Patrick Berhault

Posté en tant qu’invité par Pierre-Michaël:

Samedi 13/12/03 à 20h30, à la salle polivalente de Chavanod (Haute-Savoie près d’Annecy) :
Conférence audio-visuelle de Patrick Berhault sur ses 16 ascencions au Mont-Blanc l’hiver dernier avec Philippe Magnin.
Entrée 6€
Billets en vente à l’entrée le 13/12, sinon à Chavanod à la boulangerie « Au délice savoyard » ; à Chapeiry à la boulangerie bar « Burnet » et à Annecy à la librairie la Procure au 3 rue Jean Jacques Rousseau.
Flyer trouvé au local du CAF à Annecy.

Posté en tant qu’invité par Romain:

Merci du tuyau l’ami ! ;o)
On se voit là-bas ?

Posté en tant qu’invité par Pierre-Michaël:

Pourquoi pas

Posté en tant qu’invité par LATOUR:

C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends la disparition de ce surhomme. Sa conquête insatiable de sommets, enchainés les uns après les autres, et cela depuis plus de 25 ans est admirable. Son engoûment , au fil des années, ne s’est pas émoussé. On dirait même qu’il s’est amplifié.
J’ai eu l’occasion de l’entendre en duplex sur France Inter fin mars 2004; il commentait sa nouvelle entreprise d’ascensions des quelque 82 « 4000 » alpins. Quel homme lucide et tellement passionné ! Il ne recherchait pas les honneurs de l’exploit.

Je ne connais pas les circonstances exactes de l’accident. Je compte sur la presse spécialisée pour nous donner plus de détails.

Il faut vivre ses passions jusqu’au bout et il l’a fait sans souffir dans un décor fabuleux.

Il a hélas rejoint Eric Escoffier que j’ai eu le plaisir de rencontrer à Cham’.

Une ex-grimpeuse qui pleure.

Posté en tant qu’invité par Francois:

LATOUR a écrit:

Il faut vivre ses passions jusqu’au bout et il l’a fait sans
souffir dans un décor fabuleux.

Jusqu’au bout, jusqu’au bout… faut s’arrêter un peu avant, hein… « vivre sa passion jusqu’au bout » ça fait un peu formule passe-partout.
Faudrait voir ce qu’en pense la veuve et les orphelins…

Il a hélas rejoint Eric Escoffier que j’ai eu le plaisir de
rencontrer à Cham’.

Une ex-grimpeuse qui pleure.

Posté en tant qu’invité par Robert:

Ce qu’ en penseNT la veuve et les orphelins. Tu t’emportes, tu t’emportes et voilà!

Posté en tant qu’invité par jean luc mourait:

j’ ai connu patrick en 1978 j’ai passe 10 jours en sa compagnie et celle de christian
rudolff A l’ epoque le jeu etait de diviser les horaires des grandes voies du verdon par 2 ou 3 Ces 10jours ont influence ma vie a tout jamais la volonte de ces 2 cocos m’avait a l’epoque impressi0nne aujourd’hui je pleure un pur un intellectuel pragmatique
qui essayait de vivre ses passions sans trop de compromis Je suis egalement pere de 3 garcons et j’ai une tres grande pensee pour sa compagne et ses 2 filles qui n’auraont pas la chance de voir vieillir un papa exeptionnel .Et je pense qu’il serait bien d’organiser une tre grande fete en sa memoire et pour faire savoir a sa petite famille combien il etait aime jean luc

Posté en tant qu’invité par alain Martinet:

Mercui pour ces qqs lignes on pourrait en ecrire tant !!J ai vecu à côte de patrick pres de 1O ans à chabreloche . Nous habitions à un petrit kilpmetre l un de l autre , j avais un gite d etape , relais , rando sur Viscomtat . Nos compagnes etaient les plus grandes amies du mone et nos enfants ont été eleveés ensemble !Dans l anonymat je grimpais comme d autres du couin avc patrick, !!Il ma aidé à batir ma maison , il venait fair son coucou vers nous quand il était là , sa disparition me laisse orphelin d’un ami d un compagnon ,d un accent et d 'un rire si franc !!Il nous manque !!Merci

Posté en tant qu’invité par Marc:

<<Je ne connais pas les circonstances exactes de l’accident. Je compte sur la presse spécialisée pour nous donner plus de détails. >>

Il a fait une chute de plusieurs centaines de metres, alors qu’il progressait sur l’arete du Taëschhorn a plus de 4000 metres, apres l’effondrement d’une corniche, la meteo n’etait pas tres bonne et il n’etait pas encordé.

Posté en tant qu’invité par la p’tit voie du Ouistit:

    avait déjà fait les 82 plus hauts sommets des Alpes en 2000/2001.

Pourquoi était-il reparti refaire le même périple avec Philippe Magnin?
Quelqu’un le sait-il?

Posté en tant qu’invité par s@m:

Non en 2000/2001, il a réalisé la traversée des alpes en parcourant 22 itinéraires marquant dans l’histoire de l’alpinisme et le plus souvent Extrement Difficiles. Le tout dans des conditions rarement parfaites …

Posté en tant qu’invité par la p’tit voie du Ouistit:

C’est vrai !
ce n’était « que » la traversée des alpes.
Il a eu un film la dessus je crois, as-tu le titre ?

Posté en tant qu’invité par Charles:

Un bouquin toujours , mais un film , ça je ne sais pas .

Posté en tant qu’invité par la p’tit voie du Ouistit:

dans le livre, les 2 ont utilisé une caméra durant leur traversée.
elle n’etait pas prévue initialement puis ils s’étaient pris au jeu et avaient tous deux filmé.
le film a bien du etre monté…?

Posté en tant qu’invité par fab 43:

le film s’apelle la cordée de rêve , il eest deja sortis en VHs y 2 ans et il ressort en DVD .IL est présenté dans le dernier vertical

Posté en tant qu’invité par la p’tit voie du Ouistit:

merci Fab

Posté en tant qu’invité par henri:

je suis un peu d’accord avec François
vivre sa passion jusqu’au bout ?
seul, pas de problême
avec une compagne, pas de pb non plus, si elle est ok. vous vous souvenez du couple barrard ?
avec des moufflets ?
là, j’ai un peu de mal à comprendre.
c’est peut etre vieux jeu, mais je le sens ainsi
pourtant j’admirais bérhault, vraiment, pour sa classe en montagne, pour sa simplicité à la ville.
chacun fait ce qu’il veut de sa vie, mais mon admiration pour l’alpiniste berhault ne va pas jusqu’à justifier la prise de risque à ce stade quand on se doit d’être présent

henri

Posté en tant qu’invité par Bertrand:

Tout à fait d’accord. C’est un aspect qu’on évacue vite pudiquement…Les réponses passe-partout style « ah oui mais vivre c’est dangereux » ou "mieux vaut vivre 1 jour comme un lion que 10 ans comme un mouton"sont un peu simplificatrices, il y a bcp de voies médianes…

Posté en tant qu’invité par Marie B:

Je pense surtout que chacun doit vivre pleinement sa vie qu’elle soit speed ou qu’elle soit cool voir une alternance des deux. Après tout, si Patrick Berhault avait besoin de ça, pourquoi pas. Si sa femme l’acceptait pour lui, parce que c’était lui, pourquoi pas.
Ses enfants ? Là, j’y pense aussi et personnellement je n’ai pas encore trouvé la réponse.
On pourrait en parler pendant des heures, il n’y a pas d’explications. Il y a des choses qui te happent comme les sirènes d’Ulysse, il y a des choses que tu ne peux même pas partager car les mots ne sont pas assez forts. J’ai lu un article du Monde où une femme de guide (à la retraite) lui souhaitait de disparaître en montagne plutôt que de terminer sa vie grabataire.
Alors, je pense que Patrick avait dû y réfléchir et peut-être était-ce un déchirement pour lui. En tout cas, c’était un grand alpiniste, un grand conteur qui mérite notre respect rien que déjà parce qu’il est passé à l’acte. En aurais-je eu le courage ?
Toute ma sympathie à sa famille.

Marie

Posté en tant qu’invité par dav:

« un bon montagnard est un montagnard en vie… » je ne sais plus qui disait ça, mais je pense qu’on doit tous méditer cette petite phrase. La question que je me pose à chaque fois qu’un alpiniste de renom disparait (c’est hélas trop fréquent) c’est plutôt: est ce qu’il a mis toutes les chances de son côté ?
Et le pb en montagne surtout sur des itinéraires engagés, c’est la dose de « prise de risque »… était -ce raisonnable de poursuivre malgré le mauvais temps ?, étais-ce raisonnable de ne pas s’encorder pour progresser + vite ? On aurait tendance à dire bien sur que non ! Je ne pense pas que cette cordée magique a agit à la légère, mais compte tenu de leur niveau et de leur expérience, peut être ont-il considéré cette entorse à la sécurité comme raisonnable: Nous ne pouvons pas nous mettre à leur place, ils ont pris cette décision qui malheureusement a eu des conséquences dramatique: pour répondre à Marie je ne pense pas qu’une femme d’alpiniste quel qu’il soit ne souhaite la disparition de son mari de façon brutale et innattendue en Montagne…
Un chose est sure, c’est que bien malgré lui P. Berhault nous livre un dernier message d’humilité… On est pas à l’abri… même quand on est le meilleur…
salut l’artiste…