Patous dans le Queyras

Bonjour à tous,

Félicitation pour la qualité de votre site internet et merci pour l’occasion que vous me donnez d’y participer .Je rédige ce petit témoignage car j’aimerais vraiment pouvoir arpenter à nouveau les sentiers Ceillaquins en toute insouciance et je cherche conseils ou témoignages sur la façon de pratiquer un randonnée respectueuse du milieu et des hommes qui y vivent.

J’ai découvert Ceillac pour ainsi dire en même temps que la randonnée voici bientôt 25 ans. Je dois aux sentiers Queyrassiens quelques unes de mes plus belles randonnées et aux Baladins la rencontre avec celle qui me supporte depuis plus de 20 ans. Ces sentiers balisés ou simplement indiqués par Monsieur Fournier Père qui nous a plus d’une fois fait l’honneur de sa présence quand nous revenions émerveillés de nos sorties, ces sentiers disais-je étaient alors synonyme de liberté et d’insouciance : nous les arpentions avec respect, conscients de la fragilité de cette nature intacte. Il nous est arrivé souvent d’échanger quelques mots avec des bergers de rencontre et il nous semblait que notre présence en dehors des périodes d’affluence (nous n’avions pas encore d’enfants à l’époque) était plutôt bien perçue.
Cependant, voici 3 ans que je n’ai plus eu envie de revenir : voici 3 ans que je dois à la vallée ma plus grande tristesse : j’ai vu la violence et la rancœur s’installer dans les alpages. Certes j’ai bien vu le petites pancartes annonçant la présence possible de chiens de protection : il suffit de se laisser identifier et de contourner les troupeaux de brebis : c’est normal, des bergers travaillent dans des conditions devenues difficiles pendant que moi, je suis en vacances. Que faire cependant quand, un soir de septembre à 18 heures, après avoir fait la boucle Melezet,Miroir, Rouites, Pas du Curé, Andrevez un troupeaux occupe tout la plateau avant la Mourière ? Il est trop tard pour rebrousser chemin, le troupeau est impossible à contourner (celui qui a rédigé ces petits panneaux culpabilisants, a-t-il déjà vu un troupeau dispersé dans les bois ?). Je ne saurai jamais ce qui a retenu le chien de passer à l’attaque : il s’est tenu au dessus de moi, les babines retroussées, la gueule à hauteur de mon visage, faisant plusieurs fois mine de sauter… j’ai mis plus d’un quart d’heure à traverser l’alpage dans ces conditions : le charme de cette journée magnifique était rompu, le bonheur insouciant de ces randonnées aussi. La bergère croisée une bonne demi-heure plus tôt avait a peine répondu à mon salut pourtant cordial. Elle a vu quelle direction je prenais mais elle ne m’a pas pour autant conseillé ou au moins averti du danger.
Pourquoi ?
Car la sécurité et encore moins le confort des « touristes » n’est son problème : la réponse je l’ai eue le lendemain par un berger qui travaillait (c’est à dire qu’il se tenait à proximité de ses brebis et des chiens dont il est responsable) sur les alpages situés sous la tête de la Cula. Les bergers préféraient nous a t-il-dit travailler sans Patous mais ils y sont contraints depuis la réapparition du loup. Cela en arrange sans doute certains de ne pas être seuls à pâtir de la présence de prédateurs : voila pourquoi je parlais de rancœur un peu plus haut.
Un bonheur n’arrivant jamais seul, en redescendant en fin d’après-midi vers Bois Noir, nous rencontrons un autre troupeau dispersé dans les bois, de part et d’autre de ce sentier balisé (et accessible à tous, ne manque-t-on pas de préciser à l’OT)… En contrebas, l’aboiement caractéristique d’un très gros chien en plein travail. La mésaventure de la veille m’ayant servi de leçon, je suis remonté pour traverser le Cristillan au niveau des Génisses et redescendre par la piste sur la rive gauche. Arrivé dans le bas, j’ai signalé ma présence à l’occupant de la bergerie de Bois Noir pour ne pas le surprendre. Il a tourné les talons (décidément…) et a laissé son patou venir nous « identifier » (pas d’agressivité cette fois mais comment ce chien aurait-il réagi s’il nous avait surpris sur le sentier balisé, au milieu du troupeau, si le contournement par l’étable des Génisses n’avait pas été possible).
Sans langue de bois, sans tirade sur le dur et noble métier de berger, sans opposer partisans et adversaires du maintient du loup dans un milieu sauvage, en toute humilité, quels sont les conseils pour éviter de déranger les bergers (quand prennent-ils possession de la montagne ? sont-il joignables, ont-il un code de bonne conduite, une autorité de tutelle à qui signaler les mauvais comportement ou les mauvais professionnels). Si la rencontre avec des chiens dangereux se produit, comment réagir ? Quelles sont les compétences et la position des élus locaux en la matière ? Je tiens à préciser que la gendarmerie de Château Queyras n’a pas voulu enregistrer la plainte car le chien de la Mourière ne m’a pas attaqué…

Si l’activité pastorale, du fait de la présence du loup, est devenue dans certaines parties de la vallée incompatible avec le tourisme familial, nous pouvons l’entendre, encore faut-il que ce soit dit : nous ne voulons pas déranger, simplement profiter de la nature sans risquer l’agression.

Amitiés et respect à tous.

[quote=« crépitus, id: 1624080, post:1, topic:143545 »][/quote]
Fais comme moi, va juste à côté, dans le Piémont, où je n’ai jamais vu l’ombre d’un patou, du Pellice au Monte Mato du moins.

C’est bien dommage parce que c’était une bien jolie montagne, côté Cristillan.
Côté Haute Ubaye, c’est aussi l’invasion des troupeaux de 2000 têtes surveillés par maints patous pas toujours commodes et pas toujours faciles à contourner.

De toute façon, un troupeau de 2000 dans la montagne rend la chose bcp moins bucolique. 2000 mâchoires te ratiboisent rapidement leurs quartiers d’estive de sorte qu’en août, faut bien chercher pour trouver de beaux alpages.
Dans le Piémont que je connais, les troupeaux sont beaucoup plus petits (500 /600), bcp moins nombreux (plus de vaches), et la montagne est donc bcp plus agréable
pour le randonneur et le promeneur.

J’espère que les élus finiront par réagir lorsqu’ils verront que leurs touristes en ont ras le bal et se barrent ailleurs.

Et en suisse … ça semble organisé tip-top cette histoire, de bleu :

http://www.protectiondestroupeaux.ch/fr/faq-was-tun/bei-beissunfaellen-mit-schutzhunden/

[quote=« jfb_, id: 1624110, post:4, topic:143545 »]Et en suisse … ça semble organisé tip-top cette histoire, de bleu :

http://www.protectiondestroupeaux.ch/fr/faq-was-tun/bei-beissunfaellen-mit-schutzhunden/[/quote]

Des gens sérieux et raisonnables, ces Suisses.
Obligation d’une socialisation poussée des chiens de protection, obligation de les élever de telle sorte qu’ils ne soient pas agressifs avec les promeneurs.

Des messages dont le ton employé n’était pas acceptable ont été supprimés, et d’autres le seront également s’ils suivent la même voie.
Le message qui lance cette discussion est incroyablement mesuré, et nous ne sommes pas ici sur le forum du Bistrot, où les commentaires se permettent parfois un ton plus relâché. Toutes les opinions peuvent pourtant se dire et méritent de l’être, sur un problème aussi complexe. Mais ce n’est pas une raison pour se laisser aller à l’invective gratuite…

hola, pour les patous il faut effectivement maintenir une distance avec les troupeaux,et a ça le bon vieux baton(en bois;1.5m) , il permet de le tenir a distance si ce dernier est trop virulent.
Sinon soyez patient des chercheurs étudient le Patous Genetiquement Modifiés,il ne mordra plus que les loups(homme politique;banquier ect…) :lol: :lol: :lol:

1/montrer que l’on évite le troupeau
2/si plus d’alternative le baton en défense(uniquement en défense)
3/si 1 et2 ne marche pas chercher une application sur votre super mega téléphone(au prix ou c’est vendu; :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue: :stuck_out_tongue: )
autrefois tout le monde avait son baton

[quote=« pyren, id: 1624171, post:7, topic:143545 »]1/montrer que l’on évite le troupeau
2/si plus d’alternative le baton en défense(uniquement en défense)
3/si 1 et2 ne marche pas chercher une application sur votre super mega téléphone(au prix ou c’est vendu; )
autrefois tout le monde avait son baton[/quote]

  1. Faire la sieste tranquillement le long d’un sentier tranquille … c’est évidemment pas assez démonstratif pour le patou …

  2. Deux ou trois bonnes pierres et un gros couteau c’est pas mal non plus. Une bonne branche / gourdin pas trop lourd, maniable, « ça le fait » aussi. Entrainement requis, rechercher la "puissance de frappe suffisante pour casser le dit gourdin que un rocher / sur un crâne.

  3. La ferme intention de s’en servir pour fracasser la gueule de l’animal, et attaquer le premier dès que le premier chien arrive « presque à portée » : il va se détendre, s’allonger lors de l’attaque - effet de surprise garanti pour le clebs. Mais c’est aussi une question de gènes et d’éducation/entraînement pour le randonneur. Le chien qui va arrivée « à portée » est déjà à bonne portée, trop près pour vous, soyez en sur …

Testé et approuvé.
Faut avoir la rage, faut savoir la faire/laisser monter, tout en la gardant sous contôle
Faut répéter le scénario …

(C’est la base de la base en matière de combat … et encore, je ne mentionne pas le brainwashing, faisant pârtie intégrante de l’entraînement dans certaines unités …)

[quote=« oli974, id: 1624113, post:5, topic:143545 »]

[quote=« jfb_, id: 1624110, post:4, topic:143545 »]Et en suisse … ça semble organisé tip-top cette histoire, de bleu :

http://www.protectiondestroupeaux.ch/fr/faq-was-tun/bei-beissunfaellen-mit-schutzhunden/[/quote]

Des gens sérieux et raisonnables, ces Suisses.
Obligation d’une socialisation poussée des chiens de protection, obligation de les élever de telle sorte qu’ils ne soient pas agressifs avec les promeneurs.[/quote]

Je suis loin d’en être convaincu.
Il y aussi des cas de morsures dont pas mal sous passées sous silence, et des chiens très agressifs…et des endroits ou ne voit absolument aucun berger, juste des moutons et des patous agressifs.

[quote=« oli974, id: 1624087, post:2, topic:143545 »]

[quote=« crépitus, id: 1624080, post:1, topic:143545 »][/quote]
Fais comme moi, va juste à côté, dans le Piémont, où je n’ai jamais vu l’ombre d’un patou, du Pellice au Monte Mato du moins.

C’est bien dommage parce que c’était une bien jolie montagne, côté Cristillan.
Côté Haute Ubaye, c’est aussi l’invasion des troupeaux de 2000 têtes surveillés par maints patous pas toujours commodes et pas toujours faciles à contourner.[/quote]

Bonjour,

Merci pour cette piste de reflexion (même si cela me fait un pincement quand vous parlez de la beauté du Cristillan au passé). Pas de problème de patou versant italien si je comprends bien. Auriez-vous quelques itinéraires à proposer ? Partir du campo base de Chiappera pourrait être une bonne idée d’après vous ?
Sinon, le val d’Escrins semble préservé pour l’instant. Savez-vous quand arrivent les troupeaux : je tenterais bien une escapade vers la fin du mois de mai.

Salutations crapahuteuses

Posté en tant qu’invité par laffont pierre:

Bis 47
Comment je fais?J’ai 78 ans;et,avec des enfants?

[quote=« Bis47, id: 1624197, post:8, topic:143545 »]

[quote=« pyren, id: 1624171, post:7, topic:143545 »]1/montrer que l’on évite le troupeau
2/si plus d’alternative le baton en défense(uniquement en défense)
3/si 1 et2 ne marche pas chercher une application sur votre super mega téléphone(au prix ou c’est vendu; )
autrefois tout le monde avait son baton[/quote]

  1. Faire la sieste tranquillement le long d’un sentier tranquille … c’est évidemment pas assez démonstratif pour le patou …

  2. Deux ou trois bonnes pierres et un gros couteau c’est pas mal non plus. Une bonne branche / gourdin pas trop lourd, maniable, « ça le fait » aussi. Entrainement requis, rechercher la "puissance de frappe suffisante pour casser le dit gourdin que un rocher / sur un crâne.

  3. La ferme intention de s’en servir pour fracasser la gueule de l’animal, et attaquer le premier dès que le premier chien arrive « presque à portée » : il va se détendre, s’allonger lors de l’attaque - effet de surprise garanti pour le clebs. Mais c’est aussi une question de gènes et d’éducation/entraînement pour le randonneur. Le chien qui va arrivée « à portée » est déjà à bonne portée, trop près pour vous, soyez en sur …

Testé et approuvé.
Faut avoir la rage, faut savoir la faire/laisser monter, tout en la gardant sous contôle
Faut répéter le scénario …

(C’est la base de la base en matière de combat … et encore, je ne mentionne pas le brainwashing, faisant pârtie intégrante de l’entraînement dans certaines unités …)[/quote]

Merci pour la réponse mais marcher le peur au ventre gâche tout mon plaisir : je vise à me vider l’esprit au fil des pas. Je cherche des solutions pour randonner apaisé.

Honnêtement, je ne sais pas …

Je viens de retrouver une expression qui convient à l’état d’esprit que j’évoque : le « Fighting Spirit ».

Bien avancé, si on est pas familier avec la culture anglo-saxonne … :frowning:

Ceci dit, si tu as quelques projets, et si cela clope avec mon calendrier « fighting Spirit » personnel à l’égard du crabe … :o

[quote=« crépitus, id: 1624080, post:1, topic:143545 »]Bonjour à tous,

La boucle Melezet,Miroir, Rouites, Pas du Curé, Andrevez un troupeaux occupe tout la plateau avant la Mourière ? Il est trop tard pour rebrousser chemin, le troupeau est impossible à contourner (celui qui a rédigé ces petits panneaux culpabilisants, a-t-il déjà vu un troupeau dispersé dans les bois ?). Je ne saurai jamais ce qui a retenu le chien de passer à l’attaque : il s’est tenu au dessus de moi, les babines retroussées, la gueule à hauteur de mon visage, faisant plusieurs fois mine de sauter… .[/quote]

J’ai l’impression que nous avons eu affaire au même patou.

Il y a 2 ans, fin septembre, je suis partie du Val d’Escrins, pour rejoindre Ceillac. Je me suis retrouvée au milieu des moutons, parmi les mélèzes, sur un sentier très pentu au dessus du Val d’Escrins, du côté des crètes d’Agnès. Cela faisait bien 15 minutes que j’avais traversé le troupeau qui s’étalait sur le sentier lorsqu’un patou juste au-dessus de moi, à 3 mêtres, sur un rocher grogna, puis aboya. J’étais en train de « desescalader » un ptit passage nécessitant les mains pour le non bouquetin que je suis. Excédée, je lui ai balançé d’un ton sec, sans crier, un « Ta gueule, ce n’est pas le moment de me faire chier ». Plus rien. Disparu le patou. J’en suis encore moi même surprise.

Les gendarmes ne pouvaient enregistrer ta plainte car il n’y a pas eu de griffure (petite morsure). En revanche, tu pouvais le signaler à l’office du tourisme de Ceillac, la maison du Parc du Queyras, voire le syndicat pastoral du coin. Selon l’une des responsables de ce type d’organisation, avec laquelle j’ai eu une conversation très conviviale l’an passé au téléphone, en théorie, le berger doit tjs être avec son troupeau, il faut donc signaler les troupeaux avec patous sans berger et les patous hyper-agressifs (cela fait un peu délation mais ras le bol de ces situations stressantes).

Sinon, la solution pour tou(te)s serait un fil dédié dans la rubrique « conditions de randonnées » sur le comportement des patous/bergers/éleveurs dans certains coins. P.ex : bergers au dessus de Château-Queyras, avec ses chiens plus agressifs (foncent sur vous en aboyant, babines retroussées, prêts à mordre) que ses patous (septembre 2013) ; en contre bas du refuge du Viso, berger rabattant ses patous sur nous, puis s’asseoit pour fumer sa clope tranquille tandis que l’un d’eux nous aboie dessus (septembre 2012), en dessous du col Tronchet 2 patous qui aboient au loin et pas de troupeau en vue, je me suis rendue compte de leur présence car l’un d’eux, avec son collier anti-loup s’est collé contre ma cuisse, en silence (heureusement que je ne suis pas cardiaque).

A la Chapelle en Valgo, au dessus de Vallouise, aucun patou, les bergers sont sympas. En revanche les randonneurs sont un peu trop envahissants, à en croire les pancartes sur les bergeries ;).

Val d’Escrins, des chevaux, pas de moutons.

[quote=« crépitus, id: 1624212, post:10, topic:143545 »]Merci pour cette piste de reflexion (même si cela me fait un pincement quand vous parlez de la beauté du Cristillan au passé). Pas de problème de patou versant italien si je comprends bien. Auriez-vous quelques itinéraires à proposer ? Partir du campo base de Chiappera pourrait être une bonne idée d’après vous ?
Sinon, le val d’Escrins semble préservé pour l’instant. Savez-vous quand arrivent les troupeaux : je tenterais bien une escapade vers la fin du mois de mai.[/quote]
Oui, tu as des mois d’itinéraires possibles. Depuis le campo base de Chiappera, tu peux, par exemple, soit aller vers le sud est via la Meja, et la montagne de la Gardetta, puis descendre vers Nebius ou autre, pour ensuite arriver entre Vinadioet Pontebernardo afin de connecter à Bagni di Vinadio (par exemple) puis suivre la ligne frontière par une ligne de cols parallèle jusqu’au val Migliorero. Tu peux continuer ainsi jusqu’à l’Argentera.
Tu as plein d’autres iti, connectant avec le val argentera plus haut, vers les lacs de Roburent par divers cols et lacs.
En vrac, tu as les lacs Visaissa et d’Apzoi, les cols Enchiausa, de la scala, dell 'escalon.
Certains iti font parties de ce qu’on appelle le Percoso occitano, d’autres sont des chemins haute route comme le Dino Icardi ou le Roberto Cavallero.

Plus au nord, tu as tous les cols qui connectent avec le val Bellino di Varaita (Bellino, Terrarosa, Marchisa, Veis, Elva …).
De là, tu peux rejoindre le val Varaita (Col Bondormir ou Batagliola par exemple) puis remonter vers les sources du Po via le Viso, ensuite continuer vers le nord via tous les cols du Val Pellice (Della Giana, Armoine …) jusqu’à Ghigo au moins.

Si tu as besoin, je te précise tout ça par MP, car il faut que je révise mes Iti. J’ai randonné des mois dans ces coins.

oli974,

J’ouvre un fil dédié côté italien car intéressée aussi.

Oui, je m’entraîne à tirer des pierres!
Sinon, la bombe au poivre, ça doit être pas mal non plus contre ce genre d’agresseurs. Moi, j’en ai une en tout cas mais pas encore expérimentée.

De manière générale (pas spécifique au Queyras) pour les troupeaux « non locaux » c’est souvent fin juin. Pour les locaux, ils peuvent monter progressivement de autour des villages en avril-mai jusqu’aux sites d’altitude fin juin.

Pour le Val d’Escreins : dans le vallon même il n’y a pas de moutons, en revanche il y a juste à côté des troupeaux qui sont me semble-t-il gardé (je crois bien avoir vu des panneaux « patous », mais c’était hors saison) :

  • aux cabanes de Cugulet sous le Mont Guillestre, côté Val d’Escreins

  • dans le Vallon Laugier

Pour infos, les troupeaux autour de Ceillac seront dans les estives en altitude dernière semaine de juin. Pour l’instant, ceux autour du village sont petits, locaux (quelques centaines de têtes) et pâturent aux alentours.

Le troupeau du côté de la bergerie de La Lavine, lac de Clausis, cabane des Douaniers (vers tête de la Cula) reste jusqu’aux premières neiges à savoir plutôt fin octobre. Troupeau sans patou et gardé par un éleveur/berger pratiquant la transhumance. Il compte pour la première fois cette année, effectuer les 200 km qui le séparent des montagnes en marchant avec 2 ânes et son accordéon.

Du côté du Bois/Bergerie Noir, ce sont des troupeaux de plusieurs éleveurs, dont des locaux, avec patous.

Si on tue tous les loups on a plus besoin de patous, non ? Bon ok je sors :lol: