Contribution volontaire falaises...pour ou contre, pourquoi

Quand tu adhères à une fédération, tu prends une licence club et une assurance. Ce dont il est question, c’est simplement de verser ton obole à un « fond » dédié uniquement à la « gestion » des falaises, bref, un soutien volontaire.

Sur que moi j’ai toujours acheté le topo du coin et pas fait de copie ou autre. Mon frère et sa femme font les topos régionaux mais en Suisse tu reçois rien en tant qu’ouvreur sur la vente des topos!

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Sauf si tu es toi-même l’auteur du topo ou si l’auteur du topo « redistribue » une partie des bénéfices (ça existe).

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Le modèle économique permettant aux équipeurs de subvenir à leurs besoins via des subventions de diverses origines, de vendre des topos avec de la pub, a fait son temps, j’en suis convaincu depuis plusieurs années.

Oui, je suis prêt à payer pour continuer à faire de belles voies, je ne trouve pas ça choquant, il y a du matériel à demeure, il y a du rééquipement, je me sens comme un privilégié à pouvoir grimper sans frais, comme un consommateur gâté.

Maintenant quel modèle ?
Il y a des associations qui gèrent des sites, VTNO par exemple pour Presles. C’est un plaisir de payer sa cotisation, tellement minime, au regard du nombre de points auxquels je me suis pendu depuis 35 ans.

Mon idéal serait une plaque en fin de voie avec QR code : « faites un don ». Sur la plaque on retrouverait le nom des ouvreurs, l’année d’ouverture et de rééquipement. En activant le QR code on aurait le choix, 2€, 5€, 10€, autre. Libre, sans contrainte.

Je vais au cinéma et je paye. Je fais une voie qui me met des étoiles plein les yeux, je suis d’accord pour contribuer. Nous avons des moyens différents, alors chacun s’adapte. Il y a ceux qui refusent d’acheter les topos mais les photocopient sans vergogne, il y aura ceux qui « par principe » ne donneront jamais, pas grave, chacun vit avec sa conscience.

Des voies feront du ++ en termes de dons, parfait, il s’agit de « must », à entretenir. Il y a des voies, trop dures, ou bien des bouses, qui ne récolteront pas grand chose, le message sera passé, cela ne les empêche pas d’exister, au choix de l’ouvreur.

Des associations comme Greenspits, ECI, C2C, VTNO et bien d’autres pourraient à leur manière contribuer au modèle économique : elles fournissent la plaque avec ID et QR code, elles gèrent informatiquement la récolte bancaire du don, elles redistribuent en fonction de leur politique et bien sûr de quelle voie a obtenu un don. Libre à l’ouvreur de choisir son association tierce partie.

Je préfère le don à la cotisation de l’association, cotiser à une association veut normalement dire qu’on l’on veut contribuer aux décisions, là on veut juste contribuer financièrement, sans avis autre.

Tout ceci s’équilibrerait : un équipeur qui joue le jeu, travaille avec une association qui joue le jeu, et réciproquement, pour des grimpeurs nombreux qui jouent le jeu : un max d’ouvertures ou de rééquipements là où les gens veulent grimper, et les modes changeront au fil du temps

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Non …

Ce n’est absolument pas un sujet ; est-ce qu’on se pose la question lorsqu’on achète un bouquin chez le libraire ? Les auteurs ou éditeurs sont seuls juge de l’emploi qu’ils souhaitent en faire, je pense.

J’ai connu le ski de fond gratuit, ensuite contribution volontaire, ensuite obligation de payer pas cher, ensuite augmention stratosphérique du forfait pour avoir des forfaits massifs a plus de 100€ aujourd’hui, alors pour que l’escalade prennent le même chemin, non merci

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C’est totalement le sujet . L’argent de topo fait par un CT ( par exemple ) va directement aux équipements , l’argent fait par un privé va directement dans sa poche , après il en fait un peu ce qu’il veut , changer sa bagnole par exemple.
Après il y a quelques variantes comme les équipeurs qui font leur topo privé qui retourne à l’équipement.
Contrairement à ce qui a été dit par HervéS , les topos sont une source de revenu importante pour les CT , association d’équipeurs. C’est un modèle économique toujours d’actualité , même si d’autres solutions existent . Sauf quand un privé vient profiter du boulot et ramasse le bénéfice pour sa pomme. Et qu’on soit bien d’accord un topo papier réalisé par qui que ce soit n’a qu’un seul but : faire du pognon .

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Oui, et c’est peut-être pour ça que cette idée de vouloir lier les topos à l’activité d’ouverture et son financement semble être une impasse.

On n’est plus dans le modèle de développement purement local : le topo de Saffres à la section locale du CAF, celui de Hauteroche à la FSGT, Piola et son modèle économique auto-personnel (n’y voir aucune critique sur son activité d’ouvreur bien au contraire)… Les gars qui ont développé les sites et édité des topos plus ou moins bien ficelés avec les bonnes volontés locales… ne sont plus là pour beaucoup : les topos s’épuisent et les bonnes volontés aussi.

On crie au loup, mais certains topos indépendants sont meilleurs, plus pratiques, et bénéficient d’un travail éditorial professionnel (valeur ajoutée rémunérée par la vente). C’est un job, rémunéré pour son utilité, pas une manne non plus !

Avec les instances mises en place pour réguler un peu tout ça, et voyant que ces mêmes instances peinent à cumuler leur rôle avec celui d’éditeur (cf la sortie « du » topo de Buoux) … la dissociation des sujets s’impose de facto.

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Une digression sur la sortie d’un topo sur Buoux a été créée.
Vous la retrouverez ici:
https://forum.camptocamp.org/t/digression-topo-buoux-officieux-officiel/290828.

Pas d’accord, si tu veux savoir ou encore décider de l’usage qui est fait des ressources provenant des topos : tu adhères et tu vas faire valoir ton point de vue auprès des décideurs concernés. Dans tout autre cas, tu demeures simple acheteur d’un topo (contrat de vente parfait : plus d’obligations autres que celles liées au droit d’auteur et découlant du Droit en matière d’édition en général) , ce qui ne te donne aucun regard sur l’emploi des ressources.

Cette conclusion est un peu lapidaire. On ne peut dénier à un auteur l’envie de mettre à disposition de lecteurs des informations mises en forme pour répondre à un besoin (la demande). Après comme en tous domaines, tout travail mérite rémunération (celui de la mise en forme et de l’édition notamment), ce qui n’est pas contestable, je pense.

Mais il n’y a pas à savoir ou décider quoi que ce soit . Il y a des gens qui font les choses avec une finalité différente. C’est tout .
Perso en tant qu’acheteur de topo je privilégie toujours les topos fédéraux ou d’équipeurs. Je n’ai, en tant que pratiquant aucun interêt à donner mon argent à un privé comme rocfax par exemple .
Parce ce que je préfère donner mon argent pour qu’il re-serve à ma pratique, plutôt que payer un passe puisque c’est le sujet.
Mais quand il n’y a pas de topo fédéraux existant j’achète sans aucun soucis un topo privé puisqu’il répond à un besoin .

Bien d’accord, idem en ce qui me concerne ; au mieux mon achat satisfait ma morale ou mon éthique et pour moi « le sujet » ne va pas au-delà. Mon choix ne me donne aucun droit à dire ou commenter l’emploi qui serait fait de la ressource ou du pourcentage qui serait dévolu à l’équipement-entretien, fût-il zéro.

Un topo en général n’implique pas que la réalisation et vente de celui-ci. Il implique le rush qu’il génère, les accès, les parlings, les propriétaires conciliants ou pas, l’attente de réguler les autorisations par des conventions. Etc etc . Un topo c’est pas un bouquin qui te divertie et fini dans la bibliothèque .

En réponse à

(Edit modération pour faciliter la lecture)

Perso ça me dérangerait pas, je comprends bien qu’équiper rééquiper des sites ça a un coût.
En dehors des topos, je donne régulièrement aux asso de type Greenspit (France) ou Plan vertical ou 8abloc (Suisse).

Toutefois, pour moi c’est quand même différent du ski de fond, ou le forfait paye une dameuse (c’est cher une dameuse) qui tourne tous les jours, et une sécurisation du domaine (avec ouverture tous les matins et fermeture tous les soirs), des secouristes présents sur place, et des agents salariés.
Ça me parait démesuré pour 3 plaquettes et 2 relais.

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Après le permis moto, le permis de chasse, le permis de pêche, le permis de grimpe? On va salarier des garde-falaises pour scanner le pass-grimpe des pratiquants au pied du moindre affleurement rocheux équipé de plaquettes? Au secours!!!
Comme évoqué précédemment valorisons plutôt le boulot souvent désintéressé des clubs, des associations, des ouvreurs passionnés qui s’investissent dans l’équipement et l’entretien des sites et des itinéraires en achetant les topos papiers qu’il font éditer.
A ce propos on devrait éviter de publier dans c2c des topos trop précis de secteurs de falaise, ou d’itinéraires déjà décrits dans des ouvrages afin de leur laisser un peu d’utilité. Se contenter de donner les impressions sur une voie, les conditions ou l’état de l’équipement d’accord mais pas plus…

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Ce qui n’est pas le cas… car c’est le CAS qui empoche tout et redonne rien

pas entièrement, ca dépend du CT…

Oui si tu veux . Comme des privés qui peuvent donner une obole aux equipeurs pour se donner bonne conscience .
Mais dans les grandes lignes il y a les topos publics et les topos privés