Posté en tant qu’invité par txom:
Comment expliquez vous votre passion pour la montagne en dehors d’être dans un milieu naturel car on pourrait faire du canyoning , spéléo e.c.t…
Posté en tant qu’invité par txom:
Comment expliquez vous votre passion pour la montagne en dehors d’être dans un milieu naturel car on pourrait faire du canyoning , spéléo e.c.t…
Posté en tant qu’invité par fafa92:
peut etre pour s’elever au dessus de la crasse de certains individus qui peuplent notre planéte ?
cordialement
fabrice
Posté en tant qu’invité par Cathy68:
C’est un peu comme un besoin vital: quand je ne peux pas y aller pendant un moment y a comme un gros manque qui fais que je suis vraiment pas bien!
C’est difficile à expliquer…Faut dire que pour moi y a rien de plus beau qu’un paysage de montagne.
Après une belle voie d’escalade , ou une course à ski de rando etc… je rentre avec des images plein la tête et les batteries chargées à bloc.
C’est un sentiment plus fort que la raison; alors est-ce que cela s’explique vraiment?
[%sig%]
Posté en tant qu’invité par wildgirl:
oui , je ressens la meme chose ,j ai un gros manque également quand je n ’ en fais plus …je me sens vide ! je viens de vivre une histoire fabuleuse …de 2 passions …la montagne …et le compagnon avec qui je faisais de la montagne …les 2 combinés c’ est vraiment géant !c ’ est un sentiment plus fort que tout …c ’ est unique je n 'avais jamis vecu ca !une osmose parfaite ! une communion avec la nature ! avec l ’ univers !un sentiment d 'eternité …
Posté en tant qu’invité par strider:
des idées en vrac:
-un besoin pour l’homme de retrouver ses sources (et là comparable à la mer puisque l’homme vient de la mer et que le bébé grandit dans « l’eau de sa mère » d’où le fait que les hommes adorent l’eau et admire tant les torrents car c’est un lien à leur genèse mais pas uniquement car la puissance du torrent envahit l’esprit) donc se « ressourcer »
-une question morale : à un époque où on a peur de l’artificialisation et de l’urbanisation accrue -et il y a bien des menaces- on cherche des émotions authentiques, vraies et profondes…ainsi qu’un espace pour soi, espace qu’il est parfois pénible de partager dans une société socialement modélées par des forces politiques volontaires qui ont tendance à niveler les individus, voire massifier les individualités, les faisant se confronter, provoquant de temps en temps des tensions et abus immoraux : c’est un moyen de dire « pouce » à toutes ces tensions au travers d’un milieu sobre et épuré…une forme d’antipode, d’oubli, l’idée que ça peut être autrement ailleurs…
-mais autre chose d’important : bcp d’alpinistes n’aiment pas être seuls, et cherchent donc au travers de la cordée ou d’un groupe d’ami vivre une aventure authentique où chacun va trouver son espace et profiter de ses propres centres d’intêret. Et justement chacun partage car il n’y a pas de nivellement et chacun est obligé pour des raisons de sécurité à écouter et prendre en compte les difficultés de l’autre. Il y a en montagne une émulation et une solidarité difficile à trouver à travers toutes les barrières entre les membres des sociétés…
Posté en tant qu’invité par strider:
Ouh la! en me relisant je m’aperçoit que je suis parti dans de gros débats!
M’enfin pour résumer la passion de la montagne est passion car c’est un besoin vital. Et comme c’est toujours comme ça lorsque c’est une vrai passion c’est l’émotion des belles choses de la montagne qui priment et se rendent indispensables! Que les raisons soient liés avec ce que j’ai dit au dessus ou pas…de toutes façon faut pas toujours chercher à comprendre…
Posté en tant qu’invité par Little disciple:
J’aime bien ce qu’a dit wildgirl.
Pour ma part, c’est pour tout ça :
Pouvoir me sentir vivre vraiment ;
Pouvoir retrouver ces prairies couvertes de fleurs sauvages, où gambadent joyeusement marmottes et randonneurs ;
Pouvoir gravir de hauts sommets enneigés, sous le regard attentif et expérimenté d’un beau compagnon de cordée ;
Retrouver l’ambiance silencieuse et électrique du petit déjeuner dans le refuge ;
le scintillement des dernières étoiles dans le velours du ciel ;
le sautillement des frontales, comme autant de petites lucioles dans l’obscurité finissante du matin ;
l’inexorable ascension vers la cime, rattrapée par l’explosion de lumière du soleil levant au-dessus des nuages de beau temps ;
le doux crissement des pas dans la neige fraiche ;
le mouvement devenu mécanique, mais resté esthétique, de l’alpiniste lançant son pied au-dessus de l’autre, transférant gracieusement tout le poids de sa jambe dans cette froide poudre blanche et compacte ;
le frisson sacré qui lui parcourt l’échine lorsque, voulant vérifier le placement de ses pointes, le grimpeur réalise la verticalité rocheuse et gelée de la pente qui file, entre ses pieds, droit jusqu’en bas de la voie ;
la récompense de tant d’efforts une fois arrivé(e) en haut, la vue imprenable sur le massif ;
le sentiment de totale liberté que l’on ressent quand, au détour d’un rocher, apparait dans le ciel un aigle, s’élevant majestueusement dans l’air pur des montagnes…calme et plénitude absolus.
Mais surtout pouvoir se mesurer à soi-même plus qu’à la montagne, qui ne fait que tolérer que nous nous accrochions à sa robe de pierre et de glace.
Et pouvoir s’affranchir du monde et de ses règles pendant quelques jours ou quelques semaines. Marcher, grimper, gravir, respirer et déguster la montagne.
Parce que c’est beau, grand et que ça nous dépasse, tout simplement…
Je sais c’est un peu long et très lyrique mais que voulez-vous…la montagne, moi ça me gagne !
LD
Posté en tant qu’invité par Alain:
Pour moi c’est un besoins de voir des belles choses de me sentire entier que ce soit sur ou sous la montagne. Dans ces lieux où l’homme peut encore se sentire invité.
Alain
Posté en tant qu’invité par strider:
Très bien ton poème little discipline ! Trop beau pour être faux !
C’est quelque chose que je retrouve bien en montagne, lyrique certes mais cela ne fait pas de mal un peu de lyrisme, en tout cas ça nous change du journal TV de 20h, pas vrai?
en tout cas bravo parce que tu as du y passer du temps…
Posté en tant qu’invité par rodec:
je pense qu’on rencontre moins d’imbéciles sur les sommets qu’au niveau de la mer (peut-être parce qu’ils nécessitent des efforts pour les visiter). Pour ma part je me sens moins con là haut , plus petit face à ces géants, modeste fourmi. Malheureusement il faut redescendre et je redeviens « humain »…je fais quand même attention, je me surveille.
Posté en tant qu’invité par Fred68:
Je ne l’explique pas. Depuis tout petit, quand je vois une montagne, j’ai envie de monter dessus. Je ne vois pas pourquoi on devrait se passer de ce qu’on a envie, c’est comme l’envie de pisser mais en plus noble, quand on ne peux pas y aller, ça fait mal.
Il y a en plus la beauté de la nature, l’amitié, ton regard qui croise celui de ton compagnon, la petite lueur dans les yeux qui en dit long , tout simplement le bonheur.
Ah oui, j’oubliais aussi le gâteau aux pommes d’Armin, le très sympatique gardien de la cabane d’Albert-heim.
Posté en tant qu’invité par Freud:
D’un point de vue psychanalitique, 2 hypothèses en partie confirmées :
Combler un manque affectif maternel que l’on va chercher en montagne. La montagne étant l’image symbolique de la mère ;
Surpasser l’autorité paternelle en surpassant la montagne et ses aléas/ intempéries …
Aller … C’est pas grave … Allongez-vous ici … Je vous écoute ;-D
Posté en tant qu’invité par Michel:
Tu quoque, David !!!
Posté en tant qu’invité par Tintin:
txom a écrit:
Comment expliquez vous votre passion pour la montagne en dehors
d’être dans un milieu naturel car on pourrait faire du
canyoning , spéléo e.c.t…
« on » fait aussi de la spéléo…
c’est la même démarche que pour aller en montagne !
avec un coté exploration en plus qu’il devient difficile de trouver en montagne…
Posté en tant qu’invité par Alex:
et l’Oisans ? ;o)
tu peux aller te perdre dans le face sud-est des Ecrins, à mon avis l’exploration y sera !
Tintin a écrit:
avec un coté exploration en plus qu’il devient difficile de
trouver en montagne…
Posté en tant qu’invité par Tintin:
Alex a écrit:
et l’Oisans ? ;o)
tu peux aller te perdre dans le face sud-est des Ecrins, à mon
avis l’exploration y sera !
y’a déja plein de monde qui s’y est perdu, des voies tracées depuis les années 20, des photos publiées en veux tu en voila…
je suis d’accord pour dire que l’on peut vivre des moments superbes dans une telle face (et je ne crache vraiment pas dessus), mais ce n’est pas à mon avis de l’exploration !
Posté en tant qu’invité par sylv1:
Mon prof de philo me disait qu’un homme passionné est un homme malade… J’ai d’abord ri mais en y refléchissant, une maladie impossible à soigner…
Posté en tant qu’invité par baghirati:
avec un coté exploration en plus qu’il devient difficile de trouver en montagne…
il suffit parfois de ne pas lire les topos
Posté en tant qu’invité par strider:
baghirati a écrit:
avec un coté exploration en plus qu’il devient difficile de
trouver en montagne…il suffit parfois de ne pas lire les topos
oui d’ailleurs les topos m’énervent souvent…je ne sais plus actuellement ce que veulent dire course facile, peu difficile ou assez difficile tant j’en ai fait et les conditions m’ont montré qu’il y a toujours aventure au bout du compte, surprise ou pas et que lorsque j’étais débutant je galérais plus dans le F qu’aujourd’hui dans le AD et je trouve toujours des prétendus F qui me pose des colles ou qui me surprennent par leur Beauté (ex l’arête sud du rateau un chef d’oeuvre)
Posté en tant qu’invité par baghirati:
ce n’est pas tout a fait ce que je voulais dire : parfois il est bon de gravir une montagne par une face ou une arête simplement parce qu’elle nous attire , sans savoir s’il y a déja une voie , plutot que de potasser les topos pour se decider ou aller