Posté en tant qu’invité par mica000:
A la Prom Gelas, il n’y a pas plus de gens mal-élevé que partout ailleurs. Par contre, il faut savoir communiquer les règles de savoir-vivre si cela est nécessaire, car pas tout le monde grandit dans le même référentiel.
Dans ce lot, y a-t-il surement des gens plus sensibilisés à laisser un endroit pas plus sale qu’il ne souhaite le redécouvrir… et donc chacun gère ses déchets pour s’en débarrasser aux points d’arrêts; sachant que la voiture balai dispose de sacs poubelles qui font le tours des cyclistes à chaque arrêt.
En ski, il m’arrive de ramasser de chose qui ne m’appartiennent pas… En vélo, étant en mouvement, mes poches servent aussi de poubelle jusqu’au prochain arrêt.
Je ne fais pas de moi une généralité, mais tout de même, je connais beaucoup de personnes qui font la PG, et qui n’ont pas l’esprit « consommateur », mais « le bon esprit » qui permettrait à nos enfants de découvrir à leur tour, le temps venu, les montagnes telles que nous les avons découvertes dans leur beauté.
En ce qui concerne les déchets théoriques dû à l’alimentation des participants, si le nombre de brebis galeuses est difficile à éradiquer, il y a toujours l’oeil bienveillant de plus d’une cinquantaine de bénévoles, dont une petite vingtaine ou trentaine le long du parcours ski, pour « passer » le balai si nécessaire. Ces derniers retirent d’ailleurs les petits drapeaux marquant l’itinéraire dès 12h30. A 14h30, tout est débalisé!
Franchement, je n’ai ramassé qu’un seul sachet l’année dernière à la monté, pourtant j’étais 69ième. Ca prouve donc qu’à part une seule personne, il est fort probable que les 67 autres ont bien géré leurs déchets pour qu’ils ne se retrouvent pas au sol.
Moi, j’ai géré celle de la brebis galeuse… et franchement j’étais agréablement surpris … qu’il n’y en ai pas plus!
Si le PNM s’investissait dans la communication des petits gestes civiques, l’homme et la nature pourrait cohabiter dans un domaine de sauvegarde du patrimoine.
Mais si le PNM voit cette contrainte comme un problème, il doit avoir le reflexe de le solutionner et non de l’éliminer par le mot INTERDICTION.
D’ailleurs, dans un même laps de temps, c’est plus facile pour le PNM de s’adresser à un groupe de population rassemblée et près à l’écouter, que de faire du « porte à porte » de manière individuelle auprès de chaque randonneurs au hasard des rencontres des gardiens du Parc pour parler d’un civisme appliqué aux parc nationaux Français.
Voilà, le l’Administration du Parc passe à coté de beaucoup de notion dont le peuple attend de lui. Il est l’administration du peuple de France, pas seulement celui d’un groupe de personnes qui portent des oeillères …