[quote=« Olivier-C., id: 856937, post:23, topic:85191 »]Alain, tu raisonnes surtout en termes de perf et de préparation sportive et tu as sûrement raison dans ce contexte.
Mais pour la plupart de ceux qui vont en montagne, ç’est avant tout un plaisir qui est incompatible avec une préparation de sportif de haut niveau, même si un entraînement préalable est nécessaire.[/quote]
Salut Olivier,
Je te remercie pour ta remarque , nos échanges sont toujours intéressantes et constructifs, même si l’un et l’autre je pense n’avons pas l’objectif de révolutionner des consciences
Je reviens sur cette notion de plaisir , tu vois il me semble qu’il convient d’éviter les idées un peu toutes préconçues sur les sportifs de haut niveau …idées souvent formulées par des gens sincères… mais qui n’ont jamais cotoyé le haut niveau ou même vécu au côté d’un ou d’une sportive de haut niveau …
Notamment l’idée qui consiste à penser que les un-e-s font du sport que pour le « fric » , la breloque et sans aucune notion de plaisir et les autres « que » pour le plaisir .
Olivier j’ignore ton job mais peut-être t’arrive-t-il de te rendre au boulot le matin de bon coeur disons avec aussi l’idée que ton job te plait !
Et bien ce qui est vrai pour un toubib, un berger, un enseignant, un charpentier, une assistante maternelle (ou que sais-je encore) l’est aussi pour un cycliste, un tennisman, un basketteur pro qui eux aussi très souvent se lèvent le matin en se disant :
"aller je vais aller faire le métier et ce sera sans doute une journée intense mais une belle journée de plaisir "
J’ai un peu de mal à adhérer au principe qui consisterait à penser que c’est la finalité d’une pratique sportive qui détermine au final le seuil de tolérance de la prise de médoc en vue d’augmenter la performance
En réalité comprends-tu ma démarche ?
Elle est fondamentalement pédagogique et se place sur un discours éducatif.
Comment être crédible avec les jeunes sportifs compétiteurs toujours tenté par quelques compléments certes assez insignifiants (au départ en tous les cas) … si d’un autre côté le « donneur de leçon » se permet de valider la prise du stylnox pour s’ assurer la réussite à sa course du lendemain ou il n’ y aura même pas une breloque en chocolat en jeu :rolleyes:
Certes se charger en tant que compétiteur c’est tricher au regard des adversaires mais c’est AUSSI se tricher à soi même…sur ce dernier point il rejoint le modeste montagnard se ventant de dire au bar une bière à la main et la tête carmée par le soleil :
« J’en ai bavé mais je l’ai fait »
Qui l’a fait ? Toi, "comme un grand"avec tes seules tripes , ou pour partie le labo du médoc qui t’a permis de dormir au refuge et donc de le faire ?
héhéhé …