On touche le fond

je sais pas, mais je me dis que vu l’aisance des mecs au global, je les aurais pas vu ds du 4 branlant et verglacé :rolleyes:

sinon, si un sauveteur est pas capable de passer du 6b suréquipé (c’est un peu le niveau d’un gamin de 15ans ayant fait de la grimpe pdt 1 an ds un gymnase…), qu’est-ce que ce sera ds un terrain plus complexe, ou en hiver, ou avec du stress, etc, etc… et même si c’est rare, il y a qd même qqes gars qu’il faut parfois aller chercher en partant du bas.

[quote=« CH, id: 1487289, post:52, topic:131132 »]

[quote=« Bacchus, id: 1487196, post:48, topic:131132 »]

dans quels cas les frais ne seraient-ils pas entièrement pris en charge par l’assurance maladie/accident obligatoire ?[/quote]

Si tu es assuré en Suisse, il faut te renseigner auprès de ton assureur, qui te répondra avec précision sur ton cas.[/quote]

Je l’ai fait, et il ne m’a pas du tout répondu avec précision.
Par contre j’ai trouvé quelques textes ici et là:

http://www.svv.ch/sites/default/files/document/file/01-94f.pdf

[quote]En vertu de l’art. 20 al. 1 OLAA on doit rembourser:
1.1. Les frais nécessaires de sauvetage et de dégagement.
Constituent également un acte de sauvetage ou de dégagement

  • le dégagement d’un blessé,
  • la recherche d’un disparu lorsque sa disparition est la suite adéquate d’un accident et
    aussi longtemps que subsiste, selon les circonstances et l’expérience de la vie, l’espoir
    de le retrouver vivant,
  • le sauvetage d’une personne non-blessée, pour autant qu’elle se trouve en danger à la
    suite d’un événement semblable à un accident (par exemple glisser dans une crevasse
    de glacier) et qu’elle ne puisse se libérer par elle-même d’une situation qui lui causerait
    un sérieux dommage corporel (BGE 135 V 88).
  • le dégagement du corps d’un assuré décédé.[/quote]

[quote]L’entrée en action de l’hélicoptère se justifie lorsque d’autres moyens ne peuvent pas ou
ne peuvent que difficilement intervenir (notamment en montagne) ou alors lorsque le facteur
temps joue un rôle déterminant.[…]
Il appartient au secouriste de juger sur place des mesures raisonnables à mettre en oeuvre[/quote]

http://www.admin.ch/ch/f/rs/832_202/index.html

[quote]OLAA art. 50:
Les entreprises téméraires sont celles par lesquelles l’assuré s’expose à un danger particulièrement grave sans prendre de mesures destinées à ramener celui-ci à des proportions raisonnables ou sans pouvoir prendre de telles mesures. Toutefois, le sauvetage d’une personne est couvert par l’assurance même s’il peut être considéré comme une entreprise téméraire.[/quote]

Posté en tant qu’invité par ElGringo:

…Salut à Tous!

Juste pour dire qu’en Haute-Savoie, on a pas de route, aucun budget, (à part Annecy!), on est une « Réserves d’Indiens »,…mais on a un Plan de secours en Montagne qui engage les Sapeurs Pompiers, les Gendarmes, ET… les « Bénévoles »!!!
Le plan en Préfecture, stipule que chacune des équipes, intervenant sur les lieux de l’accident, est composée des trois parties!
Alors, même si les choses ne sont pas idéales, et qu’on nous met souvent en réserve, alors qu’on ne coûte RIEN!, cela permet d’avoir un pied dans le système, et de dénoncer ce qui ne va pas.
Rien ne nous empêchera, nous, de continuer des recherches, ou prolonger une intervention, alors que les 8h00 syndicales sont faites, ou qu’il fait nuit, ou qu’il y a un risque… Et c’est du vécu!
Cela suppose une structure, des gens motivés et formés.
L’État n’a plus un sous. Que va devenir le Secours…dans quelques temps, si les Bénévoles ne sont plus là? C’est le « Privé » qui va prendre le Marché?
Bonjour les coûts…
Au lieu de causer, …engagez vous!

[quote=« ElGringo, id: 1487537, post:63, topic:131132 »]…Salut à Tous!
Juste pour dire qu’en Haute-Savoie, on a pas de route, aucun budget, (à part Annecy!), on est une « Réserves d’Indiens »,…mais on a un Plan de secours en Montagne qui engage les Sapeurs Pompiers, les Gendarmes,

ET… les « Bénévoles »!!!
Le plan en Préfecture, stipule que chacune des équipes, intervenant sur les lieux de l’accident, est composée des trois parties!
Alors, même si les choses ne sont pas idéales, et qu’on nous met souvent en réserve, alors qu’on ne coûte RIEN!, cela permet d’avoir un pied dans le système, et de dénoncer ce qui ne va pas.
Rien ne nous empêchera, nous, de continuer des recherches, ou prolonger une intervention, alors que les 8h00 syndicales sont faites, ou qu’il fait nuit, ou qu’il y a un risque… Et c’est du vécu!
Cela suppose une structure, des gens motivés et formés.
L’État n’a plus un sous. Que va devenir le Secours…dans quelques temps, si les Bénévoles ne sont plus là? C’est le « Privé » qui va prendre le Marché?
Bonjour les coûts…
Au lieu de causer, …engagez vous![/quote]
+1 Laurent et à lundi au mur

Posté en tant qu’invité par SDIS 05:

Bonjour,
afin d’apporter des éléments de réponse aux commentaires erronés sur le forum suite à la parution de l’article relatif à l’entrainement du GMSP 05 dans le Dévoluy, je vous invite à prendre connaissance de la réponse ci dessous apportée sur le site de PETZL par le SDIS 05.

Depuis l’arrêté du 15 Octobre 2012 définissant le plan de secours en montagne dans les Hautes Alpes, nous sommes aujourd’hui, encore plus qu’avant, dans une logique de rapprochement et de complémentarité des différentes unités de secours en montagne.
Le PGHM et la CRS dans les Hautes Alpes assurent la permanence Secours en Montagne et interviennent en primo intention sur tous les secteurs de haute montagne et de moyenne montagne en particulier lorsqu’ils sont inaccessibles aux moyens terrestres. Le GMSP du SDIS 05 intervient quant à lui en renfort sur ces secteurs à la demande des unités.

Dans les cas d’accessibilité, les moyens du SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours) dont le GMSP interviennent dans la logique de juste suffisance.

Tout engagement fait l’objet d’une conférence préalable.

Par ailleurs, la victime étant au centre des préoccupations ainsi que le coût généré par l’opération de secours, l’engagement de l’équipe intervenante est désormais décidée au CODIS en fonction de l’analyse de facteurs aggravants : gravité des atteintes et degré d’urgence, complexité du terrain et accessibilité, météo, rapidité et disponibilité qui peut amener à modifier les règles exposées ci-avant.

Il est important de noter que l’hélicoptère (Briançon, soit de l’autre coté des Ecrins par rapport au Devoluy) peut être bloqué au sol pour raison astro météo (mauvais temps, nuit… etc). Dans ce cas et dans l’intérêt de la victime, c’est l’équipe la plus rapide à se rendre sur les lieux de l’intervention qui sera engagée en 1ère intention (renforcée par d’autres unités ayant un délai plus long). C’est le cas la nuit pour le secteur du Dévoluy où s’est déroulé l’exercice. Assez récemment, une intervention semblable a associé les 3 unités quasiment au même endroit avec au final le sauvetage de la victime. Ces semaines dernières, une intervention conjointe PGHM GMSP a été conduite dans le massif voisin des écrins dans des conditions météo extrêmement défavorables.

En ce qui concerne l’idée de manœuvre retenue pour l’exercice, la technique employée est conditionnée par le traumatisme de la victime, la configuration de la zone d’intervention et des conditions météo (en cours et attendues).

Quand les conditions mentionnées ci avant ne permettent pas une évacuation de nuit ou que cette évacuation présente un risque d’aggravation de l’état de la victime, les secouristes peuvent décider de réaliser « un point chaud » pour passer la nuit et réaliser l’évacuation le lendemain (encore une fois, uniquement si les conditions météorologiques du lendemain permettent la récupération en hélicoptère). Là encore, le GMSP a réalisé ce type d’intervention il y a trois ans dans le même secteur pour récupérer deux randonneurs tombés la nuit dans un ravin très escarpé.

Dans les Hautes Alpes, c’est la complémentarité qui l’emporte dans le respect des spécificités de chacun et dans l’intérêt premier des personnes secourues… un exemple à suivre semble-t-il…
Toujours à l’écoute des critiques quand elles sont constructives.

Le SDIS 05

Posté en tant qu’invité par Néou:

« complémentarité » c’est le terme employé pour ne pas dire redondance des moyens?

+1
Sans doute une très bonne question pour les contribuables…

Posté en tant qu’invité par CH:

[quote=« Bacchus, id: 1487468, post:62, topic:131132 »]

[quote=« CH, id: 1487289, post:52, topic:131132 »]

Il faut simplement lire (attentivement) le contrat de ton assurance maladie de base et de tes assurances complémentaires si tu en as. Si tu as l’impressions qu’il pourrait y avoir une lacune en ce qui concerne tes besoins potentiels, il faut contacter ton assureur pour demander un rendez-vous avec un conseiller. Tu pourras alors voir avec lui si la /les lacune/s que tu as identifiée/s est/sont bien réelle/s et tu pourras, le cas échéant, voir avec lui comment y remédier.

Il est par contre toujours recommandé de payer les 30CHF à l’un des organismes de secours. Cela ne coûte pas grand chose et ça soutient leur travail.

Posté en tant qu’invité par CH:

Le site de la Rega :

Le site d’Air Glacier :

http://www.air-glaciers.ch/sion/index.php/fr/carte-de-sauvetage/charte-du-sauvetage

Le site d’Air Zermatt :

http://www.air-zermatt.ch/air_zermatt_2007/content/index3_DE.php?content=DE146

En préambule: en suisse question organisation des secours en montagne, il y a:

  • le Valais (Organisation Cantonale Valaisanne des Secours) qui est « lié » à Air Glaciers et Air Zermatt
  • le reste de la suisse (Secours Alpin Suisse) qui est avec la REGA

Pas tout à fait exacte les deux!

Ce qui est juste pour le secours en montagne partie SAS, secours terrestre (en généralisant pour pas rentrer dans tous les détails):
Tous les sauveteurs sont volontaires et bénévoles. Ils sont disponibles 24/24h 365j et sont rémunérés par le Secours Alpin Suisse (SAS) en cas d’intervention.
Les formateurs (guides ou autres) sont rémunérés pour les activités de formation.
Je ne connais pas assez la situation pour la partie Valais à ce sujet.

Il est clair que les organismes héliportés sont des professionnels. De même, que les autres organismes de secours sanitaires et les pompiers dans les grandes villes.

En cas d’intervention du secours alpin suisse (terrestre, héliportée ou combinée), le SAS va établir une facture à l’intention de la personne sauvée (respectivement à son assurance accident). Laquelle payera selon la police d’assurance de la personne sauvée.
Si la REGA intervient seul, c’est le même principe.

Par exemple, la couverture d’assurance voyage d’une carte de crédit:

[quote]Risques assurés

Missions de recherche et de sauvetage ainsi que les transferts
Rapatriement ou voyage pour raison médicale

Couvertures
Somme assurée: CHF 10’000 par événement
Personne assurée: le titulaire de la carte[/quote]

Par exemple une couverture d’une caisse maladie (si on a le complément accident)

Par exemple la couverture de la SUVA (une grande partie des travailleurs sont assuré par cette caisse d’assurance accident)

[quote]Frais de voyage, de transport et de sauvetage

La Suva rembourse les frais de voyage, de transport et de sauvetage, dans la mesure où ils sont nécessaires. Le montant de ces frais est illimité; des restrictions existent toutefois pour le remboursement des frais à l’étranger.[/quote]

2 Conseils:

  • Vérifier votre couverture d’assurance, si vous n’êtes pas employé!!
  • Soutenez un des organismes de sauvetage héliporté comme le conseil « CH »

Sachant qu’en payant la cotisation annuelle pendant 50 ans, vous payez moins que le prix d’un petit sauvetage.
Et que si vous devez vous faire évacuer pour une autre raison que maladie ou accident, vous n’aurez pas besoin de vous bagarrer avec l’assurance pour qu’elle paye ladite évacuation.

[quote=« CH, id: 1487791, post:69, topic:131132 »]Le site de la Rega :

Le site d’Air Glacier :

http://www.air-glaciers.ch/sion/index.php/fr/carte-de-sauvetage/charte-du-sauvetage

Le site d’Air Zermatt :

http://www.air-zermatt.ch/air_zermatt_2007/content/index3_DE.php?content=DE146[/quote]

Ici aussi il faut lire les conditions avant de choisir!

Posté en tant qu’invité par CH:

[quote=« Timbear, id: 1487821, post:70, topic:131132 »]En préambule: en suisse question organisation des secours en montagne, il y a:

  • le Valais (Organisation Cantonale Valaisanne des Secours) qui est « lié » à Air Glaciers et Air Zermatt
  • le reste de la suisse (Secours Alpin Suisse) qui est avec la REGA

Pas tout à fait exacte les deux!

Ce qui est juste pour le secours en montagne partie SAS, secours terrestre (en généralisant pour pas rentrer dans tous les détails):
Tous les sauveteurs sont volontaires et bénévoles. Ils sont disponibles 24/24h 365j et sont rémunérés par le Secours Alpin Suisse (SAS) en cas d’intervention.
Les formateurs (guides ou autres) sont rémunérés pour les activités de formation.
Je ne connais pas assez la situation pour la partie Valais à ce sujet.

Il est clair que les organismes héliportés sont des professionnels. De même, que les autres organismes de secours sanitaires et les pompiers dans les grandes villes.[/quote]

Ben, il me semble que c’est exactement ce que j’ai dit. Toutes mes excuses si ce n’était pas clair…

Après avoir relu ta phrase, effectivement ta phrase est correct si on parle des secours en général.
Moins si on parle des secours en montagne!
Toujours pour la Suisse hors Valais:
En cas d’intervention de petite ampleur, on aura effectivement un hélico REGA avec 3 professionnels (pilote, paramédic et médecin).
En cas de besoin cet équipage de base peut faire appel à un secouriste d’une colonne du CAS pour renforcer son équipage. Celui-ci est un spécialiste du sauvetage héliporté (SSH). Ce SSH est un sauveteur bénévole rémunéré en cas d’intervention (qu’il soit guide ou pas).
Pour les « grandes » intervention, le sauvetage sera assuré par une majorité de sauveteur bénévole rémunéré en cas d’intervention.
Les moyens civils peuvent être renforcé par des moyens militaires (FLIR=héli avec caméra thermique, spécialiste de montagne = troupe de haute montagne, …) ou de la protection civil (plutôt logistique, hébergement, restauration, …). Est-ce professionnel ou pas?

La REGA c’est en tout 319 collaborateurs (2011).
Le secours alpin suisse c’est environ 3000 sauveteurs volontaires.

Bref, tout ça pour dire que au final je n’arrive plus à dire sur quoi on repose le plus! L’un ne va pas sans l’autre!

Posté en tant qu’invité par de passage:

Bonjour tout le monde.

Les secours sur le territoire National sont effectués par les Sapeurs Pompiers (je ne parlerai ici que d’un domaine précis, d’autres acteurs (SAMU, Privé, Sauveteur en Mer) rentrent en jeu dans d’autres domaines).

Le secteur montagne est depuis des années la chasse gardée de quelques hommes d’unités de la Gendarmerie et des CRS (les plages aussi pour certains). Ils est bien sûr plus plaisant de tourner en hélico que de d’user le bitume en Kangoo…

Mais les temps changent; la donne aussi…

Les Sapeurs Pompiers (et vous avez raison) ne peuvent faire que du secours à personne, ils le font partout, par tout temps et ils le font bien.
Leur présence sur tout le territoire assure une rapidité et une connaissance du secteur sans équivalent. Ils sont volontaire pour une grande majorité, et le cout de ce maillage du territoire nationale est dérisoire au vue du service rendu. La quasi totalités des missions de secours en France sont gérées par leur centre opérationnel.
On peut donc y voir ici, une gestion parfaite de la ressource humaine et un soucis permanent de contrôle de l’argent publique.

Comme vous le dites, « la recherche de personne est une mission des PGHM/CRS ». C’est tout à fait vrai, les Sapeurs Pompiers pourront donc le cas échéant (victime perdue mais non blessée) faire appel aux moyens de recherche des ces 2 unités.

Actuellement, nous retrouvons des agents qui sont OPJ, garants de l’ordre publique faire du secours… quittant ainsi complètement leur coeur de métier pour assurer des missions qu’ « historiquement » ils se sont octroyés (seulement 7% des missions effectuées donnent lieux à une procédure, quid des 93 autres? et quel est l’intérêt; la plus-value de l’OPJ?).
Quant à leur formation, il est bien sur plus plaisant de se faire payer un BE de guide (qui servira bien lors de la retraite ou les congès) que de suivre un stage qui se base sur des techniques de secours seules. Mais c’est encore une fois de l’argent publique qui sert à financer un plan de formation quasi individuel.

Les exemples de dérives sont nombreux, nous les retrouvons dans les journaux comme le Dauphiné libéré par exemple:

« les PGHM/CRS en secours en hélico à la patinoire de Villard de Lans »; « les PGHM/CRS en secours en hélico au restaurant d’altitude de cette même commune » et des secours sur pistes de ski quasi quotidien…

Revenons donc à une gestion raisonnée de l’argent publique. Actons que les Sapeurs Pompiers, leurs polyvalence, leur présence sur tout le territoire national, leurs compétences en secourisme et leur polyvalence en font des acteurs incontournables du secours en France.

Que chacun reprennent son coeur de métier.
Que les Gendarmes et CRS reprennent la place qui est la leur pour assurer la sécurité mes enfants sur le trajet de l’école, pour que ma mamie puisse traverser dans les clous sans se faire renverser par un conducteur sans permis ou que je puisse quitter ma maison sans risquer un cambriolage…

Les temps changent, la logique et la juste suffisance des moyens priment…

cordialement

Posté en tant qu’invité par Un troll dans le troll?:

[quote=« de passage, id: 1488601, post:74, topic:131132 »]Bonjour tout le monde.

Les secours sur le territoire National sont effectués par les Sapeurs Pompiers (je ne parlerai ici que d’un domaine précis, d’autres acteurs (SAMU, Privé, Sauveteur en Mer) rentrent en jeu dans d’autres domaines).

Le secteur montagne est depuis des années la chasse gardée de quelques hommes d’unités de la Gendarmerie et des CRS (les plages aussi pour certains). Ils est bien sûr plus plaisant de tourner en hélico que de d’user le bitume en Kangoo…

Mais les temps changent; la donne aussi…

Les Sapeurs Pompiers (et vous avez raison) ne peuvent faire que du secours à personne, ils le font partout, par tout temps et ils le font bien.
Leur présence sur tout le territoire assure une rapidité et une connaissance du secteur sans équivalent. Ils sont volontaire pour une grande majorité, et le cout de ce maillage du territoire nationale est dérisoire au vue du service rendu. La quasi totalités des missions de secours en France sont gérées par leur centre opérationnel.
On peut donc y voir ici, une gestion parfaite de la ressource humaine et un soucis permanent de contrôle de l’argent publique.

Comme vous le dites, « la recherche de personne est une mission des PGHM/CRS ». C’est tout à fait vrai, les Sapeurs Pompiers pourront donc le cas échéant (victime perdue mais non blessée) faire appel aux moyens de recherche des ces 2 unités.

Actuellement, nous retrouvons des agents qui sont OPJ, garants de l’ordre publique faire du secours… quittant ainsi complètement leur coeur de métier pour assurer des missions qu’ « historiquement » ils se sont octroyés (seulement 7% des missions effectuées donnent lieux à une procédure, quid des 93 autres? et quel est l’intérêt; la plus-value de l’OPJ?).
Quant à leur formation, il est bien sur plus plaisant de se faire payer un BE de guide (qui servira bien lors de la retraite ou les congès) que de suivre un stage qui se base sur des techniques de secours seules. Mais c’est encore une fois de l’argent publique qui sert à financer un plan de formation quasi individuel.

Les exemples de dérives sont nombreux, nous les retrouvons dans les journaux comme le Dauphiné libéré par exemple:

« les PGHM/CRS en secours en hélico à la patinoire de Villard de Lans »; « les PGHM/CRS en secours en hélico au restaurant d’altitude de cette même commune » et des secours sur pistes de ski quasi quotidien…

Revenons donc à une gestion raisonnée de l’argent publique. Actons que les Sapeurs Pompiers, leurs polyvalence, leur présence sur tout le territoire national, leurs compétences en secourisme et leur polyvalence en font des acteurs incontournables du secours en France.

Que chacun reprennent son coeur de métier.
Que les Gendarmes et CRS reprennent la place qui est la leur pour assurer la sécurité mes enfants sur le trajet de l’école, pour que ma mamie puisse traverser dans les clous sans se faire renverser par un conducteur sans permis ou que je puisse quitter ma maison sans risquer un cambriolage…

Les temps changent, la logique et la juste suffisance des moyens priment…

cordialement[/quote]

Un troll dans le troll???
Citer le Dauphiné libéré comme source d’information, c’est énorme!!!
Ceci dit, s’étonner d’un secours sur un resto d’altitude, c’est normal! Les pompiers auraient du le faire, …dans la logique de récupération des secours réalisés par les pisteurs secouristes, récupération envisagée il y a quelques années seulement!

Quant à la juste suffisance des moyens évoquée en dernière ligne…, ces données font justement défaut (non communiquées lors de la dernière enquête de la cours des comptes, organisme qui par ailleurs ne sait que juger par les chiffres et n’invoque en aucun cas la qualité des services existants (quels qu’ils soient))!

Vécu : une vingtaine de véhicules de pompiers et pas moins d’une trentaine de personnels pour une entorse en randonnée aquatique à coté de la maison! Avant de le savoir, devant l’agitation des gyrophares et des mouvements tous azimuts, on aurait pu penser à la chute d’un autocar rempli d’enfants ou au crash d’un avion de ligne plein à craquer…!

La juste suffisance des moyens ne serait-elle pas, justement, de ne rien ajouter à ce qui fonctionne parfaitement, comme un modèle pour le monde entier, depuis 1957, pour le plus grand bien de tous les pratiquants de la montagne, d’ici comme d’ailleurs (gratuité/solidarité)?

Posté en tant qu’invité par de passage:

[quote=« Un troll dans le troll?, id: 1488604, post:75, topic:131132 »]Un troll dans le troll???

Vécu : une vingtaine de véhicules de pompiers et pas moins d’une trentaine de personnels pour une entorse en randonnée aquatique à coté de la maison! Avant de le savoir, devant l’agitation des gyrophares et des mouvements tous azimuts, on aurait pu penser à la chute d’un autocar rempli d’enfants ou au crash d’un avion de ligne plein à craquer…![/quote]

c’est dingue, j’entends cette légende urbaine depuis près de 3 ans, et tu semble en être la source.
afin de pouvoir férivier tes dires, pourrais tu nous donner le lieux et la date de cette « mémorable » intervention STP

[quote=« Un troll dans le troll?, id: 1488604, post:75, topic:131132 »]Un troll dans le troll???

La juste suffisance des moyens ne serait-elle pas, justement, de ne rien ajouter à ce qui fonctionne parfaitement, comme un modèle pour le monde entier, depuis 1957, pour le plus grand bien de tous les pratiquants de la montagne, d’ici comme d’ailleurs (gratuité/solidarité)?[/quote]

heu… faudrait p’etre ouvrir tes scarpa tout de suite pour faire de la place à tes chevilles là …

Posté en tant qu’invité par dragon renragé:

[quote=« de passage, id: 1489675, post:76, topic:131132 »]

[quote=« Un troll dans le troll?, id: 1488604, post:75, topic:131132 »]Un troll dans le troll???

Vécu : une vingtaine de véhicules de pompiers et pas moins d’une trentaine de personnels pour une entorse en randonnée aquatique à coté de la maison! Avant de le savoir, devant l’agitation des gyrophares et des mouvements tous azimuts, on aurait pu penser à la chute d’un autocar rempli d’enfants ou au crash d’un avion de ligne plein à craquer…![/quote]

c’est dingue, j’entends cette légende urbaine depuis près de 3 ans, et tu semble en être la source.
afin de pouvoir férivier tes dires, pourrais tu nous donner le lieux et la date de cette « mémorable » intervention STP

[quote=« Un troll dans le troll?, id: 1488604, post:75, topic:131132 »]Un troll dans le troll???

La juste suffisance des moyens ne serait-elle pas, justement, de ne rien ajouter à ce qui fonctionne parfaitement, comme un modèle pour le monde entier, depuis 1957, pour le plus grand bien de tous les pratiquants de la montagne, d’ici comme d’ailleurs (gratuité/solidarité)?[/quote]

heu… faudrait p’etre ouvrir tes scarpa tout de suite pour faire de la place à tes chevilles là …[/quote]
très bon !! :wink:

Décidément il y aura eu un sacré paquet de conneries sur ce post … Historiquement les gendarmes de PGHM ont commencé le secours en montagne avant les pompiers . Alors oui , a la base un gendarme ou un policier est censé assurer la sécurité publique etc … Mais si on va par la un gendarme n’est pas censé non plus faire des analyses ADN ni faire des recherches judiciaires sous marine . C’est la force de ce corps de métier , la diversité des professions au sein d’une même institution . Or il se trouve que dans le domaine du secours en montagne les gendarmes le font plus que bien . La formation est très complète , et l’expérience des instructeurs ayant des années et des années de secours dans les massifs les plus accidentogenes permet de former des gendarmes au secours en montagne . Alors si on veut vraiment jouer sur les mots , oui un gendarme avait a la base vocation a faire de la sécurité publique , un pompier a atteindre des feux etc . Mais faut voir un peu plus loin que le bout de son nez , et ne pas s’arrêter sur des mots . L’important ce n’est pas le couleur de la veste , mais la compétence . Et quoiqu’on en dise dans ce domaine les PGHM et CRS restent les plus légitimes puisque les mieux formés . Quant aux secours a proximité d’un restaurant d’altitude faut peut être s’intéresser de plus près a l’alerte . 1 : ce n’est pas aux pompiers de faire le secours mais aux pisteurs si c’est sur le domaine skiable 2 : je ne vois rien de choquant a y aller en hélico si c’est pour un arrêt cardiaque !! Et quant a la honteuse manie des pompiers a arriver a 30 et 15 véhicules pour un secours ce n’est pas inventé c’est très réel ! C’est la que l’argent public est gaspillé . Dans ces cas la et dans l’achat de véhicules et de matériels qui ne serviront jamais . Arrêtons de polémiquer , plusieurs préfets sont en train de pérenniser les gendarmes et crs en secours en montagne pour retirer les pompiers petit a petit , dans quelques temps le problème sera règlé

Tout dépend du domaine, du mode d’exploitation du domaine skiable, comment a été montée l’éventuelle DSP, qui et quel type de structure gère le domaine, etc, … Ce peut être les pompiers sur le front de neige dans certains cas. Même la définition du domaine skiable n’est pas la même partout, et dans chaque cas, c’est le préfet qui tranche, parfois pas avec les mêmes arbitrages selon l’époque, les us & coutumes, les départements, … Certaines parties hors-domaine sont réservées par arrêtés municipaux aux pisteurs, et inversement, certaines parties …

La disparité des modes d’exploitation des domaines skiables français en terme de législation, de gestion, de secours, … etc, fait que l’on est certain d’écrire une connerie si on souhaite écrire une généralité ! Le seul truc qui soit à peu près général, c’est que les skieurs glissent de haut en bas ! Et encore !

Pas plus tard qu’hier, et c’est mon métier depuis longtemps, j’ai découvert un exploitant de droit public non soumis à la règle des marchés à appel d’offre, et ce quelque soit le montant. Je ne savais même pas qu’une hydre pareille pouvait exister !

Alors à connerie, connerie et demi, …

Alexis