Posté en tant qu’invité par Francois:
polo 74 a écrit:
reconnait que ceux qui ont piqué le matos dans la voie de
l’abc ont commis des actes de malveillance.
Je ne reconnais rien du tout. Qu’ils aient piqué du matos ou pas m’est complètement égal. Ce qu’il ne me serait pas égal, serait qu’ils aient « massacré » l’équipement en place (écrabouillé les plaquettes ou les pitons à coup de marteau, par exemple…).
Cautionnerais-tu le démontage du char à banc et des autres
voies que tu as gravies?
Même remarque: ça m’est égal. Si une voie est équipée, je prends le matériel en conséquence; si une voie n’est pas équipée, je prends le matériel en conséquence; si je ne sais pas, je prends le matériel en conséquence.
Cependant, avec les moyens de communications actuels, il est assez facile de savoir si une voie est équipée ou pas.
reconnais qu’il y a une dimension affective dans l’escalade,
qui va bien au delas du sport.
Tout à fait d’accord, Thierry… euh… polo.
Equiper une voie est une
démarche qui demande un investissement personnel important, le
but étant d’abord de rendre service à la communauté des
grimpeurs.
Maintenant peut-être. Mais à l’époque où ces voies ont été ouvertes, le but était surtout de se faire plaisir et de passer là où personne n’était encore passé. Plaisir purement égoïste.
La déséquiper c’est dénigrer totalement le travail
accompli et la peine.
Et même sans parler d’équiper, lorsque l’on est attaché à un
site particulier, comme c’est mon cas pour le Pertuis, il est
normal de s’insurger face à des actes visant à réduire le
champs d’action des grimpeurs sur la falaise q’ils aiment.
Je dirais plutôt: réduire les grimpeurs sur le champ d’action!
Et
quand on aime quelque chose c’est tout à fait humain que de
vouloir faire connaître, partager, inciter les autres à y
aller.
Bien sûr…
J’ai commencé à grimper vers la fin des années 60 et à ce moment là, voie équipée signifiait: qq clous par ci, par là et qq bouts de cordelettes effilochée. On prenait donc les choses comme elles venaient. J’ai gardé cette habitude et donc, équipé ou pas équipé, ça m’est un peu égal. Comme j’ai dit, il suffit d’agir en conséquence.
Etre pragmatique, quoi…