Papa double, papa double

Posté en tant qu’invité par Gypaëte barbu:

Moi quand je me fais doubler en montagne, j’me dis ds ma tête qu’il y en a qui ont la caisse et/ou le moral et/ou le niveau. Respect.
Alors pourquoi qd c’est moi qui double (ok, c’est rare, mais bon…), j’ai droit à des remarques du style: « j’étais là avant », « tu vas nous foutre des trucs sur la gueule », « fais attention tu vas me tomber dessus » etc…et autres que l’on peut lire sur leur visage.

Amis montagnards, en général qd qq vous double, c’est qu’il sait ce qu’il fait, donc merci de ne pas vous occuper de lui et de rester concentrer sur votre grimpe, et oublier votre orgeuil à la maison ds de telles circonstances.

Posté en tant qu’invité par francky:

moi je fais des courses ou il n’y a personne…

Posté en tant qu’invité par Drac Màgic:

Il y en a qui ont mal baisé pendant la semaine… et le week-end au refuge,
evidement ils ne recuperent pas…

Tant pis pour eux, peuvres malheureux.

Posté en tant qu’invité par Laurent:

peuvre deux nouses …

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Gypaëte barbu a écrit:

Amis montagnards, en général qd qq vous double, c’est qu’il
sait ce qu’il fait, donc merci de ne pas vous occuper de lui et
de rester concentrer sur votre grimpe, et oublier votre orgeuil
à la maison ds de telles circonstances.

Il n’en reste pas moins vrai qu’on préfère ne pas avoir une cordée trop proche devant.

Juste une question, dans la mesure ou tu vas effectivement beaucoup plus vite que la cordée que tu doubles, demandes-tu l’autorisation de doubler ? (avec un sourire et tout et tout) Si comme réponse tu obtiens des trucs comme « j’étais là avant » et tu as peut être affaire à un con mais un con dans son droit, tu n’as pas à doubler (et surtout pas en forçant le passage). Ce n’est pas une question d’orgueil mais en passant devant tu vas encore ralentir l’autre cordée déjà plus lente que la tienne et qui va devoir attendre que le premier de ta cordée arrive au relais suivant et que le second démarre. Au bas mot ça prend un trentaine de minutes. Et il est évident qu’il est nettement préférable un relais confortable avant de demander l’autorisation de doubler.

Posté en tant qu’invité par Lucio:

il est des endroits hauts perchés où l’on grimpe à corde tendue (il m’a semblé lire « doubler en montagne » sur la première ligne)…

Luc

J2LH a écrit:

passage). Ce n’est pas une question d’orgueil mais en passant
devant tu vas encore ralentir l’autre cordée déjà plus lente
que la tienne et qui va devoir attendre que le premier de ta
cordée arrive au relais suivant et que le second démarre. Au
bas mot ça prend un trentaine de minutes. Et il est évident
qu’il est nettement préférable un relais confortable avant de
demander l’autorisation de doubler.

Posté en tant qu’invité par David:

J2LH a écrit:

Juste une question, dans la mesure ou tu vas effectivement
beaucoup plus vite que la cordée que tu doubles, demandes-tu
l’autorisation de doubler ? (avec un sourire et tout et tout)
Si comme réponse tu obtiens des trucs comme « j’étais là avant »
et tu as peut être affaire à un con mais un con dans son
droit, tu n’as pas à doubler (et surtout pas en forçant le
passage). Ce n’est pas une question d’orgueil mais en passant
devant tu vas encore ralentir l’autre cordée déjà plus lente
que la tienne et qui va devoir attendre que le premier de ta
cordée arrive au relais suivant et que le second démarre. Au
bas mot ça prend un trentaine de minutes. Et il est évident
qu’il est nettement préférable un relais confortable avant de
demander l’autorisation de doubler.

Désolé J2, quand il y a une cordée qui n’est pas au niveau de la voie et qui tire des longueurs dans un truc qui peut se faire à corde tendue ou qui rame parce qu’elle n’est pas foutue de poser un relais vite et bien, je double, que le gus soit content ou pas. Tenir un horaire en montagne est une question de sécurité. Une cordée qui double l’horaire n’est pas au niveau de la voie.

Posté en tant qu’invité par Nicolas S. (Ministre):

L’important est :

  1. de mettre son clignotant
  2. de na pas depasser la limite de vitesse

Posté en tant qu’invité par Simon:

Lucio a écrit:

il est des endroits hauts perchés où l’on grimpe à corde tendue

encore faut-il avoir son permis « corde tendue » !

et attention aux gendarmes !

Posté en tant qu’invité par gilles:

je me suis aussi fait engueuler à la descente du rateau est VN par des gens qu’on doublait car on était corde tendue
ils posaient des coinceurs et des sangles tous les 10 m et étaient aggripés au rocher…

Posté en tant qu’invité par J2LH:

David a écrit:

Désolé J2, quand il y a une cordée qui n’est pas au niveau de
la voie et qui tire des longueurs dans un truc qui peut se
faire à corde tendue ou qui rame parce qu’elle n’est pas foutue
de poser un relais vite et bien, je double, que le gus soit
content ou pas.

Tout ça dépent de quoi on parle, si Gypaéte pouvait préciser de quelle situation il parle ce serait plus clair.
Si tu peux progresser corde tendue le problème est plus simple que si tu dois tirer des longueurs. Tu demandes poliment et normalement l’autre cordée devrait te laisser passer puisque ça va se faire assez vite et si ça peut se faire en toute sécurité.
Si tu dois tirer des longueurs doubler est bien plus compliqué et peut faire perdre beaucoup de temps à la cordée la plus lente et la mettre dans une situation dangereuse.

Tenir un horaire en montagne est une question
de sécurité. Une cordée qui double l’horaire n’est pas au
niveau de la voie.

Ce n’est pas parce que tu piétines derrière une cordée plus lente que cette cordée ne tient pas l’horaire et qu’elle ne progresse pas en toute sécurité pour ce qui concerne son horaire. Gypaéte ne parle d’ailleurs pas de cordées qui doublent l’horaire ou qui n’est pas au niveau de la voie mais simplement d’une cordée plus lente.

Posté en tant qu’invité par Speedy:

David m’enlève les mots de la bouche (ou du clavier)…

Lorsqu’on se trouve dans une grande voie, qu’il y a un horaire à tenir (pour des questions de sécurité) et qu’on est bloqué derrière une cordée plus lente que nous: on double ! Et je précise que l’on double dans tous les cas, que l’on soit dans du terrain facile à corde tendue ou dans du 5+/6 (notre niveau habituel en escalade avec mon compagnon de cordée).

Certains le prennent bien, d’autres moins… mais en général on ne leur demande pas leur avis ! J’ai souvent remarqué que ceux qui font la gueule c’est généralement ceux qui sont limite en ce qui concerne le niveau et/ou l’horaire et qui étaient rassurés par le fait d’avoir une cordée derrière eux. Lorsqu’ils se retrouvent en queue de « peloton » ils commencent à se poser des questions…

Posté en tant qu’invité par Loïc P.:

Tiens, 2 petites anecdotes pour relancer ce débat (inépuisable ;-)) :

  • A la traversée du Pelvoux : dans la montée du Coolidge, on reste tranquillement derrière une cordée un peu plus lente que nous, jusqu’au moment où ils s’arrêtent pour prendre une photo. Donc j’en profite pour doubler, mais dès que j’arrive à la hauteur du 1er, hop il remballe vite fait son appareil et repart aussi sec pour pas qu’on passe devant (moi et mon second). Il nous refait exactement le même coup un peu plus haut. Pas grave, on n’est pas pressé. On est dans les temps, et les 2 copains sont bloqués plus bas par une autre cordée qui n’avance pas.
    Dans la descente, on se retrouve à poser une main courante pour désescalader 20m expo que je sentais pas trop sans assurance (on était restés décordés après un 1er rappel). Alors que je finissais à peine de passer (il en restait donc 3), le même guguss qu’à la montée se pointe et fait la traversée devant mes 3 potes (les obligeant à attendre 10-15min), avec ses 2 cordées, sans rien demander à personne… J’ai rien dit parce qu’on n’était pas tout blanc non plus : on a un peu pinaillé à chercher l’itinéraire (mais nous, on avait personne devant pour nous le montrer) et on aurait dû se réencorder (on pensait à tort que la traversée menait à un rappel). Mais je l’ai trouvé un peu gonflé quand même : il est plus prompt à passer devant qu’à se laisser doubler.

  • A la traversée de la Nonne : on est la 2e cordée à l’attaque. Une autre (un guide et ses 2 clients) arrive derrière nous. Par politesse, on veut laisser partir la 1ère cordée, mais la 3e cordée grille tout le monde en partant devant. Soit. Après la 1ère longueur, on est dans un terrain où on voudrait bien progresser corde tendue, mais pas possible, la cordée de devant tire des longueurs, elle-aussi bloquée par la cordée du guide et ses 2 clients, manifestement la plus lente. Je sais plus trop comment (à un relais ?), je double sans histoire la cordée nous précédant, mais au moment de doubler la cordée du guide (je suis à sa hauteur), il ne veut pas me laisser passer, d’où engueulade, et finalement il cède…
    Juste après, je fais une erreur d’itinéraire, donc il nous repasse devant (dommage, mais là c’est réglo ;-)). Je repasse devant en prenant une variante (plus sympa d’ailleurs). Puis voyant qu’ils se sont mis à avancer, finalement je le les laisse gentiment repasser devant juste avant le sommet… Ils finissent par nous larguer pour la traversée et la descente.
    Comme quoi, on peut etre plus rapides dans certains terrains, plus lents dans d’autres…

Loïc

Posté en tant qu’invité par David:

J2LH a écrit:

Ce n’est pas parce que tu piétines derrière une cordée plus
lente que cette cordée ne tient pas l’horaire et qu’elle ne
progresse pas en toute sécurité pour ce qui concerne son
horaire.

Justement si, je ne grimpe pas particulièrement vite mais je tiens les horaires. Donc je considère que ceux qui piétinent devant moi, c’est-à-dire quand je poireaute 1/4 h par relais, ne sont pas au niveau de la voie.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Je reste persuadé que quand on demande poliment il n’y a pas de problème pour doubler mais bon… Ca ne m’étonne pas d’apprendre que ça se passe mieux entre grimpeurs qu’entre alpinistes.

Quand on tire des longueurs et qu’une cordée se trouve en mesure de doubler une autre c’est que tous les types se retrouvent au relais en même temps, donc que la première cordée a marqué une pause suffisante pour que le premier de la seconde cordée arrive dans les talons de la première (ça c’est facile) mais surtout que le second de la seconde cordée arrive également avant que le premier de la première cordée soit parti. Dans ce cas la seconde cordée est clairement plus rapide et la première cordée se doit de lui proposer de passer devant et il y a fort à parier que les prochains relais seront moins encombrés. Si la première cordée ne propose pas à la seconde de passer la seconde peut bien sûr demander à le faire mais en cas de refus elle n’a rien à dire, elle n’avait qu’à partir plus tôt.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

David a écrit:

Justement si, je ne grimpe pas particulièrement vite mais je
tiens les horaires. Donc je considère que ceux qui piétinent
devant moi, c’est-à-dire quand je poireaute 1/4 h par relais,
ne sont pas au niveau de la voie.

Si tu es limite à ce point au niveau des horaires à mon avis tu devrais partir plus tôt.

Posté en tant qu’invité par Alex:

  • il est souvent difficile de grimper de nuit, et c’est paumatoire en plus, c’est souvent le facteur limitant
  • d’autre part, on calcule souvent son horaire pour partir léger par exemple, ce qui oblige à rentrer le soir en vallée (pas de matos de bivouac = gain de temps)
  • en montagne, des gens qui tirent des longueurs dans du terrain protégeable et « pas dur » s’exposent plus longtemps aux chutes de pierres, etc. La corde tendue est très fréquemment utilisé même dans du D ou plus…

A+
Alex

J2LH a écrit:

Si tu es limite à ce point au niveau des horaires à mon avis tu
devrais partir plus tôt.

Posté en tant qu’invité par Francois:

Le pire, c’est quand on se fait doubler par une cordée de cadors. Ca nous est arrivé une fois à la Chapelle de la Glière. J.C. Mosca et un de ses copains (c’étaient des cadors des années 70). Ni boujour, ni pardon, ni merci. Rien! pas un mot! exactement comme si on n’existait pas… et je te bouscule, et je te marche sur la corde…de vrais sales cons. Ce jour-là, le prestige des cadors en a pris un vieux coup.

Posté en tant qu’invité par David:

J2LH a écrit:

Si tu es limite à ce point au niveau des horaires à mon avis tu
devrais partir plus tôt.

Arrête de parler de ce que tu ne connais pas. Une grande course en montagne ce n’est pas une collective du CAF en raquettes ou une falaise équipée des Aravis. Quand tu auras fais des centaines de courses difficiles dans tous les massifs des Alpes, tu pourras te permettre ce genre de remarque.

Posté en tant qu’invité par Mistery Man:

Ou autre chose je ne sais pas moi!
Mais faites le taire!!!