… j’ai toujours cru que l’escalade était un sport de pleine nature et de liberté !
Il faut croire que je me suis trompé : vous ne parlez que de réglementation, de norme, de classement en site truc ou bidule, de comité machin, de modifier les lois… vous voulez enfermer ma liberté de pratiquer dans une cage faite de règlement ! Ça ne me plait pas du tout !
Quant à la nature, je l’accepte comme elle; y compris (comme disait l’autre…) avec l’idée qu’il existe peut-être un caillou sur une montagne destiné à me tomber sur la tête. Vous la voulez classée et expertisée, c’est à dire domestiquée administrativement et d’une fréquentation politiquement correcte.
Quand je vais grimper je veux être libre d’aller sur telle falaise, sur tel itinéraire.
C’est à moi de jauger mes capacités à le parcourir tel qu’il se présente dans sa pureté naturelle, avec sa difficulté technique et aussi ses dangers objectifs.
C’est ma liberté « primordiale » d’être humain de décider ce que je veux faire de ma vie, de quand et comment je veux la mettre en danger si j’en ai envie.
Aujourd’hui l’escalade, la montagne sont encore parmi les, de plus en plus rares, espaces à l’intérieur desquels je peux exercer cette liberté de m’engager physiquement.
C’est cette rencontre, librement consentie, avec une nature qui n’est ni juste ni injuste mais simplement dangereuse (comme disait l’autre…) qui m’intéresse et m’enrichi dans ma quête de moi même.
… Suis-je le seul ? Sommes-nous condamner à être englouti par des règlements et privé de nature ?
Qui peut m’aider à défendre ces valeurs ? Qui pourra m’aider à défendre mon espace d’existence ?
Certainement pas la FFCAM qui est en train de se perdre. La politique la dévore. A mon sens, elle a déjà perdu de vue ce qui rend unique, donne sa beauté et son importance à notre pratique…
FFME rime avec résineux et… pro avec mercantile.
Alors qui ?