Posté en tant qu’invité par Gypaëte barbu:
Ds ma remarque je parlais effectivement de voie en montagne, où il est souvent possible de progresser en assurage dynamique. Ceci-dit le pb se pose également en falaise, mais c’est plus compliqué de douber, là il vaut mieux se mettre d’accord avec la cordée (le danger de prendre du retard y est moindre qu’en montagne).
D’une manière générale, je montre à la cordée de devant qu’on est là et qu’on aimerait bien passer (avec un sourrire), je ne double jamais sans rien demander ou dire.
Par exemple à la meije, on avait attendu bien 9-10min au passage du crapaud (autant pour moi, on a fait l’erreur de partir en dernier du refuge, mais le sprint du matin…non merci), on a donc décidé de progresser corde tendu après ce passage en accélérant un peu parce qu’on se sentait de le faire. Résultat on a doublé les 6-7 cordées qui progressait lentement (et il y a de la place pour doubler sans empêcher la progression).
Résultat, un guide a pas apprécié et a décidé de nous suivre histoire de nous montrer qu’on est chez lui… j’vous raconte pas la gueule du client derrière.
Je ne considère pas devoir demander l’autorisation de doubler ds la mesure où je ne gêne pas la progression de l’autre cordée, et je ne les mets pas en danger,ce qui n’est pas le cas en falaise (on les gênera obligatoirement, quoique…).
Ce serait trop facile si un simple sourrire suffisait à pouvoir passer. Il faut bien constater malheureusement, y compris chez certains professionnels, qu’en montagne il est mal vu de doubler des cordées qui progressent à leur niveau, quelqu’il soit…