Parc national des calanques

Posté en tant qu’invité par tutu:

Je voudrai attirer l’attention des usagers que nous sommes sur ce sujet,le parc est sur les rails,c’est bien,mais en ayant lu quelques bribes de projet,je m’inquiete,alors si j’ai mal compris ou lu des aneries merci de le relever.je cite et caricature un peu:le parc sera composé d’un noyau dur ou il sera interdit de faire quoique que ce soit,mais quoi exactement???et une zone peripherique ou tout pourra se negocier,mais de quoi s’agit il,des usagers du massif ou des requins qui gravitent en eaux troubles,j’ai peut etre lu en diagonale ,qq1 peut il eclairer ma lanterne.merci

Posté en tant qu’invité par Alex:

STP indique la référence du texte que tu cites. avant de discuter de ce projet il faudrais être sur des informations. Cela dit une discussion sur c2c de la place de l’escalade vis à vis d’un éventuel PN Calanques serait très inétressante.

alex

Posté en tant qu’invité par nico:

Dans les Parcs Nationaux de montagne, l’escalade n’est absolument pas interdite en zone centrale (qui sera appelée « coeur de Parc »), il y a simplement concertation entre les équipeurs, les professionnels et le Parc pour ne pas faire de bêtises (du genre tracer une voie d’escalade ou une via ferrata dans l’aire de niche d’un grand duc). L’escalade n’a rien à craindre d’un PN à mon avis. Mais par pitié, avant de crier au scandale, il faut lire le texte et attendre surtout les décrets d’application… ensuite, éventuellement, discuter (et j’ai bien dit discuter, pas plastiquer…).

Posté en tant qu’invité par brice:

et oui on en parle tous sans vraiment savoir de quoi il va sagir…
mais à la vue de l’aménagement des sentier, l’esprit semble être « marcher où on vousdit, faites là où on vous dit de faire… »
je pense qu’il va falloir être attentif pour qu’on puisse continuer de profiter de ce site extraordinaire pour notre passion de la grimpe, bien évidemment à nous de respecter et de faire respecter le site (par pitier arrëtons de laisser nos déchets, même les papiers biodégradables)

Posté en tant qu’invité par tutu:

qui crie au scandale ,je pose une question,alors avant de parler lis bien,ceci etant une fois que les decrets d’application seront mis en place ,je ne vois pas tres bien comment faire evoluer les choses

Posté en tant qu’invité par tutu:

mes sources la presse un article lu ,je crois dans la provence ,il ya quelque temps,maintenant ,j’ai simplement pose une question ,et si mes sources ne sont pas fiables mon opinion sur la nature avide de l’homme l’est ,alors au cas ou tu l’ignorerais il y a eu des veilletes de construction de route panoramique de carriere ,d immeubles cul dans l’eau,et j’en passe,et des manifs auxquelles tu as certainement du participer,pour s y opposer ,a la derniere on devait etre une quinzaine de grimpeurs ,les autres ont du se tromper d itineraire,de surcroit tu devrais lire les^posts sur c2c ,concernant notre hypothetique presence dans les calanques ,elle n est pas garanti partout un peu a cause de notre comportement.Bien a toi

Posté en tant qu’invité par hervé:

En fait, le projet est pratiquement terminé, il reste à le finaliser sur quelques points de détails qui sont actuellement en discussion au sein du GIP. Les décrets d’application suivront.
Globalement le projet de loi institue une zone centrale administrée en totalité par l’ONF qui aura en charge toute la gestion des activités touristiques et professionnelles, l’objectif affiché étant de ne pas dépasser une fréquentation de 800 000 visiteurs /an (elle est actuellement de plus d’un million / an). Pour atteindre cet objectif, l’ONF projette d’instaurer une maîtrise rigoureuse des flux touristiques comme cela se pratique déjà dans les parcs nationaux américains, afin d’éviter les phénomènes de surfréquentation sur certains « points noirs » : Plage des Pierres tombées, de Sugiton, de Sormiou, etc. Rocher de Saint Michel, Paroi des Toits, Socle de la Candelle, etc.
A l’intérieur de cette zone centrale serait créées des réserves de protection intégrale, c’est à dire avec interdiction totale d’accès, comme c’est le cas pour le Lac du Lauvitel dans le Massif des Ecrins. Une évaluation d’impact de ces zones au niveau biologique serait effectuée tout les 5 ans.
La zone périphérique serait constituée de toutes les ZAPEF (Zone d’Accueil du Public En Forêt) et d’une zone tampon de 50m là où il n’y a pas de ZAPEF, par exemple le long des routes comme la Gineste ou autour des habitations. Ces zones seraient gérées par un comité constitué à part égale de responsables de l’ONF et de représentant des communes concernées.
La piste de Sugiton (actuellement ZAPEF) serait requalifiée pour être réintégrée dans le dispositif de préservation de la zone centrale.

Posté en tant qu’invité par Alex:

Salut,

tu présentes une version très aboutie du projet. J’ai assisté l’année dernière au colloque qui s’est tenu à Cassis et la structure était plus floue. Le GIP avance donc et c’est bien.

Actuellement, en tant que chercheur je participe avec l’ONF à une étude sur la sabline de Provence, espèce végétale endémique de la région de Marseille et présente dans les calanques, souvent au niveau des éboulis. Vous avez un résumé de notre projet de recherche sur le site web suivant :
http://www.imep-cnrs.com/gouffeia/goufclub.htm

Mais je souhaiterai surtout intervenir d’une façon plus générale sur la question de l’impact des grimpeurs dans les milieux naturels ou semi-naturels.

Je crois que la première chose à reconnaître c’est que notre activité expose la biodiversité à un certain risque d’érosion, soit par perte de population (perte de diversité géntique) soit carrément par perte d’espèces rares ou endémiques. Ceci dit, montrer que les espèces sont exposées ne suffit pas, il faut ensuite étudier l’impact réel de l’activité, qui dépend de la biologie et de l’écologie de chaque espèce.

Prenons l’exemple de la zone située au pied des voies d’escalade qui subit une perturbation intense de la part des grimpeurs; cette zone est elle essentielle à la viabilité de certaines espèces, si oui lesquelles et où ? et si une perturbation modérée de la part des grimpeurs étaient favorable ? Difficile de répondre sans avoir de données fiables sur l’écologie de la faune et de la flore des milieux rocheux ou de falaise, et mise à part peut être pour les oiseaux ,ces milieux sont peu connus des scientifiques.

Je crois qu’il serait bon de traiter véritablement la question et cela pourrait être le rôle d’un parc national de motiver de telles recherches. Ensuite la gestion possible serait d’éventuellement de fermer pour un certain temps certains sites ou parties de site afin de retrouver une mosaïque de pertubations. Et là je crois qu’en Provence nous avons accés à un réservoire de falaises qui permet une « jachère » des sites sans limiter les grimpeurs.

Par ailleurs en tant que grimpeur je suis assez favorable à la politique consistant à éloigner les parkings, ça rajoute un tout petit peu d’engagement à l’escalade tout en diminuant la densité humaine.

Alex Baumel, IMEP = labo de l’Université Aix Marseille III

Posté en tant qu’invité par tutu:

tout a fait d’accord pour l’eloignement des parkings,pour la jachere de secteurs sensibles ,mais dans la concertation bien sur

Posté en tant qu’invité par tutu:

merci de ces elements ,qui donnent de la clarte a mon interrogation

Posté en tant qu’invité par Zolve:

Pour info,

Un Parc National a, concernant l’environnement, un pouvoir règlementaire. C’est à dire qu’il peut produire des arrétés (de protection de biotop par ex.) mais seulement dans la zone centrale. Les Parc Nationaux sont les seuls avec les préfets a avoir cette possibilité (les pouvoirs de polices du maire se limitant à la sécurité, il ne peut pas produire d’arrété motivé par la protection de l’environnement, du moins s’il le faisait, cet arrété serait facilement cassé.)

La conséquence est que quand un Parc National veut règlementer quelque chose, il le fait, et ce quoi qu’en pense les maires, les grimpeurs ou autres. C’est pour ces raisons que le dialogue est toujours trés difficile avec de tels instances, car ils sont en position de force.

Je ne dis pas ça pour dire que les Parcs Nationaux, c’est nul ou qu’il ne faut rien faire pour protéger les Calanques, mais parcequ’à mon avis, penser qu’il n’y aura pas de « conflits » avec les grimpeurs est naïf. Si un Parc National voit le jour, il sera indsipensable d’instaurer une relation de coniance entre eux et les grimpeurs afin de pouvoir travailler inteligement, c’est à dire éviter des interdictions trés pénalisentes pour les pratiquants, ou qui paraissent arbitraire.

Pour exemple, le Parc National de Cévennes qui est le seul habité, a des relations extrèmement tendues avec TOUS les maires concernés ainsi qu’avec les pratiquants de sports de nature que nous sommes. Je ne peut donc que souhaiter une situation plus sereine dans les Calanques.

A++

Posté en tant qu’invité par Alex:

d’accord avec toi,
pour l’escalade la question est : doit on limiter l’affluence de certains sites , peut accepter ces limites, et surtout ces limites sont elles justifiées ?

L’interdiction de grimpe à la murraille de Chine est l’exemple d’une limite à la pratique justifiée par des arguments clairs (présence d’un aigle de Bonelli). A votre connaissance cette interiction avait elle généré un conflit ?

alex

Le Parc national des Calanques : un parc « fantôme » ?

Les personnels du groupement d’intérêt public qui gère provisoirement le nouveau Parc national des Calanques, ont manifesté cet après-midi (le 15.11.2012) leur mécontentement et leurs inquiétudes devant la préfecture de région, à Marseille.

Relayant dans la cité phocéenne un mouvement de grève lancé dans tout l’Hexagone à l’appel du Syndicat national de l’environnement (SNE-FSU), ils entendaient notamment attirer l’attention du public sur la situation spécifique du Parc des Calanques ; lequel ne dispose toujours pas de budget de fonctionnement, de conseil d’administration ni d’effectif dédié.

Un parc que les manifestants qualifient d’ailleurs de « paper park », c’est-à-dire un parc qui n’existe que sur le papier, à l’image de ces grandes réserves africaines qui faute de moyens humains et financiers ne protègent en rien leurs territoires du braconnage et de la surfréquentation touristique.

Le GIP demande plus de moyens à l’Etat et que la ministre en charge de l’écologie nomme enfin le conseil d’administration !




« Marseille Provence 2013 capitale européenne de la culture » : qui va générer un fort afflux supplémentaire de fréquentation :lol: :lol: :lol:
A lire ce genre de truc, on dirait que c’est le parc qui a inventé cet espace naturel …
Les 23 agents ce sont des administratifs ? Parce que le nombre me semble suffisant pour la surveillance non ?
Il n’y a pas le 1/10 de ça pour faire respecter simplement la loi sur les parkings :mad:

Au départ le parc c’était surtout pour que le status quo qui perdure depuis des décennies soit inscrit dans la loi.
Ceci afin d’éviter les initiatives immobilières (marinades ou autres) toujours possibles dans cette époque de pénurie d’emploi …
Voilà qu’on nous invente des tas de missions à la c…

édit. : Orthographe

tout a fait d’accord …

au train ou ça va dans klk années ce sera une réserve de terrains pour certains…

Bonjour,
Sur le portail d’information d’origine de la TL²B on fait le bilan des 1 an du parc national des Calanques… et c’est maigre !
En prime le lien vers le reportage diffusé hier par TF1 au 20 h… :wink:
http://latribunelibredebleau.blogspot.com/2013/04/parc-national-des-calanques-1-apres-le.html
Bonne