C’est bien ce que je disais, c’est pas un plaisir de devoir prendre des médocs pour dormir
Sinon, oui, je saisis bien la nuance que tu apportes, mais je garde un avis mitigé sur la question, car on n’est quand même pas vraiment dans un registre de dopage (les somnif. en refuge ont selon moi un coût/bénéfice très discutable…), pas plus que quand on prend du paracétamol pour un mal de tête lié à un MAM léger…
Mais bon, c’est ma vision très personnelle des choses…
Pb sommeil
[quote=@lain]Hors à mon sens une mélisse-tilleul-lavande-camomille est une boisson que je peux prendre quelque soit mon activité du lendemain …y compris si elle sera DVD canapé …
La chose est un peu différente avec un somnifère si celui-ci n’est pris « que » la veille de mes sorties montagne …[/quote]
Il faudrait donc commencer le somnifère au moins un mois avant la sortie, ou plus ?
Je pense que ce qui te dérange, c’est surtout le fait que ce soit chimique ou synthétique et même peut-être simplement la forme galénique employée.
D’ailleurs, tu préfères écrire ‹ boisson › plutôt qu’ ‹ infusion ›.
Alors quid de ces mêmes plantes sous forme de comprimés qui seraient éventuellement pris régulièrement ?
Et puis, le chimique est parfois bien moins nocif que le naturel…(qui paraît il revient au galop)
Pourtant, il me semblait que dans la préparation physique des sportifs de haut niveau, le régime alimentaire adapté et non classique en était une composante importante.
Alors, dopage alimentaire par changement d’habitudes ?
Pour généraliser, c’est la différence entre une activité de loisir et professionnelle.
Le pro a presque une obligation de résultat, le dopage en est la conséquence.
Celui qui pratique la même activité pour ses loisirs n’est pas tenu d’aller au bout mais pour en retirer la max de satisfactions a tout intérêt à être dans de bonnes conditions.
Mais bien sûr sans passer par la case amphétamines ou autres !
Enfin, c’est mon opinion !
[quote=« Olivier-C., id: 861563, post:42, topic:85191 »]Pourtant, il me semblait que dans la préparation physique des sportifs de haut niveau, le régime alimentaire adapté et non classique en était une composante importante.
Alors, dopage alimentaire par changement d’habitudes ? ;)[/quote]
Désolé Olivier mais tu commets une légère erreur sémantique :
Je te recommande de lire la célébrissime Encyclopaedia Universalis et tu pourras y lire la définition du mot régime alimentaire :
Organisation générale, quantitative et qualitative, de l’alimentation d’un individu ou d’un groupe. Cette définition très globale implique que le terme recouvre aussi bien l’alimentation spontanée que l’alimentation dirigée, en générale dans un but thérapeutique. (…)
Par ailleurs faut-il rappeler que tout étudiant en médecine abordant sa spécialité de nutritionniste va démarrer son cursus en apprenant que le mot « régime » puise ses racines du latin regere qui veut dire diriger.
Il ne me semble pas qu’il soit judicieux de réduire la définition d’un terme pour argumenter un concept (un peu comme on le fait d’ailleurs avec un autre mot très tendance , je veux parler du « bio » )
Pas plus qu’il n’y a de comportement « formaté » type chez l’être humain libre de ses choix il n’y a de régime « classique » !!
Sauf à vouloir normalisé les comportements … pour aller de fait vers un régime référent !!
Un régime ne veut rien dire à lui seul , puisqu’il correspond à une intention, une ligne de conduite donc une véritable démarche !!
La preuve on entend ici où là l’expression populaire :
« demain je commence mon régime »
Une manière de dire que l’on va s’approprier quelque chose …puisque cela devient « mon » régime on va décider de diriger sa conduite alimentaire d’une autre manière
D’ailleurs pour pousser encore un peu plus loin la réflexion on évoque « un régime politique » et l’expression est tout à fait appropriée puisque dans ce cas , en la matière on est en plein dans la terminologie latine de « diriger » .
Tout comme le régime politique représente une ligne de conduite politique ; un régime alimentaire n’est que la manifestation d’une direction prise pour adopter son propre comportement alimentaire …
La personne atteinte de diabète essayera de suivre un « régime diabétique » (en d’autres termes « une alimentation pour SON diabète »)
Le sportif ( de haut niveau ou pas, d’ailleurs) suivra, s’il le souhaite, lui aussi un régime adapté à SA pratique sportive
… tout comme le fera (ou non) un sédentaire amoureux du canapé et des séries TV le WE au coin du feu !!
Et là ou les choses vont « coincer » c’est si les uns et les autres adoptent une décision alimentaire contraire à leurs propres besoins nutritionnels .
Mais encore une fois à ma connaissance tout adulte est libre de ses choix alimentaires (je retire les gens hospitalisés ou ceux privés de leur liberté) Nous choisissons tous, à des degré divers certes, notre conduite alimentaire.
Toutefois ne rêvons pas, entre faire ces courses dans les rayons d’un Hard Discount avec 30 euros pour tenir la semaine ou filer chez Satoriz avec 100 euros en poche …la nuance est de taille sur la possibilité de faire ses choix en fonction de ses uniques désirs…
Posté en tant qu’invité par Auré:
Pas lut les réponses, il y aura surement de la redîte, mais pour mon expérience perso, j’ai finit par m’apercevoir que dormir peu n’est pas gênant du tout pour la forme physique du lendemain. Ce qui est important c’est d’être confortablement allongé pour que musculairement tu sois complètement détendu. En bonne forme physique, 4 à 6heures suffisent amplement pour être complètement requinqué physiquement. Le sommeil véritable lui t’apporte un repos neveux et la capacité à te concentrer sur une période durable, mais finalement lors d’une journée en montagne même dans des courses techniques, l’effort de réflexion et de concentration n’est jamais très intense ni dans la durée (sauf si tu fais 35 longueurs dans le 6c+ sur coinceurs à corde tendue, mais c’est plutôt rare!). Et du coup si tu te détaches de l’état d’esprit « il faut à tout prix que je m’endorme », tu seras plus détendu et même sans dormir tu auras déjà une part importante de ce repos nerveux. Après un autre facteur à considérer c’est la fatigue que tu as pu accumuler sur les mois précédents, arriver reposé et à l’équilibre avant la course est primordial…