Orthographe de "relais"

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[quote=« Vallou05, id: 1553228, post:60, topic:137170 »]

Ce n’est pas vraiment une création lexicale, mais plutôt un élargissement sémantique d’un mot existant. C’est un processus normal et courant dans toutes les langues, et qui n’est pas lié à l’évolution de la graphie (je n’emploie pas, volontairement, le mot orthographe).[/quote]

Pas seulement sémantique, puisque cet usage spécifique à l’activité s’accompagnerait d’un changement de graphie… donc de forme.

[quote=« csv, id: 1553230, post:61, topic:137170 »]

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Un vieux souvenir…
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[quote=« SDDDRO, id: 1553235, post:63, topic:137170 »]Un vieux souvenir…
t96593[/quote]

Ah oui, c’est ça ! :slight_smile:

Un autre exemple amusant et très actuel : l’escalade glaciaire qui devient glacière, avec donc création d’un nouvel adjectif (puisque glacière était à l’origine un nom), et sa conséquence que les glaciairistes (nom formé sur l’adjectif glaciaire) deviennent des glaciéristes, donc des spécialistes des glacières :).

Un autre classique de la constante évolution de la langue observée sur c2c est l’utilisation de « arrête » pour dire « arête ».
Plus récente est l’utilisation de « slack line » pour dire « funambulisme »

Posté en tant qu’invité par matouzalem:

Satan m’habite :lol:

Posté en tant qu’invité par impératif:

La faute d’orthographe la plus répandue, et de loin, même chez ceux qui ont une « bonne orthographe », c’est le s à l’impératif des verbes réguliers en ER du premier groupe……
MAIS BON SANG, C’EST POURTANT PAS COMPLIQUE A RETENIR :mad:
:wink:

Personnellement , ne me parlez pas de l’Office de la Langue Française du Cul-Bec !
S’il est un pays où la langue est malmenée au quotidien , où l’enseignement de cette langue est une farce tragique pour le futur ( les futurs enseignants ne passent pas l’examen obligatoire de français à la sortie de l’université donc … le gouvernement a diminué les exigences ) , c’est bien le Cul-Bec !! On assiste à un passage vers du créole nordique .

‹  › Le Soleil rapportait lundi que le taux de réussite au Test de certification en français écrit pour l’enseignement (TECFEE) variait entre 25 % et 70 % à l’Université de Montréal, à l’Université Laval et à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Selon de nouveaux résultats transmis au Soleil au cours des derniers jours, le portrait n’est pas plus reluisant dans d’autres établissements
L’UQAM n’a toutefois pas pu nous transmettre les résultats des étudiants après seulement une tentative, comme ce fut le cas dans les autres universités. À l’Université du Québec à Rimouski par exemple, 25 % des étudiants en enseignement préscolaire et primaire avaient réussi l’examen la première fois, alors que ce chiffre grimpait à 47 % après deux essais.’’

La réforme de la langue française , c’est Re-Laid …
Car pour bien dire , est-ce plus difficile de se souvenir de relais que de relais ou de relait ou de relest ou de relaid ?
Un enseignement déficient et une sous-valorisation de la lecture va toujours créer des cancres .

C’est , pour tout dire , une tentative de nivellement par le bas .
Je suis pour une langue vivante mais certainement pas pour une langue dictée par des cancres et des fonctionnaires à barbichettes .

Keskon s’en fou, de l’ortograf… ski compte, c’est l’idé.

Un très bel exemple de stupidité… L’académie française a pour vocation de réglementer l’usage du français. On ne se poserait aucune question si elle avait tout simplement préconisé que la nouvelle ortho de « relais » était « relai »… Certains râleraient, d’autres approuveraient, mais au moins il n’y aurait pas de doutes !!
Y a vraiment des coups de pied au cul (des vieux) qui se perdent…

Pour ma part, dans les topos C2C, j’écrirai « relai » comme le préconise l’AF et Bubu.

Je ne suis pas sûre de bien comprendre ce message. Pour toi, l’Académie préconise « relai », ou pas, ou pas clairement ?
Sa position est de toute façon floue, comme un acte de pure diplomatie face à ce qui ressemble fort à un camouflet : le conseil supérieur de la langue française s’approprie ses prérogatives. Le « oui » de l’académie est dit du bout des lèvres, voir la citation de csv.

J’ai regardé d’un peu plus près le lien donné par csv sur l’historique des recommandations de 1990. Dans ces années-là, les gens qui ont été mandatés comme experts par le Conseil supérieur de la langue française, organisme créé sur une impulsion politique (Michel Rocard a joué un rôle important) me sont bel et bien connus comme linguistes, et pas des moindres. Ils ont bel et bien établi des « recommandations ».