu de consacrer leur énergie à enquiquiner les grimpeurs ils feraient mieux de la consacrer aux problèmes plus graves.

un bon article qui a le mérite de poser calmement et factuellement les avis des deux parties.

« Il n’y aura plus de nouvelles voies d’alpinisme dans le Parc national de la Vanoise ». C’est avec cette phrase dépitée et amère que l’ouvreur Jean-Christophe Berrard a publié sur Facebook la réponse du Parc à sa demande, avec Olivier Houillot, d’ouverture d’un nouvel itinéraire à la pointe Émilienne.

[…]

Interpellée à propos de l’emploi du terme « travaux » pour l’équipement de voies d’alpinisme, Eva Aliacar nous cite le projet des deux équipeurs, qui prévoit « l’installation de 50 points pour une voie de 160 mètres, soit près d’un point tous les trois mètres ». Elle rappelle par ailleurs l’antécédent d’une voie ouverte sans autorisation en 2005, entre autres par Olivier Houillot.

Alpinisme?

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Suivant le cheminement, la voie peut faire 5 longueurs, soit 10 points par longueur relais compris, il reste donc 8 points pour un devellopé de corde de 35 mètres, ce n’est pas excessif il me semble, si l’on considére que c’est une grande voie équipée !

je crois le sens de la remarque de Flic-Flac n’était pas de savoir si cette voie était trop équipée ou pas, mais plutôt « une grande voie équipée peut-elle être considérée comme de l’alpinisme ? ».
perso je n’ai pas d’avis et on peut surement en discuter longtemps :wink:

je crois que la dénomination « rocher haute montagne » du topoguide de C2C est plus explicite et évite de tomber dans cette ambiguité.

Je réagis au fait que, d’après les infos de l’article, et contrairement à ce que les équipeurs affirment, ce n’est pas l’alpinisme qui est interdit, mais juste l’équipement de grandes voies d’escalade.
Ou les « travaux », pour citer le troll de mme Aliacar.

Même pas. L’équipement est simplement soumis à autorisation.
Comme partout ailleurs en plus. Personne n’a le droit d’aller faire des travaux chez les autres. Et les falaises ne sont pas res nullius.

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Un détail qui n’a pas encore été relevé je crois: une des justifications invoquées par le Parc pour son refus, celle qui fait référence au texte de sa Charte, me paraît tout à fait contestable. Je cite ce qu’écrit Montagnes Mag:

La Charte du Parc […] indique […] « les travaux liés à la pratique de l’alpinisme peuvent être autorisés lorsqu’ils ont pour objet d’installer des dispositifs facilitant la progression des alpinistes en situation d’autonomie ou leur permettant de s’assurer afin de contourner un obstacle récent sur un itinéraire classique ou d’emprunter une voie nouvelle dont la création est imposée par un changement».
Le Parc nous a précisé qu’ « on ne peut lire le début de la phrase sans la fin qui s’applique à tout le début (sinon, juridiquement, on aurait mis des virgules) ».

Or si l’on décortique ce que dit la phrase de la Charte en question c’est que des ‹ travaux › peuvent être autorisés dans 3 cas:

  1. lorsqu’ils ont pour objet d’installer des dispositifs facilitant la progression des alpinistes en situation d’autonomie
    ou bien
  2. lorsqu’ils ont pour objet de permettre à ces alpinistes de s’assurer afin …
    a) …de contourner un obstacle récent sur un itinéraire classique
    ou bien
    b) …d’emprunter une voie nouvelle dont la création est imposée par un changement
    Ces 3 cas de figures sont reliés par des conjonctions ‹ ou ›: il suffit donc qu’une de ces conditions soient remplie, sans qu’il y ait besoin de virgules, contrairement à ce que dit le Parc. Si on avait voulu que les trois conditions soient remplies en même temps (ce qui n’aurait d’ailleurs pas de tellement de sens pour 2a et 2b), on aurait mis des ‹ et ›.
    Or, je ne vois pas pourquoi le cas 1) ne pourrait pas s’appliquer au projet qui a été présenté et refusé.
    Bref, à mon sens, cet article de la Charte ne saurait être utilisé comme raison suffisante pour interdire l’équipement d’une nouvelle voie comme il l’est pourtant dans la lettre de refus publiée sur FaceBook. Le Parc peut bien sûr autoriser ou interdire ces équipements, mais pas sur cette base-là: c’est quelque peu malhonnête.
    Ceci étant dit sans avis de ma part sur l’opportunité ou non de créer la voie en question, mais en déplorant le parti-pris radical qui consiste a exclure définitivement la création de toute nouvelle voie quelle qu’elle soit, qui plus est sur la base d’une interprétation tordue des textes. Car c’est bien cela qui est en cause, contrairement à ce qu’ont dit certains intervenants: le Parc ne se contente pas de rappeler que l’équipement est soumis à autorisation, ce qui n’a rien de choquant, mais il dit clairement qu’aucun projet d’équipement qui ne corresponde pas aux cas 2a et 2b ci-dessus ( = imposé par un changement récent du terrain) ne sera jamais accepté dans le Parc. Pas la fin du monde, bien sûr, mais c’est un peu triste, en somme. Surtout pour les locaux qui auront de plus en plus l’impression de grimper dans un musée.
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[quote=« Francois_G453303, post:31, topic:246398 »]
Ceci étant dit sans avis de ma part sur l’opportunité ou non de créer la voie en question, mais en déplorant le parti-pris radical qui consiste a exclure définitivement la création de toute nouvelle voie quelle qu’elle soit, qui plus est sur la base d’une interprétation tordue des textes.[/quote]

Merci, en parfait accord, mot pour mot, avec ce qui est exprimé ici.

La question ici n’est pas de savoir si c’est bien ou pas d’équiper de nouvelles voies (chacun son avis), mais bien que cette décision soit accaparée par des administrations ayant les pleins pouvoirs.

L’item 1 est bien trop vague. Pour une voie d’escalade toute équipée je ne parlerais pas vraiment d’alpinistes en situation d’autonomie.

Je ne crois pas
Il s’agit d’installer des dispositifs (facilitant la progression des alpinistes en situation d’autonomie ou leur permettant de s’assurer) permettant de contourner un obstacle récent (sur un itinéraire classique) ou permettant d’emprunter une voie nouvelle (dont la création est) imposée par un changement».

Clairement, la création d’une voie d’escalade moderne ne rentre pas dans ce cadre

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La formulation est effectivement suffisamment vague pour que l’étendue du champ d’application puisse être débattue, mais ce n’est pas la question: la réponse du Parc affirme de toutes façons que la Charte exclut le cas 1) et que l’autorisation d’équipement ne peut s’appliquer que dans les cas 2a) et/ou 2b), c’est à dire ceux où la modification d’un itinéraire existant s’impose à cause de changements récents dans les conditions de terrain. Point. Elle ne dit pas que la voie en question est trop équipée pour concerner des ‹ alpinistes en situation d’autonomie ›, elle exclut toute éventualité d’installer le moindre équipement sur un nouvel itinéraire quel qu’il soit, en arguant du fait que la Charte l’interdirait, ce qui ne me semble pas être exact.

Ce n’est pas l’avis de la directrice du Parc

Je conviens que ta lecture tient également la route. Si c’est effectivement ce qui voulait être dit, alors c’est là qu’une virgule supplémentaire aurait été bien utile! Plus précisément entre « s’assurer » et « afin ». En l’état, il y a vraiment ambiguïté.
En admettant cette ambigüité levée, donc, ma critique tombe d’elle-même. Mais pas mon sentiment de tristesse a l’idée que les ouvreurs du coin devront s’abstenir de toute création, un peu comme des artistes qu’on ferait vivre dans un musée où l’on aurait à jamais interdit d’introduire de nouvelles oeuvres.

« Les travaux etc… « peuvent « être autorisés… »
Ce n’est donc pas automatique.

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Où veux-tu en venir? Ai-je demandé à ce que l’autorisation soit automatique? Ou bien voulais-tu répondre à quelqu’un d’autre?
En l’occurence, c’est bien l’interprétation du Parc qui est automatique: tant qu’il ne s’agit pas d’un aménagement destiné à pallier une modification du terrain, aucune autorisation ne saurait être accordée, point.

Nulle part. Je fais une remarque, c’est tout. Faut pas voir de la polémique partout !

OK.
En y ajoutant la remarque que m’inspire ta remarque (cf supra), nous voilà donc bien remarqués :wink:
Même si pas beaucoup plus avancés…