Lorsqu’une information remet en cause notre connaissance, il convient d’être critique et prudent.
Prenons le cas de St Julien Mt Denis.
Les vttistes, qui prennent la génisse pour un veau, l’auraient entendu gémir. Ils prennent 2 photos, ne s’attardent pas. Puis dans la presse ça donne une attaque organisée http://www.leparisien.fr/insolite/savoie-les-vautours-attaquent-09-07-2013-2967927.php d’après le maire du village. On voit bien que le témoignage ne vaut pas grand chose. La « génisse agonisante » n’a pas bougé d’un centimètre entre le passage des vttistes et la photo avec l’éleveur. Je passe sur les autres incohérences.
Pour le cas de Plan-de-Baix on nous affirme que selon la version officielle la vache était vivante, voire se comportait normalement. Quelle version officielle? il y a t-il eu expertise ou est ce juste l’avis du préfet? aucune info sur le veau, était il mort-né?
Apparemment il serait possible que des vautours, attiré par le placenta ou un veau mort né, passablement affamés, s’en prennent a une vache affaibli. Et alors? ça reste et ça restera un fait suffisamment rare pour qu’on lui accorde quelques lignes dans le daubé. Pas de quoi fouetter un chat.
Je m’interrogeais pour savoir si les vautours lisaient la presse… la multiplication des témoignages n’est pas un gage d’authenticité, (le cas de beert).
À l’ère du numérique on aimerait quelque chose d’un peu plus probant que le témoignage d’un éleveur. Sans dénigrement, sans accuser les éleveurs de vouloir toucher des indemnités. Simplement on peut, en toute bonne foi, être persuadé de faits imaginaires. Qui plus est lorsque la scène est forte émotionnellement. Alors je ne serais pas étonné d’entendre d’autres témoignages dans les prochains jours, et je continuerai à les prendre avec des pincettes. Parce que pour l’instant il n’y a pas grand chose de prouvé…