Où va l'alpinisme ?

Salut, me suis laissé aller à une petite prose/critique sur ce qu’était l’alpinisme actuellement pour la plupart des pratiquants. Si vous avez envie de me donner vote point de vue suis preneur ! s’ :Faîtes péter le débat :slight_smile:

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Comme tu le dis toi-même en conclusion ça peut faire un peu " vieux grincheux".
Pour autant, texte très agréable à lire, bien écrit, et avec lequel je suis en grande partie plutôt d’accord sur le fond :wink:

C’est à la FFME de s’orienter plus vers l’alpinisme (montagnanisme) que vers l’escalade.

En pratiquant l’alpinisme on se fixe un sommet ou une course comme prétexte pour aller vivre une aventure, parfois le but est plus aventureux que la course elle même. Le but demande des connaissances pointues en montagne, quand on a eu un problème, pris la décision de mettre un terme à la course et réussi à quitter la montagne entier on est parfois plus heureux que si on avait atteint le sommet. Morale : Ne considérons pas le but comme un échec mais comme une aventure alternative non prévue, une leçon de montagne, une prise d’information pour une future réussite.

Beau texte qui reflète à mon avis la pensée de beaucoup d’entre nous.
Cependant : « Passer x semaines à l’autre bout du monde pour tenter un sommet ne fait plus rêver. Trop loin, trop cher, mais surtout trop dur et trop long ». Je ne suis pas tout à fait d’accord. Je rêve de faire une expé, quitte à me préparer longuement pour être au top le jour J… Mais le budget et le planning sont des freins avec lesquels il est compliqué de composer (sans parler de la vie de famille)
Et pour la notion de cordée, là encore les aléas de la vie font qu’il peut être difficile de former une cordée durable… Et pour le coup je pense que des plateformes comme C2C sont du pain béni pour tous ceux qui n’ont pas de partenaire !

Sujet parfait pour @Francois ce thème « où va l’alpinisme? »
:joy_cat:

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De là à dire qu’il est un vieux grincheux il n’y a qu’un pas. Mais oui il serait sans doute capable d’écrire un bel article là-dessus lui aussi.
Et moi aussi (juste pour dire que je peux dans une certaine mesure m’identifier au clan des vieux grincheux, ya juste le terme vieux qui me gêne)

On me sonne ?
Comme le James Bond vient de finir sur la 4 (je suis fan, je n’en rate aucun et comme par hasard, celui-ci se termine sur les Météores, en Grèce) et avant de fermer l’ordi, je dirais « comment va l’alpinisme » plutôt que « où va l’alpinisme ».

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Non mais en réalité on s’en fout de comment va l’alpinisme. S’il va mal tant pis pour lui. Où il va c’est un vrai sujet
Beaucoup trop compliqué pour moi.

Déjà, une définition acceptée de « alpinisme » ne me semble pas chose facile

Ça vaut bien un article collaboratif ça :wink:

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Il y a même eu un forum c2c dédié à cette question à un moment.

[quote=« Francois, post:8, topic:252580 »]
le James Bond viens
[…]
les Météors, en Grèce[/quote]
Tout fout l’camp : l’alpinisme, les glaciers, les ours blancs, … et @Francois qui oublie ses conjugaisons :scream:

Je n’ai pas vu le film mais je me demande si ces météors dont des missiles, des bières
à moins que ce soient des casques pour grimper dans les


:smile: :sunglasses: :stuck_out_tongue_winking_eye:

Tu souhaites le même sort à l’alpinisme que celui de l’escalade ?

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Ce qui est marrant, c’est que tu critiques une évolution « consumériste » de la montagne, les réseaux sociaux, etc, et que quand on va sur ton site… On voit que tu as une agence de voyages, que tu souhaites qu’on te suive sur FB, Insta, etc.

T’es pas en plein dans ce que tu dénonces ?

Sinon, pas sur que « c’était mieux avant ». Par exemple sur l’esprit de cordée, Je grimpe avec des anciens, et ils ont souvent plein de récits du style « j’avais pas de partenaires, je suis allé à Cham, j’ai laissé un mot au camping, j’ai trouvé un mec, on a fait telle voie ».

Quand au fait de ne plus vouloir aller au bout du monde, tu peux comprendre aussi qu’en ces temps de prise de conscience écolo, on y réfléchisse à 2 fois…

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Pour répondre sérieusement (ça m’arrive, parfois) non, ce n’était pas mieux avant. Avant, c’était différent.
J’ai commencé la montagne vers le milieu des années 60, il y a donc presque 60 ans. Il est donc normal qu’en 60 ans il y ait eu des évolutions dans la pratique. Le contraire eût été plutôt bizarre. Bien sûr, évolution ne signifie pas forcément amélioration. Il y a eu du bon, du moins bon et du mauvais, pour porter un regard tout à fait relatif; le bon d’une époque pouvant être le mauvais d’une autre et vice versa.

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Post qui ressemble à de la pub qui dit pas son nom.
Et concept qui paraît un peu douteux…
C’est le principe d’un non guide qui demande à être défrayé ?
Ça ressemble à de la recherche de partenaires de cordée mais qui te payent pour ton expérience.
Huberisation ?
Sinon plein de contradictions sur le fond du post et la pratique affichée.

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Salut Vieux Grincheux,

D’abord, c’est normal de commencer par les 20%. Les itinéraires sont parfaitement décrits, avec de fréquentes mises à jour. Il y a du monde. C’est sécurisant.
Pratiquer les itinéraires délaissés demande de l’expérience, d’avoir déjà du vécu en montagne. Certes, ça procure d’autres types de satisfactions. Une autre plénitude. Mais ce n’est pas immédiatement à la portée de l’alpiniste novice (sauf à être né à La Bérarde !).
Bien rare ceux qui restent investis dans l’alpinisme assez longtemps. Tant de loisirs sont possibles, tant techniquement que géographiquement. Tant de contraintes aussi, familiales ou professionnelles qui renversent les priorités.
Je suppose que le problème est identique, et sans doute même accentué, pour les ascensions en Himalaya. La société change, il est logique que l’alpinisme change aussi.

Qu’en à ce qui est de peaufiner la préparation de la course, c’est un plaisir toujours présent avec de nouveaux outils. C’est pas sympa d’étudier les photos des précédents comptes rendus ?
Je suis plus dubitatif qu’en à ceux qui entrent la carto et le tracé GPS sur leur smartphone, et qui passent l’ascension le nez collé sur leur écran. C’est comme transformer une visite de musée en succession de selfies !

Pour l’anecdote, j’ai été surpris lors d’un récent stage Terrain Montagne du manque de dextérité des participants à ce que l’on appelle le « terrain à chamois ». Les itinéraires fréquentés ne composent qu’une faible partie des massifs. Le terrain sauvage au moins 90%. La montagne appartient aux chasseurs de chamois.

Alors une majorité en courses accélérées one shot à la journée sur des itinéraires sur-fréquentés. Et une minorité de plus ou moins vieux machins prenant leur temps dans les parties sauvages des massifs. Probablement.

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En fait tu bossais comme guide et prestataire de voyage mais sans diplôme et agrément.
Heureux qu’il ne te soit pas arrivé de problèmes.

A toute époque, les alpinistes ont eu les mêmes réflexions. Et ta vision de la montagne paraissait consumériste aux alpinistes de l’entre deux guerres qui n’avait pas de topo.
De même la vision de la montagne des grimpeurs du début du 20eme siècle paraissait dénué de tout romantisme à ceux de l’époque d’avant et etc etc.

Après c’est bien d’avoir comme toi une vision et de s’y tenir sans trop regarder les autres.

Ouais, à chacun sa poutre dans l’oeil…

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