Eh!!! pssst!!! vous autres… Les « je réfute », les « jamais ca se passe comme ca », les " c’est prouvé que", les « j’ai lu que », les « je connais quelqu’un qui a vu »…
Dites le quand memes une fois: vous jouez les singes savants, a repeter ce que vous avez entendu, lu ce qu’on lit partout, presque dans les manuels d’école. Combien d’entre vous sont bergers, agriculteurs, eleveurs???
Combien d’entre vous sont ornithologue? combien de temps passez vous en pleine nauture par rapport à un simple berger??
Alors entre un type qui vit et voit les choses et un autre qui ne fait que balancer des poncifs. Lequel a t il le plus de chance de voir juste?
[quote=« Bacchus, id: 1534669, post:157, topic:135291 »]On apprend de ces choses sur wikipédia… p.ex. que les vautours de l’Ancien Monde (Eurasie + Afrique) sont de la même famille que les aigles, buses et faucons, alors que les vautours du Nouveau Monde (Amériques), dont les condors, sont d’une famille bien différente. Du coup la ressemblance des ces deux familles de vautours est un cas de convergence évolutive, dans laquelle des bestioles à la base différentes développent des traits similaires pour s’adapter à son environnement.
Dans la même ligne, il ne faut pas confondre un skieur de randonnée qui est arrivé au ski de randonnée à partir du ski de piste et puis du free ride avec un alpiniste qui a appris à skier pour mieux monter les montagnes en hiver. Deux familles parfaitement différentes. Un clair exemple de convergence évolutive.
Mais attention, on ne mélange pas les torchons et les serviettes ![/quote]
On les regardant skier on se rend vite compte qu’il n’y a guère de convergence.
Pas plus ou ni moins qu’entre un épervier et une chauve souris.
[quote=« white mountain, id: 1534717, post:162, topic:135291 »]il n’y a guère de convergence.
Pas plus ou ni moins qu’entre un épervier et une chauve souris[/quote]
je n’ai jamais vu un épervier se pendre par les pattes, la tête en bas, derrière des volets en bois dans la journée.
ou des agents de l’USDA, National Wildlife Research Center, recensent des attaques de vautours sur des proies vivantes. Les auteurs sont un peu plus crédibles (et neutres) que Lynda Brook, et au moins ils sont référencés, tu vois où ils bossent et tu peux leur contacter pour leur poser des questions.
Donc tu vois… on refait le même débat que dans le s. XIX :rolleyes:
Dans cet autre bouquin « Ornithologie du Gard », par Crespon, datant de 1840 (pages 4-5)
[quote]Le Vautour Arian se plait davantage dans les hautes montagnes des Alpes et des Pyrénées où il fait la guerre aux agneaux lorsqu’il est pressé par la faim. M. Darracq, pharmacien et amateur distingué de Bayonne, m’a assuré que l’Arian était bien connu et redouté des pâtres des Pyrénées ; car souvent leur arrive de voir enlever par ces oiseau les plus jeunes agneaux, pendant qu’ils gardent leur troupeaux. […]
Sa nourriture se compose de charognes; il attaque aussi les jeunes chèvres et les jeunes agneaux.(p.4-5)[/quote]
Bref, qu’il y a deux siècles, les bergers se plaignaient déjà de la même chose. Rien de nouveau sous le soleil.
et pour finir, un report de stage dans le cadre de la formation en Écologie et Géomatique à l’Université de Genève, sur un autre type de vautour, aussi dans les Pyrénées, datant de 2004 (page 4)
Les vautours s’attaquent effectivement souvent tant aux délivrances qu’aux nouveaux-nés. Quant aux femelles mettant-bas, j’ai déjà lu qu’elles pouvaient être attaquées aussi.
Oui, comme on l’a dit la mise bas est une étape critique pour tous les animaux et comme on l’a dit également les vautours peuvent s’en prendre à des animaux très faibles.
Si la vache ou la jument ne se relève pas rapidement (en admettant qu’elle mette bas couchée) il n’est pas impossible que les vautours s’en prennent au placenta ou au nouveau né (pour la mère j’ai plus de doute sauf en cas de complications).
Maintenant sachant que le taux de mortalité moyen des veaux est d’environ 6 à 7% (jusqu’au sevrage), combien représente celui imputable aux vautours ? ce taux est il suffisamment élevé pour nécessiter une régulation de leur population ? c’est toute la question et tout l’enjeu du lobbying aussi…
Actuellement je pense que les cas ou les vautours sont l’unique cause de mortalité (pas de maladie, etc…) sont tout de même extrêmement rares.
[quote=« white mountain, id: 1534717, post:162, topic:135291 »]il n’y a guère de convergence.
Pas plus ou ni moins qu’entre un épervier et une chauve souris[/quote]
je n’ai jamais vu un épervier se pendre par les pattes, la tête en bas, derrière des volets en bois dans la journée. :D[/quote]
L’épervier est au monde des oiseaux ce qu’est le freerider dans le monde du ski : un bolide tailler pour être le meilleur et le plus rapide.
Le vol de la chauve sourie ressemble bien au ski des alpinistes : tout en conversion à la montée et à la descente, un outil mal exploitée mais permettant de survivre en se trainant péniblement derrière les spécialistes.
[quote=« white mountain, id: 1534777, post:171, topic:135291 »]L’épervier est au monde des oiseaux ce qu’est le freerider dans le monde du ski : un bolide tailler pour être le meilleur et le plus rapide.
Le vol de la chauve sourie ressemble bien au ski des alpinistes : tout en conversion à la montée et à la descente, un outil mal exploitée mais permettant de survivre en se trainant péniblement derrière les spécialistes.[/quote]
certes, certes, l’absence de preuve n’est pas la preuve de l’absence.
1 !
Ca pourrait être le mot de la fin, mais je parie qu’il n’en sera rien. :rolleyes:
Pour mémoire ces oiseaux ont été « nourris » pendant des années, en laissant le bétail crevé dans la nature, et c’était très bien comme ça. Maintenant c’est de nouveau interdit, mais il faut bien qu’ils bouffent, c’est pas plus compliqué que ça. Donc…nécessité fait loi.
Ne comptons pas trop sur la faune sauvage, en majorité forestière, pour prendre le relais : ils n’iront jamais, sauf si le cerf ou le sanglier avait la délicatesse de lever les bottes dans une clairière assez vaste. Et ce ne sont pas les quelques chamois pris dans les avalanches qui compenseront.
Et on n’a pas comme en Inde d’immenses décharges à ciel ouvert où on balance tout et n’importe quoi…
Voici ce qu’on lit sur oiseaux.net Cependant, il arrive parfois, lors de piqués de chasse verticaux de plus de 1km - très rarement observés - que la vitesse puisse vraisemblablement dépasser les 350 km/h, comme le montrent des mesures faites en soufflerie (Tucker et Cade) ou sur des Faucon pèlerin faucons lâchés depuis un avion (Ken Franklin).
Tu as raison. Je me suis raté pour l’épervier.
Mais, le dandinement des skieurs de randonnée à la descente ne ressemble pas plus au vol de l’épervier qu’à celui du vol du faucon pèlerin. Hormis les bières à la fin de la journée, je ne vois pas bien la convergence avec les skieurs (sous entendu : fri-raideur).
Bon alors, si les vautours peuvent apprendre de nouveaux comportements et les diffuser dans leur population :
Appel aux vautours d’Oisans :
RDV samedi à 7h30 à la Bérarde pour un portage de corde, quincaillerie, bières, etc, jusqu’aux pied de la face S du Rouget. Ca pompe bien sur les versants E et SE du coin, vous permettant de monter, puis les pompes des faces S vous permettront de transiter jusqu’au pied de la face. Il faudra défendre le matos contre les attaques des marmottes jusqu’à notre arrivée.
On s’arrangera au pied de la face pour le RDV du retour (et pour monter les bières au sommet, mais juste quand on l’atteint, en les ayant sorti du ruisseau 5mn avant).
Un témoignage indirect, non daté, d’un inconnu impossible a contacter, je ne lui accorde aucune valeur.
Si tu veux un témoignage qui a de la valeur, prends celui du maire de Mt Denis (en substance, les vautours sont resté a distance d’une vache agonisante). C’est un témoignage direct, on sait qui parle, de plus un officiel, le témoignage est consultable, daté, localisé, et même si ce n’est pas mentionné, il est évident qu’il n’était pas le seul témoin de la scène.