Origine de l'échelle de cotation numérico-alphabétique?

Posté en tant qu’invité par circus:

Quelqu’un peut-il me dire comment est née l’échelle de cotation à la française? et à quel moment elle entre en vigueur?
J’imagine bien évidemment qu’elle est extrapolée de l’échelle de Welsenbach, mais les lettres et les plus, ils ont débarqué comment et quand?
A Bleau ils ont utilisé les lettres dès 1940-45 en plus des grades de I à VI. La cotation falaise est-elle une extension de la cotation bleausarde?
Et enfin, qui a défini la valeur étalon? Puisque la cotation n’est possible que par comparaison, il a bien fallu qu’on décrète: « voilà, cette voie vaut 6a, établissons une échelle pour les autres voies par rapport à ce 6a ».
Et cette pratique est-elle née dans une falaise en particulier avant de se généraliser avec le développement de la grimpe sportive (tiens, au fait, quelle est la première falaise où on ait installé des points de protection à demeure afin de faire des essais en t^^ete en acceptant la chute?)?
Merci!

Posté en tant qu’invité par Etienne:

Sans garantie de véracité.

L’échelle de Welzenbach ne permettant pas de dépasser le 6, par définition extrême limite des possibilités humaines, on se serait mis à ajouter des lettres pour pouvoir « étirer » le niveau vers le haut 6a, b, c, d,… z.
Jusqu’à ce qu’il soit évident que du 6g, ça n’était plus du 6.

Deux types de réactions ont suivi. D’abord, décoter l’ensemble des voies, le 6 devenant du 5, etc… Ce qui explique la différence de valeur absolue entre les cotations bloc, falaise, montagne.
Puis, enfin, admettre qu’on pouvait ouvrir l’échelle vers de plus hauts chiffres, en laissant tomber la définition littérale des niveaux.

Les lettres a, b,c sont restées, et ont fini par servir aussi pour les chiffres inférieurs, à la place de -/+ ou inf/sup.

Les américains, eux, sont restés « coincés » sur la définition du 6, et se refusent à l’atteindre ( ce qui serait reconnaître qu’on est vraiment arrivé à la limite ) en rajoutant un deuxième nombre au degré 5: 5.1à 5.14d, aujourd’hui…
Les australiens, à l’inverse, ont beaucoup plus vite ouvert leur échelle vers le haut, sans subdiviser chaque degré, du coup ils doivent en être au 30…

Posté en tant qu’invité par seb:

Franchir la barre du 6ème degré à été en choc dans la mentalité de certains grimpeurs qui croyaient qu’il représentait les limites humaines. C’est pour ça que Reynold Messner (désolé pour l’orthographe) a défrayé la chronique avec son bouquin « le 7ème degré »

Posté en tant qu’invité par tripack:

Tu peux visiter une de mes pages…
<a href=« http://www.bilboquet.net/cotation.html target= »_blank"

Posté en tant qu’invité par tripack:

zavai oublié…

Posté en tant qu’invité par fred167:

c toi le site bilboquet.net?

Bravo!

Posté en tant qu’invité par Ptitseb:

Yep ton site m’a sauvé mes vacances de fev!! Genou en vrac, impossible de bouger, so…telechargement massif de videos d’escalade!! Ton site m’a bien aidé! et il est vachement complet y’a plein d’autres trucs :wink: Chapi chapo ;p