Le topo d’escalade Bornes Aravis - La Clusaz, Thônes, Ugine (tome 2 de ce massif) vient de sortir, après un travail de longue haleine, j’espère qu’il vous plaira. Il faut tout d’abord remercier les ouvreurs de voies, ainsi que les rééquipeurs, sans lesquels il n’y aurait ni topo ni terrain de jeu. Il faut remercier aussi les auteurs des ouvrages précédents : le regretté Pierre Brosseau, qui a beaucoup travaillé sur les éditions précédentes ainsi que Michel Piola pour Le calcaire en folies tome 2. Je remercie aussi tous mes partenaires d’escalade, notamment mes deux plus fidèles pour les grandes voies, qui se reconnaîtront, ainsi que mes quelques « jockers » pour libérer rapidement les couennes les plus difficiles et donner ainsi une cotation plus juste.
Il n’est pas inutile d’expliquer la quantité de travail nécessaire pour réaliser un topo de qualité, ce qui nécessite de grimper la quasi totalité des voies décrites, après un travail de préparation (prendre en photo les falaises qui seront présentées sur photos, mesurer régulièrement les cordes étalons pour mesurer la hauteur des rappels ou des moulinettes) ou avant le travail de dessin manuscrit (falaises masquées par des arbres).
Quelques chiffres approximatifs pour illustrer uniquement ce nouveau topo (la quasi totalité en 2018 et 2019) :
- nombre de journées pour prendre des falaises en photos : 13
- nombre de journées pour prendre des photos d’escalade : 5
- nombre de journée de dessin : 6
- nombre de journée de dessin + rééquipement : 3
- nombre journées de dessin + photos de falaises : 2
- nombre de journées de rééquipement(*) : 37
- nombre de journées à grimper seul des moulinettes : 7
- nombre journée d’escalade seul + rééquipement : 5
- nombre journée d’escalade seul + dessin : 4
- nombre de journées d’escalade avec partenaire(s) : 100
- nombre de journées en repérage, purge, élagage : 6
- 25 000 km de déplacements
Total de journées sur le terrain : 190 principalement en 2 ans.
La moitié de journées d’escalade, escalade plaisir qui se transforme en escalade travail lorsque l’objectif n’est pas le plaisir mais le recueil d’informations…
Il faut y ajouter bien sûr plusieurs centaines d’heures à travailler sur l’ordinateur.
891 longueurs décrites, dont 14 « sous-traitées » (je ne les ai pas grimpées mais j’étais présent à l’assurage) et seulement 8 non grimpées (variantes en grandes voies).
(*) : Le rééquipement a concerné essentiellement les falaises de Marlens, le rocher des Aravis et de Borderan (2 grandes voies).