Passion incompatible avec vie de couple?

Posté en tant qu’invité par elsa:

si tu lis les carnets du vertige ça me paraît assez évident! mais c’était un type exceptionnel, qui a je pense accordé à sa femme autant d’attention qu’elle le méritait tout en accomplissant ce que l’on sait. une vie bien remplie par quelqu’un qui savait où il allait et qui a eu les coups de pouce du destin quand il le fallait. dommage qu’il soit parti si vite. je crois que l’important est de se donner les moyens de ce que l’on veut. l’expression « se reposer » ne devrait exister qu’une fois la vie achevée, mais nous sommes des humains bien sûr…

Posté en tant qu’invité par miss:

Mon Dieu, je suis un mouton à cinq pattes… merde alors!

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par yahi:

Pour Elsa,

Evident? Je ne pense pas si évident. Lachenal était un grand passionné, je dirais même presque fanatique, voire « tourmenté ». Pour sa femme il devait y avoir des jours exceptionnels et des jours très rudes, à l’opposé.
C’est vrai qu’il décrit sa rencontre avec elle, à 18 ans… je doute qu’au retour de l’Annapurna il en fut de même jusqu’à la fin de sa vie…
Etre très amoureux et partir dans une face engagée n’est pas toujours facile…pour les deux.

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Posté en tant qu’invité par marco:

bonne analyse que je partage également…

Posté en tant qu’invité par bernie:

Pierre

Comme cette discussion part dans tous les sens, et c’est très bien ainsi, je vais repréciser qqes éléments de mon mail:
Quand je dis « nous », je ne parle QUE de mes 4 amis et moi; donc je ne parle pas pour la communauté des couillus; Je ne fais jamais ce genre de déclarations généralistes.

Et quand nous disons « du mal des femmes », c’est essentiellement des nôtres, enfin chacun de la sienne, et là, on a le droit, non? Et quand je dis du « mal », faut lire entre les lignes, prendre un peu de distance; ça me parraissait évident, non?

Donc, pour que les choses soient plus claires, je répondais simplement à la question initiale de Damien en fonction de mon expérience qui ne veut rien dire en termes d’exemple et de généralisation!

Et c’est souvent pénible de voir repris des bouts de ses posts, hors de leur contexte et à qui on fait dire ce qu’ils ne voulaient pas! (cfr ta réponse du 7 décembre où tu me cites pour répondre à Thierry dont je ne partage pas l’ombre d’une idée).

Dernière chose, les 'nous", la bande des cinq avec les 12 mômes, sommes encore tous avec les mêmes femmes, mères de nos enfants et partageons le réel souci de partage et de respect indispensable à une vie de couple.

Bernie

Posté en tant qu’invité par marco:

t’inquière pas Bernie, certains avaient très bien compris ce que tu voulais dire… bonnes courses!!!

Posté en tant qu’invité par Thierry:

bien,
alors pour Bubu, Pierre et Gepi je vais refaire quelques clarifications en faisant (hélas) bref par manque de temps, et en laissant un instant de coté mon langage de caractériel mi-trivial mi-provocateur

j’essaie donc de dire :

  • qu’il y’a avant tout des droits fondamentaux pour tout être humain, que j’appelais homme avec un grand H, que ça serait déja pas mal si on commençait par s’occuper de ceux-ci et qu’on pourra passer à la suite le jour lointain où ils seront appliqués partout
  • parallèlement à ceci, je veux bien de temps à autres ouvrir une oreilles aux revendications catégorielles en tous genres, phénomène assez dans l’air du temps, mais passé un certain temps il y a surdose. Si n’importe quel groupe de population se reconnaissant un trait commun (femmes de pompiers, chanteurs aphones, alpinistes manchots, artistes daltoniens,…) vient se manifester en demandant ceci ou cela, on ne va plus s’en sortir, ça devient la cacophonie et c’est là que je tape sur la table en hurlant « vos g… ! » (ça y est le naturel revient)
  • les chieuses et pleureuses que j’évoquais ne repésentent pas la gent féminine dans son ensmble, même pas la totalité de celles luttant pour les dits « droits des femmes », mais la proportion d’hystériques parmi celles-ci qui, au nom de leurs revendications, adoptent les comportements que par ailleurs elles fustigent ! Comme je disais, c’est le pendant féminin aux péteurs de casernes. Celles-là, oui, me font profondément ch… et je ne leur reconnais qu’un droit : celui de s’écraser (ça y est je rechute)

Avons-nous progressé ?

Bien à vous

Posté en tant qu’invité par pierre:

OK, OK, bernie

Je te prie de bien vouloir m’excuser si je t’ai heurté en évoquant un bout de ton message dans une autre réponse.

Reprenons ce qui m’a fait réagir, si tu le veux bien :

« Et une dernière chose, c’est vraiment bon de se retrouver entre mecs à jouer les scouts et à péter en disant du mal des femmes…Je sais que ça parait très con, mais nous on aime. »

J’avais sans aucun doute mal compris ce que tu voulais dire, mais je t’assure que ton « nous » peut s’entendre au sens d’une généralisation au genre masculin, que tu ne faisais pas, j’en ai pris bonne note.
De même qu’il n’est pas évident à te relire que « des femmes », ça veut dire « de nos femmes ». Et j’avoue ne pas bien voir en quoi le fait que ce soit les « vôtres » atténue la portée de ce que tu dis.
Sauf à savoir lire entre les lignes une sorte de complicité tendre que tu nous expliques avoir sous entendue, mais que je n’avais pas su voir.

Comme quoi, il faut bien se méfier de l’écrit : on se comprend mieux à discuter face à face autour d’un appéro, que par web interposé !

Posté en tant qu’invité par pierre:

Thierry a écrit:

  • les chieuses et pleureuses que j’évoquais ne repésentent pas
    la gent féminine dans son ensmble, même pas la totalité de
    celles luttant pour les dits « droits des femmes », mais la
    proportion d’hystériques parmi celles-ci qui, au nom de leurs
    revendications, adoptent les comportements que par ailleurs
    elles fustigent !

Avons-nous progressé ?

Oui.
On pourrait p’t’être même s’entendre pas trop mal, pour peu que tu rajoutes « faible », devant « proportion ».

Comme quoi, de même qu’avec bernie, il me faut absolument quelques explications pour arriver à comprendre ce que disent mes contemporains. Sûrement un effet de la raréfaction neuronale liée à l’age …

Salut.

Posté en tant qu’invité par strider:

yahi a écrit:

Salut!
Bon je vais vous présenter poliment mon point de vue.

  1. Des femmes qui envoient du lourd en montagne, ça existe.
    messieurs les « balèzes », rhabillez vous. (sourire).
  2. problème d’avoir une femme qui aime la montagne : on a du
    mal à vivre dans d’autres monde, et à la longue, on en sort
    plus, de la « montagne ». D’ailleurs les montagnards, à toujours
    parler et à vivre et à être entourés de montagnes, j’ai
    l’impression que ça les empêche de voir un peu au-delà…
    (constat perso, et vous?)
  3. je préfère avoir une femme qui n’y connais rien (s’y
    interesse un minimum tout de même).
    La clé c’est qu’elle comprenne ce qu’est une passion, et
    qu’elle le tolère.

Moralité : se méfier des clichés. Des femmes surprenantes qui
pensent à leur homme et pas qu’à elle, finalement, ça existe,
et peut-être beaucoup plus qu’on ne veuille le croire…

il y a du bon sens dans ce que tu dis, c’est vrai…pour faire écho je reprend tes points:

  1. ça me rappelle une cordée féminine une fois sur le glacier blanc…elles étaient trois : une blonde, une rousse et une brune! avec une rigueur impeccable, un calme remarquable, elles étaient belles à voir…
    les femmes sont peut être moins athlétes que les hommes elles font plus les choses en harmonie…
    et ne pas oublier en montagne, je dis bien en montagne alpinisme, une différence fondamentale entre un homme et une femme, c’est que les femmes ont bcp moins de conduite à risque et sont globalement plus humbles…une femme renonce plus facilement qu’un homme.
    2.une solution avoir plusieurs passions en rapport avec la montagne et ne pas chercher exactement la même chose en montagne…le fait d’être complémentaire joue.
  2. c’est une belle chose reconnue universellement que de montrer la montagne à sa compagne, cf La grande crevasse de Frison Roche, mais du moment qu’elle ne se sent pas trop en insécurité, donc le côté stable et protecteur de l’homme doit jouer…le gars doit donc être assez mature …mais quand on sait que les hommes sont svt moins matures que les femmes, ça marche pas toujours…moralité : vaut mieux s’engager en montagne que si la compagne le souhaite…ne pas forcer…enfin, je pense que c’est plutôt ça…

Posté en tant qu’invité par Lise:

Et comment font les femmes de guide?

Mon copain va passer l’aspi et je n’imagine pas trop ce que pourra être notre relation à long terme.
Pourtant je suis accro à la montagne aussi, mais j’ai peur qu’entre emmener ses clients faire des courses faciles et continuer ses sorties « engagées » avec ses potes, il n’y ait pas de place pour une pratique intermédiaire avec moi… surtout qu’on aura plus du tout le meme rythme de vie.
Ca risque d’être compliqué non?

Posté en tant qu’invité par seb:

pas un peu macho ton message? moi je vois ttes les saisons des femmes qui font des chrono en ski et fichent une pilee aux collants pipettes. Trouve toi une amie qui grimpe. il y en a.
Ceci dit, moi sui en couple mais homo … et là je dois dire que c’est pratique. pas de diffrence de poids de sac ou autres petites diffrences homme femme
ça fait 12 ans que la montagne cimente notre couple pour notre plus grand bonheur

Posté en tant qu’invité par Bernard:

Seb, pas de problème pour toi qui es homo, sauf qu’à force de toujours faire de l’alpinisme à 2 on se replie sur soi et on perd de la créativité, comme ce serait le cas d’un couple hétéro.
Sais tu que lorsqu’on a la chance d’avoir un ami fidèle on éprouve envers lui des sentiments proches de ceux que tu éprouves pour ton compagnon de vie.
On ne devrait jamais confondre l’amour pour son semblable avec l’amour pour son complémentaire, qui est normalement sa femme ou sa petite amie.
Notre société, en faisant l’amalgame entre amour et sexualité, prive les hétéros de l’extraordinaire richesse que peut apporter le contact et l’échange intime avec un ami proche.
Nos épouses ne devraient pas en être jalouses.