En France, les secours sont mutualisés, c’est à dire payés (un peu) par tout le monde au lieu d’être payés (beaucoup) par un seul.
Organisation des secours dans le massif du Mont Blanc
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Yes
Rien n’est gratuit dans le monde réel
L’incidence des secours montagne reste cependant très très marginale par rapport à la masse des secours routiers yc les bourrés et autres , marins et nageurs d’opérette, accidents divers, avec samu pompiers protection civile, urgences, hôpitaux, etc etc
Ces « accidentés » la se posent moins de questions
Loi 2002-276 et loi de 2004 sur la modernisation de la sécurité civile.
Merci pour le retour (ainsi que celui de Thomas). Très instructif. Bon si un jour je dois faire appel aux secours en Italie avec un pote parce qu’on s’est paumé, je lui décrocherai une droite avant d’appeler (ou l’inverse si j’ai perdu à la courte paille) …
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Voici une histoire relevante:
https://www.camptocamp.org/outings/1437571/fr/grand-pic-de-belledonne-traversee-des-trois-pics
En bref, on a rencontré 4 jeunes qui s’étaient lancés dans la traversée des trois pics sans matos (6 cablés et un friend 0.3, quelques sangles pour les deux cordées) ni éxperience dans ce genre terrain qui se sont retrouvés bloqués à la brèche reynier. Ils avaient appelé le PG la vielle, qui leur avait dit qu’ils n’étaient pas blessés et ils allont alors soit finir la course soit faire demi-tour le lendemain.
Outre que les leçons obvieuses, on peut tirer aussi de cette histoire la leçon qu’il faut pas hésiter à appeler (au moins en France), si le PG vient vous chercher c’est qu’il l’estiment nécessaire, ou qu’en tout cas il n’y a pas d’autre intervention plus urgent qui les attend.
De l’autre coté, j’ai aussi un ami qui s’est ouvert la jambe avec des crampons sur le pic de neige cordier, mais qui a serré les dents et est redescendu à pied, et puis est allé aux urgences. Il s’est fait engueler par le medecin de ne pas avoir appelé les secours, et qu’il aurait pu perdre la jambe en cas d’infection.
Ou plus probablement ton assurance si tu as une bagnole assurée au tiers (je le re-re-redis, pas besoin de multiplier les contrats redondants…).
C’est cadeau là, non ?
Il me semble que la facture reçue de la REGA et transmise à mon assurance était plutôt en (dizaine de ?) milliers de francs suisses…
Je trouve cette expression vicieuse.
Le confort est une notion hautement subjective, les limites et possibles de chacun aussi.
Je t’assure que quand le téléphone ne passait pas et qu’on a commencé à descendre le glacier, je me disais que j’avais lu un paquet de bouquins de montagne où ils avaient survécu à bien pire bien plus longtemps. Que j’étais juste en train de vivre un truc de vrai alpiniste, quoi.
Mais quand on a retrouvé le réseau, je crois que je n’aurais pas pu tenir 2 pas de plus. C’est sûrement dans ma tête, n’empêche je ne suis pas sûre que j’aurais pu le raconter s’ils n’étaient pas venus.
Bref, même si c’était extrême, bah 2 ans tout pile après j’ai encore dans un coin de la tête le sourire ému du sauveteur au bord de la nausée en découvrant le carnage, et ça n’a pas de prix (sans déc).
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c’était 850 euros chacun pour chaque gars (ils étaient 4), et pour les poser au plus proche.
Donc presque 4000 euros.
Les secours en hélico c’est environ 100 chf la minute en Suisse, du coup s’il te posent à Sion c’est pas pareil que s’ils te posent au HUG (Genève) ou au CHUV (Lausanne).
Et j’imagine encore plus si y’a « du boulot » à faire sur place par le médecin.
M’enfin quand tu te fais secourir, je pense que le prix c’est pas vraiment un critère…
Les secours sont entièrement gratuit en France. Il y a des accords transfrontalier, il me semble qu’il s’agit des accords de Genève, qu’un ressortissant victime d’un accident dans un pays étranger limitrophe au sien peut faire appel à son pays pour l’extraire. Dans les faits cela se passe pas souvent, mais ce dispositif existe. C’est pourquoi la Réga intervient régulièrement sur le territoire Français pour des victimes suisses.
La Réga est la pendant ( en raccourcissant un peu) de mondial ou Europe assistance: tu payes une cotisation annuelle et il se charge du rapatriement partout dans le monde. Sinon le secours en suisse est entièrement payant. En italie, les secours sont payant si pas de blessure constatée par un médecin. Donc si il se trompe, c’est pour ta pomme.
Pour le mont blanc, chaque pays est compétent sur son territoire nationale sauf dans le cadre des accords de Genève. En gros, aux Dorées tu peux faire jouer cette close en appelant le PGHM idem sur l’arête de Peuterey. Et vice versa pour les italiens ou les suisses.
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Merci François, je n’ai pas lu en détail celle de 2021 pour voir s’il faisait à nouveau référence au secours en montagne.
De mon unique expérience en la matière, le plus long n’est pas le trajet « récup’ -> hôpital » mais bien tout l’« avant » : repérer la cordée, le stationnaire pour me récupérer, me descendre au refuge pour me shooter un peu, retourner chercher le pote, le descendre au refuge, me mener à l’hosto (de Lugano ici…), retourner chercher le pote au refuge, repérer avec lui le bivouac (bien planqué évidemment !), récupérer le bivouac (donc les clés de la bagnole !) et enfin le déposer à la bagnole.
La dernière partie était peut-être cadeau vu qu’il n’y avait plus d’urgence vitale, quoique de se taper solo la descente après le choc psychique d’avoir garroté de la charpie, c’était sûrement facteur de sur-accident aussi…
Vu le tarif minute évoqué je comprends donc mieux la facture, même si la question n’a jamais été évoquée (merci la solidarité qui prime encore dans certaines circonstances, donc, on sauve bien avant de parler fric).
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Oui, la coordination entre le secours en montagne français, le Soccorso Alpino ou la Rega tient en grande partie des accords transfrontaliers. Ils concernent l’Aura, Bourgogne Franche Comté, etc.).
La régulation de ton appel au 112 se fera dans le pays où tu te trouves, avec un renvoi possible vers la France, si tu es tout proche de la frontière, d’abord par le CTA du Codis. Tu n’auras pas bien le choix… Çà dépendra de ce que tu captes. Sur le massif du MB si tu as le numéro du PGHM, ou le canal radio SAMB tu tomberas directement sur eux.
Évidemment, priorité sera donnée au secours français si tu es sur le territoire. Pour l’envoi des équipes de secours tout dépendra des disponibilités. Aux Bois, tu as 1 ou 2 machines, voire 3, selon les périodes. Si aucune n’est dispo, ou bien en fonction des conditions les suisses ou les italiens peuvent être chargés du secours (souvent avec récupération préalable d’un gendarme ou d’un Gmsp). Ils te poseront au plus simple et en fonction de ton bilan. Le passage de la frontière par les machines des secours frontaliers n’est pas exceptionnel du tout ; surtout par mauvaises conditions ou pour des recherches compliquées (mauvais temps, avalanches,…). La machine des italiens est plus puissante ; quoique le nouveau H145 devrait l’égaler. Il arrive que les italiens posent aux Bois, pour récup par une ambulance, ou directement à Sallanches.
En effet les italiens font payer si tu n’es pas blessé, mais cela reste appliqué avec une certaine souplesse quand même, s’il y a des facteurs aggravants. Comme en france, si le secouriste à bord juge ça abusif, mais c’est très rare ; (mieux vaut éviter de sortir le téléphone pour faire des photos à bord…).
En suisse c’est payant, mais certaines compagnies d’assurance le couvre avec un contrat mondial.
Pour le prix, c’est très cher de faire tourner une machine ; que ce soit un hélicoptère du secours ou un hélicoptère privé. Pour du privé, tu seras souvent sur du 35 à 50e la minute + l’amené repli de la machine. Donc la facture Rega n’est pas étonnante. Je ne connais pas le cout de fonctionnement d’un EC avec son équipe à bord.
Dans tous les cas, malgré une sortie bien préparée il y a parfois des imprévus et les secouristes ne savent très bien. Ils prefereront toujours te prendre quand tu n’es pas encore en urgence vitale. Les CRS/PGHM/GMSP seront de bon conseils s’ils ne jugent pas nécessaire de se déplacer, ou qu’ils ne peuvent pas pour le moment.
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Il y a une dizaine d’années, mon partenaire de cordée a fait une chute dans la deuxième longueur de l’aiguille Purtscheller. Il avait une côte cassée.
Je l’ai descendu au pied de la voie (on a réussi en plus à coincer un brin de corde en la rappelant, on l’a abandonné), puis j’ai dû l’aider à mettre ses crampons et je l’ai descendu tant bien que mal dans des gravas jusqu’au glacier. Là, on s’est demandé si on appelait les secours ou pas. On a préféré appeler, même s’il marchait, parce qu’on s’est dit que si on avait un pépin sur le glacier, ça pourrait empirer notre situation.
J’avais le numéro du PG de Chamonix, je les ai appelés et c’est eux qui sont venus, même si on était côté Suisse, et ça a été très rapide.
Ce qu’on m’a dit, c’est qu’on avait bien fait d’appeler, qu’il valait mieux éviter le sur-accident (une perforation des poumons) qui au final, peut coûter beaucoup plus cher à la société qu’un secours en hélico.
Si on avait dû être secourus par les suisses, on était assurés de toute façon.
Une fois à Chamonix, c’est l’assistance du CAF qui a organisé et payé le taxi pour aller récupérer la voiture en Suisse.
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Dans notre cas, ca va etre au moins 2000, mais plustot 4000 euros par personne, donc 8000 en totale 
Avec lequel je veux pas dire que ‹ ca vaut pas… ›, car le seul autre option etait de rester la et mourir 
@A_D, extra info: ils te rammenent toujours en Aoste ville, et jamais par exemple Courmayeur. Verification et identification toujours la. Ca qui est embetant, parceque la connection aoste-courmayeur ou cham est vraiment le pire du monde (flixbus seul vrai option).
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le train jusque Pré-Saint-Didier ne circule plus ?
je suis mon pote italien qui fait souvent le trajet car il a une maison à courmayeur et turin . En tout cas, ma voiturr etait a Les Houches pour la descente planifiée, et cette connection est vraiment pas top transport publique
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