Je me prépare, enfin je me suis préparée parce que là il est un peu tard !!!
Maintenant c’est à moi de jouer !
J’espère que ça va le faire , ça serait un bel aboutissant !
Je me prépare, enfin je me suis préparée parce que là il est un peu tard !!!
Maintenant c’est à moi de jouer !
J’espère que ça va le faire , ça serait un bel aboutissant !
Nan nan nan pas de teuf ça sera REPOS !
La teuf ça sera pour après !!!
Courage !
Je rejoins mon collègue Ray : le proba est une étape, la suite est une très belle aventure…
Je te souhaite la meilleure réussite possible.
Christophe
Merci beaucoup à vous deux !
C’est très sympa de votre part. Et c’est clair que cet examen me tient à coeur, un très bel aboutissement à toutes ces années de travail auprès des AMM ! J’ai hâte et en même temps suis un peu stressée. Mais du bon stress je pense !
Maintenant il n’y a plus qu’à pour enfin accéder à cette belle aventure !!!
Bonjour à tous,
Je donne des nouvelles sur ce probatoire 2012 passé à chamrousse. Si je vous écris aujourd’hui c’est que ça n’est pas très bon signe !!! En effet s’en est fini pour moi. Malheureusement je crois que l’entrainement que j’ai suivi n’était pas adapté à cet examen. Je m’en explique.
Ce parcours, que je vous livrerai plus tard, était des plus exclusifs et sélectifs (aux dires des organisateurs). Les moyennes données entre 400 et 600m en montée et entre 600 et 800m en descente étaient en dessous de la vérité. Lors de mes sorties seule, j’étais à 550m/h en montée et donc 700m/h descente, ce qui me laissait penser que ça pouvait le faire. Seulement Belledonne est un joli massif, mais d’une grande difficulté. Pas moyen de récupérer du temps dans les descentes tant le terrain est cahotique. De grandes marches, des rochers donc une attention accrue pour poser les pieds correctement. Aucune partie roulante.
Le but n’est pas de me trouver d’excuses car il n’y en a pas. Je pense qu’il faut vraiment, au-delà du fait qu’il faille faire de la randonnée, s’entrainer à courir en montagne ! Il faut devenir un avion, ce que je ne suis pas…
Ce parcours était cependant magnifique.
Départ de Recoin sur le parking du Vernon. Direction foyer de fond de l’arselle. Montée aux lacs achard, col de l’infernet, col de la botte, col de lessines (des abandons à ce niveau là déjà). Descente aux lacs robert, puis montée en direction du refuge de la pra par l’échaillon. Passage au lac david, puis au lac claret. Passage au col de la pra puis montée au lac du petit doménon. Descente au refuge de la pra et direction les chalets de l’oursière mais pas par le GR, par la ravine. Il ne fallait pas aller jusqu’au chalet mais à l’intersection remonter vers le col des vernes. Enfin arrivée au lacs robert.
Selon les organisateurs environ 1700m +, 26kms dans un terrain très cahotique.
Ce fut une belle expérience, très physique. Cela demande une préparation, selon moi, très ciblée. Ne pas se contenter de grosses randos ou de footing sur terrain vallonné. J’ai le sentiment qu’il faut aller courir en montagne. C’est du moins, ce qu’on fait les premiers arrivés, des trailers.
En tout cas, bravo à ceux pour qui l’aventure continue.
Merci pour tes encouragements, c’est sympa
C’est vrai que c’est un peu rageant de voir qu’on est hors limite alors qu’en théorie (selon les textes bien sur) on devrait être dedans… Tout ça fausse un peu la préparation, du moins pour ma part bien sur. Ensuite il est vrai que du coup, lorsque tu es au courant et bien tu t’entraines surement différemment !!!
Pour ce qui est des organisateurs en isère, franchement rien à dire. Ils sont vraiment super sympas, accessibles, et, ce qui m’a surprise d’ailleurs, sur les passages au point de controle à te demander si tout va bien et à t’encourager. Là j’avoue que c’est plutôt une bonne chose.
Reste la déception d’un examen raté, que l’on prépare (de bonne manière il nous semble à ce moment là) depuis un an…
Ce qui m’ennuie un peu, mais je ne critique pas du tout, c’est que cet examen reste très sélectif physiquement ! Ce que je veux dire par là, c’est que sur cette partie, les gens très physiques passent au détriment de personnes un peu moins physiques (mais qui sont tout aussi capables de la faire cette rando !). Cela laisse sur le carreau des personnes ayant une grande passion de la montagne avec un projet professionnel qui tient plus que la route ! Ensuite je comprends tout à fait qu’il faille être physique dans ce genre de profession et force est de constater que je ne l’étais pas assez…
La CO est très sélective aussi mais là franchement je crois que c’est indispensable ! Tu ne peux te permettre de ne pas savoir t’orienter avec des clients
Toujours est-il que c’était une bonne expérience. Mais je reste déçue de n’avoir réussi cet examen qui me tenait tant à coeur. Et je le sais bien, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même, je n’ai nullement l’intention de remettre en cause les organisateurs ou le parcours…
Salut ! Je l’ai passé en 2010 à Chichiliane, notre parcours consisté à faire le tour du Mont Aiguille puis à remonter au Pas de l’Aiguille. Le dénivelé et la distance étaient à peu près les même sauf que quand on rentrait la sortie sur google map on tombait environ à 2000 m de dénivelé. Je pense donc que le dénivelé réel et toujours un peu supérieur à celui annoncé.
( et je l’avais raté à la CO l’année précédente )
En tous cas ne t’en fait pas, je suis persuadée que c’est pour l’année prochaine !
Salut Nadège,
Le parcours que tu décris est le même que lorsque j’ai passé le proba en 1999 (oops déjà!), et tout le monde avait trouvé ça pas donné. J’étais rentré dans les temps mais a 5 minutes de la barrière horaire, en courant sur les plats et en descente quand c’était possible.
Si c’est ce que tu veux faire ne lâches pas l’affaire, comme le dis Ray prépares bien la CO et repense à ton projet pro. Penses ta préparation physique sur une année complète.
Je te souhaite de réussir, ne te laisse pas abattre.
Franchement merci à vous pour ces « soutiens ». C’est vrai qu’au sortir de cette épreuve, ça n’est pas facile de se projeter vers un nouvel examen.
Je crois, comme me l’a fait remarqué l’un des participants ayant réussi, qu’il faut tabler sur une prépa à 600m/h voire un petit peu plus !!! Parce que mes 550m/h, supposés entrer dans la fourchette, n’étaient pas suffisants.
Alors peut-être que je me représenterais l’année prochaine, à condition que ma préparation soit au top !
En tout cas merci à vous !
Posté en tant qu’invité par EH!:
Le parcours n’a plus grand’chose à voir avec l’esprit du décret (1300 à 1700 m de dénivelé en 7 heures max), du moins dans les régions à fort taux de participation (cette année en Isère : 225 inscrits et 175 participants présent au départ). Le niveau demandé est de 6 km-effort/heure, soit 600 m de dénivelé/heure en montée et plus de 800 en descente dans les parties qui s’y prètent (par exemple, la descente entre la côte 2000 et la station supérieure du télécabine dans le parcours Corrençon devait être parcourue en moins d’un quart d’heure, pour 250 m de D-, soit 1000 m/heure). Pour comparaison, c’est plus que les certifications des militaires des régiments de montagne (j’ai effectué le parcours avec eux l’an passé, ils partaient du parking du bout de la piste forestière de Freydières et montaient jusqu’au Col du Baton, dans un temps raisonnable, avec un chargement comparable).
Le timing pour le parcours Chamrousse donnait les temps limites suivants depuis le départ à 7 heures :
Les parties « pièges » étaient le sentier de l’Echaillon sous Jasse-Bralard (accès au Lac David depuis le Clot des Vernes), pas roulant du tout dans ses parties planes et descendantes, la descente du Lac du Doménon par le chaos rocheux au lieu du sentier normal (bien que l’absence de contrôle à cet endroit n’empêchait pas ceux qui connaissent le coin de prendre le sentier quelques centaines de mètres à droite, bien plus roulant), et plus bas dans la jonction Merlat/sentier normal de l’Oursière au Refuge.
Par ailleurs, la feuille de route comportait une erreur grossière qui a pu en induire certain(e)s en erreur : elle indiquait 1,5 km entre le Refuge de la Pra et le replat de l’Oursière, alors que c’est 4,5 km.
Les différents parcours, Chichillianne, Corrençon, Chamrousse, Vaujany, et sûrement Saint Pierre de Chartreuse (je ne l’ai pas fait et ne le connais pas dans le détail), sont tous très éloignés de la randonnée, même sportive, selon les critères des différentes fédérations (une randonnée ne se réalise pas en courant, même sur de courtes sections), mais sont en réalité une sorte d’intermédiaire entre la randonnée et le trail, un genre de trail chargé (les trailers ne portent pas de sac de 10 à 12 kg) et sans ravitaillement en route. La question posée à un officiel donnait la réponse suivante : « il faut bien faire une sélection, vu le nombre » (pas de numérus clausus officieux, bah tiens…).
On est bel est bien passé en 40 ans d’une vérification de niveau de pratique à une dérive purement sportive de haut niveau, sans rapport avec le niveau réel en encadrement de publics divers en situation professionnelle (faute d’avoir relevé le niveau des pré-requis : 20 randonnées dont seulement 5 de plus de 1000 m de dénivelé rend l’inscription ouverte pratiquement à n’importe qui)…
Le drame, c’est qu’à force de présenter la montagne comme un univers réservé à une élite, on fait fuir le public lambda (il suffit de regarder les plaques d’immatriculation des voitures eu départ des randonnées, on n’y trouve que du local et départements limitrophes venus à la journée)… je rappelle que nos montagnes sont la dernière destination touristique d’été des Français, après la mer (ça peut se comprendre), la campagne (plus étonnant), les villes et l’étranger. Sur le pourquoi, les enquêtes (que j’ai eu en mains, ça fait partie de mon métier) donnent pour principales raisons : c’est dangereux et réservé à une élite sportive. Ca n’est pas l’actuelle surmédiatisation du trail qui va inverser la tendance, même si ça fait recette auprès des sponsors et annonceurs, vu depuis son fauteuil à la TV. Ca n’est pas avec ça qu’on va faire tourner une économie locale faite de traditions, de paysages, d’AOC et surtout… de paysages encore préservés et sauvages qu’on ne soupçonnent pas vu d’en bas.
Accessoirement, le niveau de la randonnée génère aussi une sélection par l’âge et le sexe. Difficile de réussir après 40 ans (alors que si on pratique depuis toujours, on commence à avoir beaucoup à transmettre…), et même chose pour les femmes (alors qu’il n’y a pas la moindre raison objective pour que la profession n’ai pas une mixité raisonnable - et pas juste 10 à 15 % environ de femmes pour 85-90 % d’hommes). Interrogé sur ce dernier point, un officiel me répondait « ah mais non, le peu qui réussissent sont super fier de faire aussi bien que les hommes et ne voudraient pour rien au monde que ce soit plus accessibles aux femmes »… on s’en serait douté, mais est-ce un bon critère ? c’est douteux.
Par ailleurs, les parcours ne sont pas publiés… c’est pas très malin. On aurait au contraire tout intérêt à les rendre public, afin que chacun puisse se tester dessus avant de s’inscrire. Pour cette raison, je pense qu’il serait bon que les participants, reçus ou non, les détaillent sur des sites comme celui-ci, éventuellement complétés par la trace GPS sur OpenRunner. J’en profite pour donner celui de Corrençon : départ du pied des pistes de Corrençon au niveau des télésièges, montée jusqu’au sommet de la côte 2000, descente sur la station supérieure du télécabine, sentier de jonction qui passe sous l’arrête du Gerbier et le Ran des Agnelons jusqu’à la cabane de Roybon, montée au Col Vert, puis basculement sur les balcons Est qu’on suit jusqu’au départ du sentier de montée au Pas de la Balme, montée au Pas de la Balme et arrivée 200 m plus loin. Le tout en 6 heures pile. Celui de Chichilianne est déjà posté sur OpenRunner, ce qui avec celui de cette année en fait 3 qui peuvent servir à tout postulant pour tester sa capacité à réussir le proba Isère (temps pour Chamrousse : 6 h 20, pour Chichilianne, 6 h 50).
Il y aurait aussi, accessoirement, des choses à dire sur le rôle des lycées montagne, ainsi que sur les organismes de formation avec leurs stages de préparation (TCM passés avant le proba pour les uns, intervenants-formateurs qu’on retrouve sur les parcours en tant qu’officiels…).
PS: pour les polémiqueurs façon « celui qui en a la plus grosse » ou autre arguments de même nature, ça ne m’intéresse pas beaucoup d’enchaîner des réponses sur ce terrain…
Je viens de lire la réponse qui a été faite, je la trouve assez pertinente sur certains points. Notamment celui qui vise à dire qu’il existe bel et bien une sélection. Et là, force est de constater que la sélection se fait par le physique ! Je trouve effectivement qu’il n’est pas normal de « réserver » ces si beaux domaines à l’élite sportive.
Je conviens qu’il faille faire une « sélection » mais dans ces conditions il ne faut pas appeler cela un examen, il s’agirait bien plus d’un concours ! Puisqu’il faut faire une sélection ! Moi aussi je trouve dommage de faire cette sélection par le physique…Au fond qu’attend-on vraiment d’un accompagnateur ? Qu’il communique son amour de la montagne à ses clients ? Qu’il fasse connaitre l’habitat et les traditions de montagne ? La faune, la flore ? Ou bien qu’il fasse « courir » ses clients ?
La clientèle que les accompagnateurs rencontrent n’est pas exclusivement des ultra-sportifs, bien au contraire je pense. J’ai l’occasion de travailler avec eux deux fois par semaine, depuis 5 années, je sais donc de leur bouche qu’ils n’ont pas ce genre de clientèle ou rarement.
J’avoue n’avoir pas été au niveau physiquement, ceci dit j’étais préparée pour la tranche donnée en terme de dénivelée/heure. C’est ce qui m’a fait dire que cela était possible…
Je n’ai pas envie par ce post de créer une polémique. J’ai échoué et je ne peux m’en prendre qu’à moi. Ceci dit il y a certains éléments qui posent finalement question…
Posté en tant qu’invité par EH!:
Sur les arguments invoqués, il y a beaucoup à dire :
Effectuer un secours en montagne n’a pas grand rapport avec le niveau purement « vitesse » demandé. J’ai eu pour ma part à effectuer des secours dans des conditions difficiles (Andes, Himalaya), et c’est bien davantage les capacités d’organisation, de répartitions des rôles et de portage qui comptent, ainsi que quelques connaissances médicales, voire quelques aptitudes d’alpinisme (savoir faire un rappel, un treuillage, mais aussi avoir la capacité de prendre des raccourcis sur terrain difficile pour gagner du temps si on doit aller chercher des secours). Plus une parfaite connaissance de l’environnement montagne, et encore plus en matière de préparation/prévention/gestion du groupe. Réduire ça à une pure condition athlétique (qu’on ne garde pas à aussi haut niveau toute sa vie professionnelle qui va jusqu’à 60 ans minimum…), est abusif et surtout, illusoire. L’écart physique avec la clientèle est nécessaire, mais pas de manière excessive. Entre 300 m/h-3 km-effort/h et le double ou plus, il y a de la marge. D’autant que hausser le niveau a un effet pervers… le client le juge au-dessus de ces capacités dans une proportion trop importante. Quand on s’entraîne pour le proba, on s’en rend vite compte : plus personne ne veut venir, même si on dit que là on fait avec eux une simple rando sans chrono, pour le plaisir, ça fait peur, les gens redoutant par dessus tout d’en baver en tentant de suivre quelqu’un qui va trop vite.
Dans l’encadrement de public en montagne, les AMM ne représentent qu’une toute petite fraction. L’essentiel se fait par l’associatif et les clubs des villes. Rien que sur une ville de banlieue lambda, comme celles de la couronne grenobloise, on emmène une fois par semaine 10 à 20 personnes du 3ème âge encore bien endurantes, autant de jeunes, plus les groupes informels de gens entre ces 2 âges. Rien que sur cette agglo, c’est plusieurs centaines de personnes qui sont encadrées chaque semaine par des bénévoles ou salariés de communes sur nos sentiers de Chartreuse, Vercors, Belledonne, Matheysine-Taillefer, Devoluy, Grandes Rousses et Ecrins, bénévoles qui n’en sont pas moins de bons connaisseurs de ces milieux naturels, et qui pour certains sont cafistes, et/ou titulaires des certifications FFME. Je rappelle que légalement parlant, n’importe qui peut accompagner des gens en montagnes, dès l’instant où il ne se fait pas rémunérer pour ça en structure individuelle (être à son compte, en libéral).
La montagne reste un espace de liberté et se doit de le rester… encore heureux qu’il ne faille pas une autorisation spéciale pour pratiquer cette activité et la partager ou la faire découvrir.
Quand on pratique depuis toujours, on est habitué à échanger avec ceux qu’on croise, le plus souvent ceux avec qui on se retrouve sur un sommet ou à un bivouac… les plus à même de donner tuyaux et infos sur les sommets, les itinéraires, les cabanes forestières méconnues, les coins à telle faune ou telle flore, l’histoire locale, etc, ne sont pas ceux qu’on croit. J’ai maintes fois été surpris de constater que de jeunes titulaires du BE ne soutenaient pas la comparaison avec de vieux crapahuteurs et connaissaient bien mal les sommets visibles tout autour (anecdote : 3 AMM sur un parcours, des randonneurs s’arrêtent et demandent à se faire détailler le paysage… une seule réponse juste « ça c’est le Mont Blanc »… le reste, tout AMM qu’ils étaient, ils séchaient purement et simplement, quand ils ne trompaient pas… et idem en échangeant avec eux sur des parcours et des « petits coins sympas » un peu à l’écart des grands itinéraires sur-balisés… et l’histoire c’est reproduit plusieurs fois dans le même genre).
Je crois qu’en pratiquant une forme d’élitisme la profession se fourvoie dans une posture qui risque de se retourner contre elle. L’aboutissement de la tendance actuelle serait de transformer ce diplôme en monitorat de trail. Reste à trouver la clientèle, et surtout, la clientèle durable…
Sur les 35 à 40 qui réussissent le proba Isère, statistiquement seulement la moitié environ ou un peu plus va au bout de la formation jusqu’au diplôme (d’autant que la réussite du proba suffit à se crédibiliser pour encadrer en club municipal ou autre encadrement associatif). Sur ceux qui restent, tous ne se mettront pas à leur compte en en découvrant les contraintes administratives et le coût en charges sociales et autres. Enfin, comme dans toutes les créations d’entreprise, individuelles ou non, la moitié aura arrêté avant le cap de la 3ème année, celle des rappels de charges. Il serait intéressant de savoir combien de ceux ayant réussi le proba 2000 sont encore en activité libérale continue depuis l’obtention de l’examen en 2002… ça risque de tenir sur les doigts des 2 mains, voire sur d’une seule. Est-ce en en faisant une profession confidentielle qu’on développera une activité qui en a bien besoin (aujourd’hui il est courant de ne croiser personne sur une rando et d’être seul au sommet… ça n’a pas toujours été le cas… et la moyenne d’âge des randonneurs commence à être franchement élevée) ?
Une dernière précision, dans les années 90 la CO était plus dure que maintenant. Moi j’ai eu le parcours classique de 5 balises. Un de mes frangins avant moi avait une marche à la boussole a la fin du parcours, et mon autre frangin avant lui on lui donnait sa première balise et à partir de ça il devait tracer lui même son parcours avec par exemple un azimut et une altitude pour trouver la deuxième et ainsi de suite…
Autant dire qu’il fallait faire bien attention à tracer son parcours correctement!
Posté en tant qu’invité par EH!:
[quote=« Ray, id: 1422428, post:37, topic:64443 »]Je crois qu’on ne parle pas de la même chose.
Tu me parles de d’Himalaya, de fédés, de clubs, de charges sociales … what else ?[/quote]
C’est justement ça le problème… il y a les pratiquants, nombreux et divers dans leurs pratiques et leurs cadres, même officiels et représentatifs (clubs, fédé…), au moins en nombre, et il y a le diplôme d’AMM, un autre monde.
Si, justement… surtout quand ça se répète.
Il faut garder à l’esprit que l’amm est un BEES et il est normal que le probatoire soit séléctif car à la différence de beaucoup de BE on ne fait pas de compet’ pour accéder à la formation.
Je vois que bien malgré moi je suscite de vives réactions…
Je voulais juste dire qu’il est normal que cela soit sélectif bien entendu, ceci dit il serait peut-être bon de changer le texte. Ne plus indiquer qu’il s’agit d’une tranche entre 400m et 600m/h mais bel et bien d’une marche à 600m/h positif voire plus ! Cela pourrait éviter à des personnes comme moi, qui veulent tenter l’aventure avant tout PAR PASSION, de croire que leur entrainement est bon quand elles sont à 550m/h positif.
J’aurais d’avantage miser sur un autre entrainement.
Je ne me suis pas présentée par hasard. J’ai attendu d’avoir ce que je considère comme la maturité nécessaire pour appréhender cet examen. Comme je l’ai dit je travaille depuis 5 ans avec des AMM, j’ai déjà eu à ramener un groupe (sous ma propre responsabilité) alors que l’AMM attendait les secours (hélitreuillage), j’ai raccompagné des personnes lorsqu’elles se sentaient mal. Je suis même intervenue sur une blessée alors même que l’AMM venait en aide à quelqu’un d’autre du groupe. Je me suis vue confier la responsabilité d’un groupe aussi, car trop nombreux pour un AMM et surtout deux niveaux très différents. Et puis au contact des AMM, j’apprends… J’aime ce milieu, et j’aime le faire découvrir à autrui. Je crois que les AMM me font confiance et c’est pour toutes ces raisons que j’ai voulu passer cet examen. Tout cela est réfléchi et n’est pas fait sur un coup de tête… 5ans de pratique avec des « clients », des années de pratique seule ou entre ami(e)s, des raids…croyez vous que je tente cela pour le fun…?
Je parle avec un peu de déception car j’attendais ça avec impatience depuis un an. Je me suis appliquée à faire toutes les randos demandées pour l’inscription au probatoire ( ce qui n’est pas le cas de certains, je le sais de leur propre aveu…ou est le sérieux,la responsabilité et la conscience ? pas le top pour de futur AMM - candidats qui sont maintenant stagiaires !!!), j’ai potassé, fait des stages d’orientation…c’est en ça aussi que je suis un peu déçue.
Mais je vais reprendre du poil de la bête, et si je suis prête en en forme, je me présenterai à nouveau !