Oxydation ou pas

On va éviter de mettre son nom car il n’avait pas connaissance de ces problèmes. Ni personne d’ailleurs à l’époque. Ni les fabricants qui vendaient les ancrages.
Il reste très peu de ce type d’ancrages en bord de mer ( ils sont presque tous cassés)

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Est-ce que tu sais aussi pourquoi ils ne cassent pas tous ? J’ai dû me pendre sur une petite dizaine d’entre eux dans la Triperie cette année, en ayant entendu les histoires dessus donc avec le petit doute sur si j’allais finir à l’eau à chaque fois… mais aucun n’a cassé !
Presque déçu tiens j’ai pas eu mon souvenir :pensive:

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On s est posé la même question
A force d en casser, les analyses conduisent à cela:
Ce sont des goujons posés entre 1994 et 1998. Dans le stock, il y avait des goujons de 10 mm FIXE inox A2 ( ou inox 304) avec joint et des goujons de 10 mm inox A4 ( ou inox 316) sans joint (certainement vendus par Petzl). Quasiment tous les goujons ont été montés avec des plaquettes inox Petzl de type Cœur ( comme celle sur la photo de lulu002) ( inox 316L ou inox 316 selon la date) ou des plaquettes FIXE avec anneaux soudés inox A2 pour des micros rappels.
Ceux avec joint cassent tous en général sauf si le joint s est détérioré ou mal plaqué ( on l a constaté)
Les autres goujons en A4 ne cassent pas.
Si c est écrit A2 sur l écrou, il faut s attendre à une rupture (car le joint est a priori derrière)
Si c est écrit A4 sur l écrou, aucune rupture.
Le problème est que parfois, l écrou est retourné et on ne voit donc pas l inscription…
Il faut donc faire un test à la clef de 17. Ou regarder si l extrémité extérieure du goujon n est pas noirâtre ou rouille foncé pour avoir la puce à l oreille.
Un autre problème est que, peut-être , un écrou A4 peut se retrouver monté sur un goujon A2 avec joint…si l équipeur de l époque a mélangé par mégarde les 2 types d inox au montage entre écrou et tige filetée
Dans une même zone de falaise, il y a eu des goujons A2 avec joint posés et des goujons A4 sans joint posés. Donc parfois ça casse, parfois ça tient…C est fun.
Pour clarifier les choses et ne pas « inquiéter »:
Ces goujons cassants à cause du joint plat derrière et invisible, de qualité A2 et de marque FIXE, détectables avec l’inscription A2 sur l’écrou ( s’il est monté dans le bon sens…) ont été posés entre 1994 et 1998 d’après les recherches bibliographiques en bord de mer ( entre 0 et 30 m d’altitude dans les Calanques). Ceux qui restent se trouvent la plupart hors des voies répertoriées dans le topo. Ceux qui étaient dans les voies répertoriées ont soit cassé, soit été changés.
Néanmoins, FIXE ayant continué à vendre ce type de point avec joint jusque récemment ( FIXE a changé sa gamme d’inox il y 2 ou 3 ans), tout laisse à penser que d’autres points ont encore été posés dans les années 2000 et qu’il en traîne donc encore à différentes hauteurs sur les Calanques ET le Cap Canaille ( certains étaient présents au Trou Souffeur/ Trou Jeannette en bord de mer et ont cassé sans forcer à la clé cette année).
Donc mieux vaut ouvrir l’oeil sur des itinéraires en bord de mer sur goujons.
Par ailleurs, un certain nombre de voies sont aussi équipées en goujons inox A2 de marque RAUMER montés sur des plaquettes inox RAUMER ou FIXE, SANS joint ( elles sont peu à peu répertoriées ). Ces goujons A2 RAUMER en bord de mer font l’objet d’une attention particulière, même si à l’heure actuelle aucun n’a cédé. ( Mais il y a eu des ruptures en Sicile, pas la même roche. Peu d’explications ).
Distinguer un écrou inox A2 RAUMER d’un écrou inox A2 FIXE est en cours…
Sûr qu’à l’avenir, rééquiper ces voies serait l’idéal…Bras et argent seront nécessaires…Soutenir le CD13FFME et acheter le topo…:wink:

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@Lulu002, n’hésites pas à saisir en complément de ta sortie d’alors un compte-rendu dans la base SERAC

Merci pour la proposition, mais en fait non.

Je me trompe surement, mais je n’suis pas sûre que raconter des malheurs et raconter des malheurs et raconter des malheurs n’ait que des avantages.

Certes, cela permet de faire trace et expérience pour les suivants. Mais là en l’occurence, il y a peu de chances qu’il y ait des suivants, la plupart des points en question n’y étant plus (d’autres que moi y ont cassé des membres, mais au moins c’est généreux pour les suivants…), cet incident a de moins en moins vocation à se reproduire : heureusement :slight_smile: !

Voilà pour les potentiels avantages, à mon sens.

Pour les inconvénients je crois que raconter et recenser tous les désagréments peut entrainer une forme de « parano », avec le risque de repérer des dangers partout, et de ne plus garder cette douce sérénité emplie d’une certaine forme de naïveté.
Si vous créez une base des « aubaines », « coups de chance » ou « heureux hasards », j’la remplirai volontiers, par contre :sunglasses: !

Fini le hors-sujet.

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Bouh, les mauvais monteurs ! Il n’y a que la visserie HV justement où l’on monte les inscriptions à l’intérieur …

Il y a hélas aussi toute la visserie JLF du Cap Canaille qui pose soucis…et bien après 1998…

Oui, enfin, je faisais une blague. Un jour, on vous demandera comme à moi dans l’industrie :

  • une procédure préalable pour bien indiquer que tu as intégré les modes op des produits et outillages que tu utilises,
  • une fiche de forage, temps de percement, cutting continu ou non, etc, …
  • des certificats de conformité des produits mis en œuvre, n°de lots, etc, … Que ce soit pour les ancrages métalliques ou pour les produits de scellement, …
  • une fiche de mise en œuvre du scellement, volume injecté, température …
  • si ancrage serré, serrage au couple et certificat de contrôle périodique de la clef,
  • un essai d’arrachement tous les x trous,

Et ça, c’est le minimum du rendu technique !

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Où est le temps où on se contentait de planter un piton !!!

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Bonjour,

En fait la Base SERAC est justement destinée aussi à raconter les expériences « heureuses », qui certes auraient pu dégénérer en situations plus graves, mais où des compétences de gestion, ou peut-être juste la chance, ont permis de gérer correctement la situation et de passer une bonne journée en montagne. On peut ainsi repérer, au-delà des facteurs de risque, ce qui nous permet, d’un point de vue humain de rester en sécurité en montagne. C’est l’objectif d’une base « d’incidents » et non pas seulement d’accident, même si elle n’est pas toujours comprise comme telle. Du coup tes expériences « d’aubaines » et « d’heureux hasards » sont les bienvenues sur SERAC, d’autant que ce type de récits manque actuellement sur la base!

Merci!

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Merci des infos, je regarderai si je vois l’inscription les prochaines fois !

Est-ce que ça ne vaudrait pas le coup de les virer d’ailleurs ces points restants, même si ils tiennent un peu pour l’instant ? Pour les sections auxquelles je pense à Morgiou ils sont en dehors des voies équipées et sur des traversées qui se prêtent très bien au solo au dessus de l’eau, donc ça semble inutile de rééquiper…

Si la visserie était montée dans les règles de l’art ( inscription de l écrou du bon côté, pas de mélange acier/ inox etc…) , ce sera plus simple pour gérer l entretien pour les générations qui suivent…sans aller jusqu’à remplir des fiches hyper techniques et inutiles :wink:

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Sans aucun doute pour des goujons qui traînent et qui ne sont pas dans les voies référencées…
Les autres , dans les voies référencées, attendront d être changés
Si tu les enlèves, ce serait bien de prendre une photo avant, relever l inscription sur l écrou, faire le test de rupture éventuel à la clef, regrouper les résultats sur papier et conserver ceux qui cassent ( tige restante plus plaquette) et ceux qui ne cassent pas ( ecrou et plaquette) nous les faire parvenir pour analyse et pour corroborer les observations/ explications. Et s assurer ainsi que le phénomène ne touche pas d autres types de points. En cas, tu m envoies un MP. Merci!

En lisant tout ça sur ces histoires d’oxydation, quelqu’un pourrait t’il dire quel est le type d’ancrage le plus safe et durable actuellement existant ?
Du coup une fois convenu quel est le meilleur ancrage pourquoi ne pas boycotter tout le reste et ainsi faire baisser le prix du seul qui resterait et commencer à ré équiper l’existant avec ?
Pourquoi ne pas être très concret sur C2C et :
-faire une liste des voies qui ont besoin urgent ou pressant d’être ré équipées

  • faire un appel au don ici tel qui’il a été fait pour la V6
  • réunir, designer qui va aller rééquiper quelle voie (et dédommager au moins aux frais réels)

Perso je serai content de me charger d’une voie si l’ouvreur est ok.

Le plus important, ne pas mélanger les métaux, et comme le reste accepté que tous finis par viellire. Rester vigilant, et responsable de sa sécuritée et celle des autres. Prendre de l’ expérience pour pouvoir apprécié le matériel que l’on utilise .

Cela ne demande que des personnes motivés. Si ça te paraît important lance toi ! Camptocamp offre les outils et une visibilité pour un tel projet.

Techniquement, pour le point 1) c’est relativement facile : il suffit de se baser sur les retours des sorties. On pourrait créer un article tag, auquel on associe les itinéraires /sorties signalant un reequipement nécessaire. Soit on communique très fort pour que les gens pensent à le faire, soit on compte sur une équipe bénévole motivée par ce projet pour faire ces associations au jour le jour (tout contributeur peut faire une telle association). Soit un peu des deux.
Quand le reequipement est fait, on met à jour l’historique de l’itinéraire et on le desassocie de l’article.

Une option bonus, c’est de rajouter une case « nécessite reequipement » dans le formulaire de sortie si l’activité escalade est cochée pour optimiser le tout. Mais cela demande du développement complexe: il faut trouver un développeur bénévole motivé.

Pour le point 2), la question principale est de savoir qui récolte les fonds ie qui en est responsable.

Pour le point 3), qui pour moi se passe avant le point 2) que se passe-t-il en cas de désaccord ? Comment on budgetise ? C’est pour moi le point bloquant, vu les egos du milieu.

Mon avis, c’est que camptocamp permet d’identifier les besoins, et on peut facilement utiliser sa base de données en ce sens. C’est aussi avec ses millions de vues annuelles un très bon vecteur de communication lorsqu’une campagne de reequipement fait un appel aux dons. Certains l’utilisent déjà, il y a des articles plus ou moins aboutis de créé.
Par contre personne ici n’a autorité pour décider des priorités (à quelle échelle ? Alpes fr, France, Alpes, Europe, monde ?), ni décider de qui reçoit les financement. C’est une entité qui doit prendre ce rôle. Cette entité peut utiliser les forums c2c pour se créer et s’organiser.

D"apres BF, ce sont les broches galva.

A part qu’il n’y a pas qu’une seule entité en charge de l’équipement. Et heureusement.
Sinon, un site pour recenser les problèmes urgent de sécurité, ça existe déja :
http://sentinelles.sportsdenature.fr/

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seul le titane résiste à toutes ces conditions.
L’inox pourrait convenir mais c’est trop pointu, sans compter que les fabricants ne maîtrisent pas encore (rappel de lots défectueux de fixe, on fait quoi quand le matos est dans la nature ?
oui c’est trop cher, mais comme il n’y a plus besoin de rééquipement…il y a une économie sur le long terme

A noter pour ceux qui utilisent de l’inox qu’il faut une clef et un marteau en inox aussi, sinon ça rouille à cause des résidus de chrome qui restent en surface de l’inox. C’est pas grave à Presles mais peut-être plus grave dans les calanques
ci-joint un excellent document de la corrosion des inox par Raumer, à lire à tête reposée, la coorosion c’est très compliqué. Tous les équipeurs ne sont pas ingénieurs corrosion. Et ceux qui sont ingénieurs savent que c’est extrèmement complexe, ce seront peut être les premiers à mettre du titane du coup !
les_aciers_inoxydables_et_leur_corrosion_-_fra_27.pdf (342,4 Ko)

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Pas mal cet article. Mais presque trop de détails qui ne concernent que de très loin l’escalade. Ca manque un petit peu de vulgarisation.

Mais il leurs manque un relecteur dans leur équipe. Je veux bien que ce n’est pas dans leur langue et qu’ils ont fait l’effort de traduire mais le même mot écrit une fois juste et une fois complètement faux 4 lignes plus bas :frowning:

Est-ce pire qu’un mot écrit une seule fois faut ?

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