En général dans les topos, les chiffres romains sont utilisés jusqu’au V et ensuite ils passent aux chiffres arabes à partir du 6a, dans les voies « montagnes » tout du moins. Je ne saurais pas expliquer pourquoi…
Et c’est vrai que, comme le dit Carine, les cotations des voies à l’ancienne peuvent parfois être surprenantes (typiquement, quand je vois un truc du style « cheminée en IV » sur un guide Ollivier beh je me méfie). Alors en général techniquement ça passe, mais il faut prendre aussi en compte la qualité du rocher, la facilité à protéger et l’exposition, la recherche d’itinéraire etc… qui peuvent rendre le truc bien plus compliqué. Perso ça m’est déjà arrivé de me mettre terreur sur des passages qui sont théoriquement largement dans mes cordes en termes de « grimpe pure ».
Ben, c’est très subjectif. N’étant pas encore dans les Pyrénées, pour moi, c’est un chouette bouquin. Justement parce que c’est varié. Mais si tu connais très bien le secteur, c’est sûrement pas un indispensable.
Côté texte, c’est pas mal, on s’y retrouve bien, les infos utiles sont là. Je verrai l’usage.
J’ai l’impression que c’est une revisite des 100 plus belles de de Bellefon. Si c’est le cas, c’est plutôt une bonne idée, ça permet de remettre à jour la sélection et d’ajouter des itinéraires équipés récemment et très beaux.
La cotation en chiffres romains est historique. Celle en chiffres arabes est apparue avec l’escalade moderne en falaise.
Je suis bien d’accord avec Carine, méfiance avec les correspondances trop rapides entre IV+ et 4c… On peut être surpris !
Eric, tu n’as pas déjà tout fait ? Il te faut venir vers l’est
Effectivement, si les textes sont bien, c’est un livre qui peut nous faire rêver comme les 100 plus belles.
D’ailleurs, les 100 plus belles auraient besoin d’une mise à jour car certains itinéraires sont tombés dans l’oubli (qualité du rocher, baisse des glaciers et absence de neige…).
Dans la sélection, ce qu’il manque vraiment, ce sont les belles arêtes car ce sont toujours de belles envolées, souvent pas difficiles, avec une ambiance et un panorama exceptionnels.
Je vois qu’il y a beaucoup de voies équipées ou semi-équipées de petite ampleur, et qui se ressemblent (muraille de Cap de Long, de Bachimana, MJC…). C’est surement une histoire de goût mais je préfère aller faire la Ferbos (ou l’arête Sud du Turon) que mon bistrot préféré…
Qu’en est t’il de la NO de l’Astazou, de la SE du Palas, de la traversée des arêtes du Vignemale Gaube-Grand-Petit, de la traversée des 4 pointes à l’Ossau ( ou de la traversée Petit-Grand Ossau)?
De même, j’étais à Riglos ce WE. Faire la Rabada-Navarro, c’est mieux dans tous les compartiments (rocher, ambiance, panorama, grimpe, recherche d’itinéraire, engagement…peut-être pas en terme de sécurité!) que Negro sobre rosa par exemple.
Je suis sûrement Old School …
Mon avis.
Les topos sont bien détaillés. Il a le tracé qui va bien.(même si celui-ci est quelques fois pas detayé longueur par longueur)
Ce sont des voies qui restent accessibles. N’ayant fait aucune des courses et encore débutant en grimpe et en montagne, le livre me laisse rêveur. Il y a la moitié des voies, voire plus, que je ne suis pas capable de passer en tête. Ça me donne même des objectifs.
La multitude de config différentes est intéressante. C’est certain ue c’est pas 100% typé montagne et pas uniquement et c’est certain que de belles arêtes doivent manquer à l’appel.
Lucas
Et les photos?
C’est important.
Qu’est ce que j’ai pu feuilleter les 100 plus belles de De Bellefon! Les pages sont toutes décollées.
Il faut dire qu’à l’époque, c’était le seul guide où il y avait des photos couleurs.
Sans parler des textes de De Bellefon! Même, si dès fois, on se demandait s’il n’avait pas un peu fumé… (comme pour la tour de Costerillou par exemple), c’était un plaisir de lire et relire le texte.
Et pourtant, je n’aime pas particulièrement le personnage (qui ne laisse pas indifférent).
Bien d’accord avec toi. C’est dommage effectivement, si les arêtes classiques n’y sont pas. Du coup, je ne comprends pas le titre « 100 plus belles »… surtout si ça commence à F, en plus ! Ils ont mis quoi, en AD ?
Je vais essayer de le trouver pour le feuilleter et me faire une idée.
Moi aussi, De Bellefon m’a fait sacrément rêvée et il y a des trucs que je ne suis allée faire que parce que son texte me donnait des frissons. je trouve que les topos d’aujourd’hui manquent parfois un peu de lyrisme ou de poésie.
Pas grand chose! Pour l’essentiel, on est dans le D.
En fait, cela commence à AD (et non F), et si tu ne fais pas du 5 en escalade, ce n’est pas la peine car ton choix se réduit aux crêtes de la Mourèle, et à l’arête des 3 conseillers.
En AD, il y a donc les 2 précédentes+ arête NE du Ramougn, l’éperon des muchachos à l’Ossau, l’arête Mogli à la paroi de Bozuelo et los terceros existen tambien à Pena Rueba.
Il y a aussi l’arête NO des Astazous, l’arête du pêne sarriere, les crêtes du Diable, l’arête NO Du Balaitous, l’arête NE du Ramougn, les crêtes de Balellaza, la cresta de la Cruz à Olvena, l’arête de Larangus au Billare , j’ai compte une douzaine d’arêtes le plus souvent dans le IV. L’ intérêt de l’ouvrage c’est propose des voies pas trop difficiles dans tous les registres : un tiers voies équipées, un tiers voies semi-equipees et un tiers voies classiques de montagne. A noter qu’il existe déjà des topos spécialisés sur les crêtes des Pyrénées. …Et heureusement il y bien d’autres très belles voies des Pyrénées qui ne sont pas dans le bouquin: cf la bibliographie à la fin du bouquin…
Au sujet des photos de couverture (escalade) ça me gonfle un peu de toujours voir des casques, des fesses ou des semelles. Qq vues de profil seraient les bienvenues.
(Escusez-moi, mais j’ai longuement cherché comment tourner ça pour éviter que ce soit mal pris. J’ai pas trouvé.)
Pour cela il faudrait qu’il n’y ait pas de grimpeur dans la voie, ou alors que des traversées ou des arêtes horizontales. Ou bien un drone pour prendre les photos… Ou un topo sans photo… Mais la il y aurait aussi des critiques… alors quelques casques et quelques culs c’est mieux que rien!
Amicalement,
Louis