Contribution volontaire falaises...pour ou contre, pourquoi

Une digression sur la sortie d’un topo sur Buoux a été créée.
Vous la retrouverez ici:
https://forum.camptocamp.org/t/digression-topo-buoux-officieux-officiel/290828.

Pas d’accord, si tu veux savoir ou encore décider de l’usage qui est fait des ressources provenant des topos : tu adhères et tu vas faire valoir ton point de vue auprès des décideurs concernés. Dans tout autre cas, tu demeures simple acheteur d’un topo (contrat de vente parfait : plus d’obligations autres que celles liées au droit d’auteur et découlant du Droit en matière d’édition en général) , ce qui ne te donne aucun regard sur l’emploi des ressources.

Cette conclusion est un peu lapidaire. On ne peut dénier à un auteur l’envie de mettre à disposition de lecteurs des informations mises en forme pour répondre à un besoin (la demande). Après comme en tous domaines, tout travail mérite rémunération (celui de la mise en forme et de l’édition notamment), ce qui n’est pas contestable, je pense.

Mais il n’y a pas à savoir ou décider quoi que ce soit . Il y a des gens qui font les choses avec une finalité différente. C’est tout .
Perso en tant qu’acheteur de topo je privilégie toujours les topos fédéraux ou d’équipeurs. Je n’ai, en tant que pratiquant aucun interêt à donner mon argent à un privé comme rocfax par exemple .
Parce ce que je préfère donner mon argent pour qu’il re-serve à ma pratique, plutôt que payer un passe puisque c’est le sujet.
Mais quand il n’y a pas de topo fédéraux existant j’achète sans aucun soucis un topo privé puisqu’il répond à un besoin .

Bien d’accord, idem en ce qui me concerne ; au mieux mon achat satisfait ma morale ou mon éthique et pour moi « le sujet » ne va pas au-delà. Mon choix ne me donne aucun droit à dire ou commenter l’emploi qui serait fait de la ressource ou du pourcentage qui serait dévolu à l’équipement-entretien, fût-il zéro.

Un topo en général n’implique pas que la réalisation et vente de celui-ci. Il implique le rush qu’il génère, les accès, les parlings, les propriétaires conciliants ou pas, l’attente de réguler les autorisations par des conventions. Etc etc . Un topo c’est pas un bouquin qui te divertie et fini dans la bibliothèque .

En réponse à

(Edit modération pour faciliter la lecture)

Perso ça me dérangerait pas, je comprends bien qu’équiper rééquiper des sites ça a un coût.
En dehors des topos, je donne régulièrement aux asso de type Greenspit (France) ou Plan vertical ou 8abloc (Suisse).

Toutefois, pour moi c’est quand même différent du ski de fond, ou le forfait paye une dameuse (c’est cher une dameuse) qui tourne tous les jours, et une sécurisation du domaine (avec ouverture tous les matins et fermeture tous les soirs), des secouristes présents sur place, et des agents salariés.
Ça me parait démesuré pour 3 plaquettes et 2 relais.

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Après le permis moto, le permis de chasse, le permis de pêche, le permis de grimpe? On va salarier des garde-falaises pour scanner le pass-grimpe des pratiquants au pied du moindre affleurement rocheux équipé de plaquettes? Au secours!!!
Comme évoqué précédemment valorisons plutôt le boulot souvent désintéressé des clubs, des associations, des ouvreurs passionnés qui s’investissent dans l’équipement et l’entretien des sites et des itinéraires en achetant les topos papiers qu’il font éditer.
A ce propos on devrait éviter de publier dans c2c des topos trop précis de secteurs de falaise, ou d’itinéraires déjà décrits dans des ouvrages afin de leur laisser un peu d’utilité. Se contenter de donner les impressions sur une voie, les conditions ou l’état de l’équipement d’accord mais pas plus…

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Ce qui n’est pas le cas… car c’est le CAS qui empoche tout et redonne rien

pas entièrement, ca dépend du CT…

Oui si tu veux . Comme des privés qui peuvent donner une obole aux equipeurs pour se donner bonne conscience .
Mais dans les grandes lignes il y a les topos publics et les topos privés

le CAS finance quand même quelques rééquipements…

Bien sur. Mais c’est pas si simple.
Je suis quasi sur que certains topo privés (genre ceux de Piola ou JMC) financent intégralement l’équipement, vu le nb de voies ouvertes…

Alors que dans certains CT (j’avais regardé Isère) en gros Seuls 50 % de l’argent va vraiment à l’équipement.

Il y a aussi des cas plus compliqués : un équipeur fait un topo d’une zone lucrative, mais où il a très peu équipé. Résultat il se fait le dos sur les locaux qui râlent… Mais au final il ira équiper surement ailleurs avec cet argent, donc au bénéfice de la communauté. On peut même voir ça comme une redistribution des zones populaires vers d’autres… (cf Leonidio par exemple, ou JJ Roland à Ailefroide, …)

Bref moi je trouve ces gueguerres malsaines et un système plus clair de financement ma parait souhaitable.
Car en gros si tu veux acheter « responsable » faut avoir grimpé 5 ans dans la région pour connaitre qui fait quoi… Bref quand tu viens de loin, c’est impossible.

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Oui, mais rien n’empêche de financer un peu les équipeurs et diverses associations dans son coin, en partant du principe que les autres font la même chose ailleurs.

Quand j’achète le topo, j’ai plus l’impression de financer le boulot (monstre) de compilation / photos / description des sites que la ferraille dans la paroi.
Comme quand j’achète un topo de ski de rando par exemple (où y’a pas de ferraille dans la paroi).

Ça me dérangerais pas qu’en bas de certains sites, y’ai un petit panneau avec un QR code pour faire un don (facultatif évidement)

Sauf si quelqu’un a pris le temps d’expliquer la situation avec un minimum d’objectivité, par exemple sur un topoguide collaboratif bien connu.

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Tu penses à Céüse ou à Saint Léger, par exemple ? :wink:

Bien d’accord, si ce n’est avec l’accord préalable des équipeurs par exemple.

ce n’est pas le même ordre de grandeur.
Une dameuse c’est 300 000 - 400 000 euros.

Si tu prends Buoux (assez grand quand même), ils estiment la quincaillerie à 60 000 euros. Pour 600 voies et +/- 100 euros par voie.

Niveau entretien c’est pas pareil non plus. Une fois rééquipé en plaquettes et spits inox de 12mm, j’imagine que la durée de vie (hors maillon du relais changeable de temps en temp) est très longue.

Pour bien comparer il faudrait établir un compte d’exploitation incorporant : amortissements des matériels, consommables, frais de gestion, assurances et sans oublier pour la grimpe de valoriser le travail des bénévoles et leur formation. Ceci dit, c’est vrai, on n’est pas dans le même ordre de grandeur et donc une comparaison SNE et Espaces skiables n’a aucune raison d’être ni économiquement, ni dans son objet social. Une autre question se présentera à terme en regard de cette inflation d’ouvertures : celle de l’entretien et de la sécurisation et selon l’évolution des législations, là on risque d’avoir des coûts importants.

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Pour information, il doit être possible de demander des retours aux acteurs de Finale Ligure. En effet, ils ont mis en place une carte pour financer l’entretien des sites d’escalade et des itinéraires VTT:

https://www.finaleoutdoor.com/it/experience/sentieri-e-falesie-al-top-acquista-la-for-you-card#/esperienze

ça peut correspondre à l’idée de « passe volontaire ». On notera au passage que sur ce site, les acteurs locaux n’hésitent pas à partager en ligne et gratuitement le topo exhaustif de leurs plus de 2000 voies.