Nouvelle ouverture à l'Ouest du Petit Dru, "ABDRUITS", A5!

allez tiens, +3. Qui dit mieux ? 4,5,6 … ? :stuck_out_tongue:

Posté en tant qu’invité par Reiser:

« l’hélico c’est du pied de la face jusqu’à cham… et c’est pas écrit d’où le problème. Leur ouverture est démente mais ils auraient pu le mentionner. »

Et Bonatti, lorsqu’il a pris le train du Montenvers pour redescendre à Cham, est-ce qu’il l’a signaler aux journalistes ? Pourtant, c’est à mon avis le plus grand de tous …

Ah non… un TGV est quand même plus grand.

Posté en tant qu’invité par depassage:

Des précisions ici : http://esquirolfree.blogspot.fr/

très sympa ce reportage même si j’ai pas saisi grand chose
ils sont sortis au sommet ou bien? parce que dans cet article ils ont l’air d’avoir fait demi tour aux 2/3 de la paroi
grosse logistique et sacrés sac à dos!

Posté en tant qu’invité par Fredst:

[quote=« sylvain_p, id: 1721294, post:25, topic:151153 »]très sympa ce reportage même si j’ai pas saisi grand chose
ils sont sortis au sommet ou bien? parce que dans cet article ils ont l’air d’avoir fait demi tour aux 2/3 de la paroi
grosse logistique et sacrés sac à dos![/quote]

Ouai, ils ont pas fait sommet. La ligne rouge nous montre ses progrès et jusqu’où ils sont arrivés.

Posté en tant qu’invité par machopicho:

[quote=« nonnonnon, id: 1710467, post:5, topic:151153 »]

[quote=« ABG, id: 1710454, post:3, topic:151153 »]

[quote=« Petitequestion, id: 1710438, post:2, topic:151153 »]Tout dans le pseudo…
Ça valide la voie quand il y a descente en hélico??
Belle réalisation quand même, manque juste quelque chose… :)[/quote]

Ca valide la voie quand tu prends le télépherique (aller/retour)?? on dirait qu’il manque juste quelque chose si tu commences et finis pas à l’église de Cham à pied :-D[/quote]

Rien à voir, prendre la benne c’est utiliser les moyens normaux d’accès comme le feront les répétiteurs, descendre en hélico confère à l’ouverture un aspect somme toute très différent !![/quote]

Et si on monte en helico et qu’on redescend en rappel, ça valide ou pas ? :stuck_out_tongue:

Posté en tant qu’invité par machopicho:

je vais faire l’empêcheur de percer en rond, mais franchement où est l’exploit ?
15 jours pour grimper aller, disons 800 mètres, ça fait dans les 60 mètres par jour. Deux longueurs par jours en moyenne !
Et 90% du temps passé à percer, 10% à grimper vraiment.

D’accord c’est une paroi mythique, avant il y a eu Bonatti ok, mais là, prise de risque zéro.
Non, là je ne vois pas d’exploit. :rolleyes:

[quote=« machopicho, id: 1722205, post:28, topic:151153 »]je vais faire l’empêcheur de percer en rond, mais franchement où est l’exploit ?
15 jours pour grimper aller, disons 800 mètres, ça fait dans les 60 mètres par jour. Deux longueurs par jours en moyenne !
Et 90% du temps passé à percer, 10% à grimper vraiment.

D’accord c’est une paroi mythique, avant il y a eu Bonatti ok, mais là, prise de risque zéro.
Non, là je ne vois pas d’exploit. :rolleyes:[/quote]

Va faire un tour dans une voie en A5 et on en reparle. C’est infiniment plus terrifiant et technique que n’importe quelle autre discipline de l’escalade.

[quote]Cotation Artif
A0 : Tous les points sont en place et résistent chacun à la chute du premier de cordée. Le passage se gravit en « tirant au clou ».

A0+ : Idem que A0 mais en utilisant une pédale (sangle ou étrier) pour les pieds afin d’atteindre le point suivant.

A1 : Le grimpeur équipe lui-même le passage. La quasi-totalité des points résiste à la chute du premier de cordée. Des passages, d’au plus 2 points successifs peuvent se faire sur des points plus délicats, mais non réalisés sur des points de progression (crochet, plomb, …). Le matériel exigé est donc composé de pitons variés, de coins de bois, de coinceurs ou de friends.

A2 : Le grimpeur équipe entièrement sa longueur. Des points intermédiaires peuvent sécuriser la voie. La plupart des points résistent à la chute du premier de cordée. Certains passages sont plus techniques : couplage, court passage sur crochet, … Les sections délicates correspondent à 5 à 10 points successifs. Dans ce dernier cas la longueur est cotée A2+. La chute potentielle oscille entre 10 et 20mètres.

A3 : Les passages techniques s’allongent et sont entrecoupés de points « bétons » (spit ou excellents pitons). Il n’est pas rare d’enchaîner les couplages et les pas sur crochet (bon crochet), voire de placer rurp, bird beak ou autres copper et plombs. La chute potentielle est alors plus importante (autour de 20 à 25mètres). C’est à ce niveau que le grimpeur commence à tester quasi systématiquement ses points avant de mettre son poids dessus.

A3+ : C’est la même chose que dans l’A3, mais avec des sections plus soutenues ou un pas plus aléatoire. La chute peut atteindre les 30mètres.

A4 : De longues sections techniques attendent le grimpeur. Les points de progression (à opposer aux points d’assurage) s’enchaînent pour atteindre 10mètres (10 à 20 mouvements successifs). Des points solides entrecoupent ces sections délicates. Le matériel s’étoffe et laisse place aux plombs, copper, micro-pitons, coins de bois, cales de bois, crochets de toutes sortes, … Une longueur peut alors demander de nombreuses heures : 4 à 6 heures. La chute potentielle peut atteindre les 50mètres. Mieux vaut être en pleine forme physique et morale !

A4+ : Comme pour l’A4, avec des sections plus soutenues, plus longues, des pas aléatoires successifs, une lecture plus délicate encore … On trouve au plus, dans la longueur, un ou deux bons points. Une cotation réservée à l’élite.

A5 : On touche à l’extrême. Les points sont tous des points de progression. La chute est interdite pour qui ne veut pas tenter le diable. Le grimpeur passera une journée entière à grimper sa longueur (notamment en calcaire; en granite, on a pu voir un grimpeur ne passer que 4 / 5h dans la 11ème longueur de Wyoming sheep ranch, au Yosemite, initialement cotée A5+, décotée à A5).

A5+ : Aucun point, sauf les relais, ne résiste à la chute du premier de cordée. Le vol du siècle, pouvant atteindre, potentiellement, les 100mètres !

A6 : Aucun point ne résiste plus au poids du grimpeur, pas même les relais. La cordée n’a alors pas le droit de chuter, sous peine de dévisser ![/quote]

A voire si c’est la même échelle de cotation, mais bon …

Je crois qu’il n’a pas compris le principe de la cotation artif et la definition de A5
/articles/131454/fr/aide-topoguide-cotations-en-artif-escalade-artificielle

Je n’ai pas dépassé l’A2+ et déjà avec un pas sur plomb et 2 pas sur crochets, j’ai pas trop fait le malin.

Posté en tant qu’invité par gitaneau:

[quote=« Alex Buisse, id: 1722206, post:29, topic:151153 »]

[quote=« machopicho, id: 1722205, post:28, topic:151153 »]je vais faire l’empêcheur de percer en rond, mais franchement où est l’exploit ?
15 jours pour grimper aller, disons 800 mètres, ça fait dans les 60 mètres par jour. Deux longueurs par jours en moyenne !
Et 90% du temps passé à percer, 10% à grimper vraiment.

D’accord c’est une paroi mythique, avant il y a eu Bonatti ok, mais là, prise de risque zéro.
Non, là je ne vois pas d’exploit. :rolleyes:[/quote]

Va faire un tour dans une voie en A5 et on en reparle. C’est infiniment plus terrifiant et technique que n’importe quelle autre discipline de l’escalade.[/quote]

Dommage qu’il n’y ait pas un article en français, mon espagnol scolaire est loin. …
Sur le fond, je suis assez d’accord avec macho.15 jours dans les Drus, ça peut impressionner les néophytes, moi ça me rappelle les longs débats stériles sur le bien-fondé et l’éthique de ces entreprises où il y a une débauche de matériels, de moyens, d’individus pour une réalisation qui relève davantage de l’entreprise à grands renforts de technologie.A5 c’est la voie complète, une longueur, un passage ?

15 jours dans les Drus…si j’étais ironique, je demanderais s’ils redescendaient à Cham’ tous les soirs tels des ouvriers de l’alpinisme. …

De telles entreprises en Himalaya je comprendrais, dans les Drus cela frise la caricature de l’alpinisme.

Vu la vitesse de progression en artif dans cette difficulté ça ne me semble pas non plus délirant d’y passer 15 jours. Et faire de l’artif sans une tonne de matos, c’est compliqué.

Posté en tant qu’invité par static:

Jolie tentative d’ouverture de voie.
Le prefixe ab (eloignement-distance) suivi par le nom du sommet (Dru) dans le nom choisi pour cette non-voie colle parfaitement.
Cette voie se termine en terrain vertical loin de rejoindre ne serait-ce qu’un autre ligne déja existante.

Posté en tant qu’invité par gitaneau:

[quote=message supprimé]Alors là je ne comprends pas !
En artif, d’accord ?, on est toujours sur un point de progression, accroché à une pédale .
Alors, à part si la plaquette casse, comment on peut chuter ?[/quote]

Ill doit s’agir d’artif dans un terrain particulièrement délicat: rocher délité, friable, grains de sucre, où les clous tiennent plus souvent par l’opération du Saint-Esprit.Tu te pends dessus, ça tient
à la condition de se faire léger. On a tous connu ce genre de situation dans notre « vécu » de grimpeur :wink:

C’est certain que tu es toujours pendu sur un point de progression. Mais entre un point béton, un truc planté la tête en bas et calé avec des allumettes, un crochet goute d’eau ou in infâme bidouillage, tu as le temps de penser à la relativité des choses…

C’est le principe de l’artif. on utilise des trucs miniscules
comme ça
ou bien des choses qui inspire pas confiance
et souvent on ne tient que par ça

Sans oublier les coins de bois pour faire tenir les pitons dans les fissures un peu large.

Posté en tant qu’invité par gitaneau:

Quelqu’un pourrait faire un résumé ?

900m en hiver dont 45 en A5 sur une période de 15 jours sans terminer la voie et retour en helico ? C’est ça ?

Si j’avais fait partie de cette « expédition », je serais revenu avec un gros sentiment de frustration mais pas celui d’avoir écrit une page dans l’histoire de l’alpinisme.

Posté en tant qu’invité par ferttu:

si tu serais pas si ignorante , tu aurais pû comprendre ce que c’est écrit pour Tato Esquirol…

C’est pas mal apprendre des languages étrangères, ptit gabacho!

Hahaha, j’aime bien comment n’importe quelle discussion peut partir en vrille sur camptocamp. Parfois je lis des sujets juste pour me détendre en rigolant un peu.