Contribution volontaire falaises...pour ou contre, pourquoi

Non …

Ce n’est absolument pas un sujet ; est-ce qu’on se pose la question lorsqu’on achète un bouquin chez le libraire ? Les auteurs ou éditeurs sont seuls juge de l’emploi qu’ils souhaitent en faire, je pense.

J’ai connu le ski de fond gratuit, ensuite contribution volontaire, ensuite obligation de payer pas cher, ensuite augmention stratosphérique du forfait pour avoir des forfaits massifs a plus de 100€ aujourd’hui, alors pour que l’escalade prennent le même chemin, non merci

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C’est totalement le sujet . L’argent de topo fait par un CT ( par exemple ) va directement aux équipements , l’argent fait par un privé va directement dans sa poche , après il en fait un peu ce qu’il veut , changer sa bagnole par exemple.
Après il y a quelques variantes comme les équipeurs qui font leur topo privé qui retourne à l’équipement.
Contrairement à ce qui a été dit par HervéS , les topos sont une source de revenu importante pour les CT , association d’équipeurs. C’est un modèle économique toujours d’actualité , même si d’autres solutions existent . Sauf quand un privé vient profiter du boulot et ramasse le bénéfice pour sa pomme. Et qu’on soit bien d’accord un topo papier réalisé par qui que ce soit n’a qu’un seul but : faire du pognon .

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Oui, et c’est peut-être pour ça que cette idée de vouloir lier les topos à l’activité d’ouverture et son financement semble être une impasse.

On n’est plus dans le modèle de développement purement local : le topo de Saffres à la section locale du CAF, celui de Hauteroche à la FSGT, Piola et son modèle économique auto-personnel (n’y voir aucune critique sur son activité d’ouvreur bien au contraire)… Les gars qui ont développé les sites et édité des topos plus ou moins bien ficelés avec les bonnes volontés locales… ne sont plus là pour beaucoup : les topos s’épuisent et les bonnes volontés aussi.

On crie au loup, mais certains topos indépendants sont meilleurs, plus pratiques, et bénéficient d’un travail éditorial professionnel (valeur ajoutée rémunérée par la vente). C’est un job, rémunéré pour son utilité, pas une manne non plus !

Avec les instances mises en place pour réguler un peu tout ça, et voyant que ces mêmes instances peinent à cumuler leur rôle avec celui d’éditeur (cf la sortie « du » topo de Buoux) … la dissociation des sujets s’impose de facto.

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Une digression sur la sortie d’un topo sur Buoux a été créée.
Vous la retrouverez ici:
https://forum.camptocamp.org/t/digression-topo-buoux-officieux-officiel/290828.

Pas d’accord, si tu veux savoir ou encore décider de l’usage qui est fait des ressources provenant des topos : tu adhères et tu vas faire valoir ton point de vue auprès des décideurs concernés. Dans tout autre cas, tu demeures simple acheteur d’un topo (contrat de vente parfait : plus d’obligations autres que celles liées au droit d’auteur et découlant du Droit en matière d’édition en général) , ce qui ne te donne aucun regard sur l’emploi des ressources.

Cette conclusion est un peu lapidaire. On ne peut dénier à un auteur l’envie de mettre à disposition de lecteurs des informations mises en forme pour répondre à un besoin (la demande). Après comme en tous domaines, tout travail mérite rémunération (celui de la mise en forme et de l’édition notamment), ce qui n’est pas contestable, je pense.

Mais il n’y a pas à savoir ou décider quoi que ce soit . Il y a des gens qui font les choses avec une finalité différente. C’est tout .
Perso en tant qu’acheteur de topo je privilégie toujours les topos fédéraux ou d’équipeurs. Je n’ai, en tant que pratiquant aucun interêt à donner mon argent à un privé comme rocfax par exemple .
Parce ce que je préfère donner mon argent pour qu’il re-serve à ma pratique, plutôt que payer un passe puisque c’est le sujet.
Mais quand il n’y a pas de topo fédéraux existant j’achète sans aucun soucis un topo privé puisqu’il répond à un besoin .

Bien d’accord, idem en ce qui me concerne ; au mieux mon achat satisfait ma morale ou mon éthique et pour moi « le sujet » ne va pas au-delà. Mon choix ne me donne aucun droit à dire ou commenter l’emploi qui serait fait de la ressource ou du pourcentage qui serait dévolu à l’équipement-entretien, fût-il zéro.

Un topo en général n’implique pas que la réalisation et vente de celui-ci. Il implique le rush qu’il génère, les accès, les parlings, les propriétaires conciliants ou pas, l’attente de réguler les autorisations par des conventions. Etc etc . Un topo c’est pas un bouquin qui te divertie et fini dans la bibliothèque .

En réponse à

(Edit modération pour faciliter la lecture)

Perso ça me dérangerait pas, je comprends bien qu’équiper rééquiper des sites ça a un coût.
En dehors des topos, je donne régulièrement aux asso de type Greenspit (France) ou Plan vertical ou 8abloc (Suisse).

Toutefois, pour moi c’est quand même différent du ski de fond, ou le forfait paye une dameuse (c’est cher une dameuse) qui tourne tous les jours, et une sécurisation du domaine (avec ouverture tous les matins et fermeture tous les soirs), des secouristes présents sur place, et des agents salariés.
Ça me parait démesuré pour 3 plaquettes et 2 relais.

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Après le permis moto, le permis de chasse, le permis de pêche, le permis de grimpe? On va salarier des garde-falaises pour scanner le pass-grimpe des pratiquants au pied du moindre affleurement rocheux équipé de plaquettes? Au secours!!!
Comme évoqué précédemment valorisons plutôt le boulot souvent désintéressé des clubs, des associations, des ouvreurs passionnés qui s’investissent dans l’équipement et l’entretien des sites et des itinéraires en achetant les topos papiers qu’il font éditer.
A ce propos on devrait éviter de publier dans c2c des topos trop précis de secteurs de falaise, ou d’itinéraires déjà décrits dans des ouvrages afin de leur laisser un peu d’utilité. Se contenter de donner les impressions sur une voie, les conditions ou l’état de l’équipement d’accord mais pas plus…

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Ce qui n’est pas le cas… car c’est le CAS qui empoche tout et redonne rien

pas entièrement, ca dépend du CT…

Oui si tu veux . Comme des privés qui peuvent donner une obole aux equipeurs pour se donner bonne conscience .
Mais dans les grandes lignes il y a les topos publics et les topos privés

le CAS finance quand même quelques rééquipements…

Bien sur. Mais c’est pas si simple.
Je suis quasi sur que certains topo privés (genre ceux de Piola ou JMC) financent intégralement l’équipement, vu le nb de voies ouvertes…

Alors que dans certains CT (j’avais regardé Isère) en gros Seuls 50 % de l’argent va vraiment à l’équipement.

Il y a aussi des cas plus compliqués : un équipeur fait un topo d’une zone lucrative, mais où il a très peu équipé. Résultat il se fait le dos sur les locaux qui râlent… Mais au final il ira équiper surement ailleurs avec cet argent, donc au bénéfice de la communauté. On peut même voir ça comme une redistribution des zones populaires vers d’autres… (cf Leonidio par exemple, ou JJ Roland à Ailefroide, …)

Bref moi je trouve ces gueguerres malsaines et un système plus clair de financement ma parait souhaitable.
Car en gros si tu veux acheter « responsable » faut avoir grimpé 5 ans dans la région pour connaitre qui fait quoi… Bref quand tu viens de loin, c’est impossible.

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Oui, mais rien n’empêche de financer un peu les équipeurs et diverses associations dans son coin, en partant du principe que les autres font la même chose ailleurs.

Quand j’achète le topo, j’ai plus l’impression de financer le boulot (monstre) de compilation / photos / description des sites que la ferraille dans la paroi.
Comme quand j’achète un topo de ski de rando par exemple (où y’a pas de ferraille dans la paroi).

Ça me dérangerais pas qu’en bas de certains sites, y’ai un petit panneau avec un QR code pour faire un don (facultatif évidement)

Sauf si quelqu’un a pris le temps d’expliquer la situation avec un minimum d’objectivité, par exemple sur un topoguide collaboratif bien connu.

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