Ce n’est pas parce qu’une méthode n’est pas précise qu’elle est pertinente.
Munter, pour ce qui est de sa méthode 3x3, met en jeu beaucoup trop de facteurs (par exemple des facteurs subjectifs) sans donner les moyens de les hierarchiser. Et pour ce qui est de la méthode de réduction, c’est vraiment la formule magique, c’est comme si à un examen on recherchait la note d’un élève particulier à partir de la moyenne de la classe.
Ce n’est absolument pas un affinage, il s’agit au contraire d’une première estimation grossière, une sorte de cotation de l’itinéraire par rapport au risque d’avalanche, pour éliminer les randos qui ne sont pas adaptées au niveau de risque (par exemple des pentes à 40° par risque 4).
Si on n’est pas déjà dans le rouge il faut affiner. Le principe général est à partir de l’ensemble des itinéraires d’appliquer des critères pour éliminer à chaque fois une partie des itinéraires.
Les deux premiers critères que tu fais intervenir sont le niveau de risque et la pente, ensuite c’est le BRA qui va t’indiquer les pentes qui présentent des problèmes et la nature de ces problèmes et te permettre de rejeter certains itinéraires. Le reste se fait sur le terrain.
Bien sur que non, non seulement le BRA ce n’est pas uniquement le risque par massif mais il y a un monde entre uniquement se baser sur le niveau de risque et vouloir rechercher avec précision si une pente va partir ou non pour savoir si on choisit cet itinéraire.