Posté en tant qu’invité par J2LH:
Il y a un truc qui commence à me tourner dans la tête concernant la réduction du risque d’avalanche.
Aussi peu précis que puisse être le niveau de risque fixé par la météo nationale on est pour la plupart en mesure de fixer sur le papier le niveau de risque à partir duquel une course devient douteuse. Si je prends par exemple une classique comme le Trou de la mouche, on sait que par risque 2 c’est normalement bon, par risque 3 c’est douteux, par risque 4 c’est de l’inconscience mais que d’autres courses deviennent douteuses dès le risque 2 et que d’autres peuvent être faites dans de bonnes conditions par risque 4.
Si on considère le nombre de professionnels qui se font prendre ou si on considère l’étude de McCammon (http://skirando.camptocamp.com/article751-82.html) on sait également maintenant que le risque dépend peu du niveau des randonneurs et que les modèles classiques de réduction du risque (Nivotest, Munter) prennent sans doute en compte ce paramètre de façon excessive.
Les paramètres à prendre en compte peuvent ainsi se regrouper en deux catégories :
- Ceux qui sont directement liés à l’itinéraires (pente, exposition, etc…) et qui sont immuables
- Ceux qui dépendent de la météo et qui sont résumés par le niveau de risque.
A ces paramètres vont bien sûr s’ajouter les observations sur le terrain mais elles n’entrent pas (ou peu) en compte dans la préparation de la course.
Ne pourrait on pas envisager d’établir une base de données des itinéraires (base qui existe déjà sur c2c) en leur associant le niveau de risque à partir duquel la course devient douteuse ?
Je lance l’idée pour avoir vos réactions et sans avoir réfléchi à toutes les implications.